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Grève à la Société agricole du Nord-Est
12 août 2004
Les salariés de la Société agricole du Nord-Est (SANE) sont en grève depuis mardi soir à 22 heures. Des pressions et des menaces de licenciement pèsent sur les transporteurs bénédictins de la SANE. Soutenus par la CGTR, ils annoncent vouloir durcir leur mouvement de grève si leurs revendications ne sont pas entendues.
Selon Jean-Yves Payet (CGTR), le mouvement est suivi par 68% du personnel. La SANE assure le transport des cannes depuis les 3 plates-formes de l’Est - soit celles de Saint-André, de Beaufonds et de Ravine Glissante à Sainte-Rose - jusqu’à l’usine de Bois-Rouge.
"Nous voulons alerter les autorités et la population réunionnaise sur le danger que courent nos transporteurs", déclare Jean-Yves Payet. En effet, de "véritables bombes" parcourent les routes de l’Est. La charge totale du cachalot est limitée à 38 tonnes. "Or les camarades sont à 45, 50, parfois même 55 tonnes", poursuit-il. Les transporteurs revendiquent l’arrêt des surcharges des camions. Parce qu’il s’agit de préserver leur vie et celle des autres usagers de la route comme des riverains.
D’autres revendications s’ajoutent à celle-ci. Entre autres, le respect du temps de repos et l’arrêt des pressions pour que les chauffeurs roulent plus vite. Les chauffeurs sont contraints par la loi d’arrêter de conduire pendant 45 minutes après 4 heures et demi de conduite. Leur direction les obligerait à ne pas s’y soumettre, pour que les rotations se fassent plus vite.
Reçus à 11 heures et demi hier par la direction, les grévistes sont ressortis déçus de la table des négociations. Aucune revendication n’a été entendue. "Cette attitude patronale est inadmissible", indique Jean-Yves Payet.
Ayant exposé les risques qu’ils encourent tous les jours à cause de la surcharge de leur camion et de la vitesse imposée par la direction, les salariés ont été menacés de sanctions. Des licenciements sont par ailleurs en cours. "Le mouvement ne peut pas s’arrêter tant que cette pression continue", affirme la CGTR.
Les chauffeurs demandent une augmentation de la prime de nuit à 15 euros, ainsi que le paiement de toutes les primes de précarité non payées sur les 5 dernières années. Saisonniers, ils ne touchent pas les ASSEDIC. Ils demandaient que la direction rectifie le tir.
"Notre syndicat ou nos représentants dans votre entreprise restent, bien entendu, ouverts à toute volonté de dialogue et de propositions de votre part", écrivaient les grévistes dans une lettre à leur direction. Elle est restée sans réponse.
D’où l’intention du personnel de "durcir le mouvement de grève et surtout de le faire durer dans le temps, tant que les grévistes seront majoritaires", conclut Jean-Yves Payet.
Bbj
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