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Élections professionnelles du 6 novembre dans la Fonction publique territoriale
5 novembre 2008
Une journée de la mission CGT venue avec Bernard Thibault pour les 40 ans de la CGTR a été dédié à l’examen de la situation dans la Fonction publique territoriale. Sur le chemin qui va mener la Fédération CGTR de la FPT à son Congrès du 9 décembre, se trouvent les élections de jeudi prochain, 6 novembre : un moyen de tester les propositions de la CGTR dans cette branche.
Daniel Lauret, Sainte-Rose : « Encore pas mal de combats à mener... »
La CGTR n’était pas présente à Sainte-Rose en 2001. Une lacune réparée...
Par rapport au pouvoir d’achat, il y a dans nos revendications la remise en question des salaires, qui sont bas à Sainte-Rose (aux alentours de 1.100 euros en moyenne).
Sur 250 salariés, on compte une dizaine de titulaires ; les autres sont sur des CDI ou des contrats temporaires. Notre grille des salaires est calquée sur la grille métropolitaine, mais normalement, une grille de salaire doit évoluer tous les trois ans ; or là, ça n’avance pas.
En ce qui concerne la titularisation, c’est un autre combat... qu’il faudra mener avec plus d’acharnement.
Nos revendications immédiates prennent en compte des décrets sortis récemment et interrogent la collectivité sur les moyen qu’elle pourrait mettre en œuvre pour améliorer notre pouvoir d’achat.
Concernant l’hygiène et la sécurité, dans la lutte contre la leptospirose, il nous faut obtenir que la municipalité mette la main à la poche pour le vaccin, qui coûte très cher.
Enfin, la CGTR insiste beaucoup sur la formation : pour évoluer dans la profession en s’appuyant sur la valorisation des acquis, pour voir plus loin, pour pouvoir changer de grille de salaire.
Je pense qu’avec la CGTR, nous avons encore pas mal de combats à mener. Pour le moment, nous sommes une quinzaine et nous pensons aller vers quarante très bientôt. Ça veut dire que les travailleurs nous écoutent et qu’ils attendent des solutions.
Nicol Edmond, représentant CGTR au CTP de Saint-Paul
« La CGTR compte bien aller pousser quelques portes »
Pour les élections du 6 novembre, je conduirai la liste CGTR à Saint-Paul (environ 3.000 salariés).
Sur le plan social, nos revendications portent sur les mutuelles - qui sont à notre charge -, sur le Comité des œuvres sociales (COS) et, pour plus tard, nous demandons la titularisation des salariés, qui vivent toujours dans une grande précarité.
Le COS vivote, par exemple ; il fonctionne comme une sorte d’association, pas comme cela devrait être dans une grande collectivité comme Saint-Paul.
Dernièrement, l’intersyndicale a été reçue par le 1er adjoint au maire, Jean-Marc Gamarus avec la directrice des ressources humaines. Ils nous ont dit qu’à partir de cette année, les salariés auraient droit au ticket restaurant ; c’est déjà une bonne avancée.
Avec ces élections, la CGTR compte bien pouvoir aller pousser quelques portes. Jusqu’à présent, on ne savait pas du tout comment cela fonctionne dans la mairie, on n’était jamais reçus.
Maintenant, nous espérons bien pouvoir apporter aux agents communaux les connaissances qu’il leur faut pour se faire respecter. Pour la plupart, les employés de la commune de Saint-Paul ne savent même pas qu’il y a une élection qui les concerne, là, très bientôt.
Interview d’Yves Gigan, employé au service “Espaces verts” au Port :
« Des avancées obtenues au Port servent de base de revendication »
Avec quelle base de revendications abordez-vous les élections professionnelles du 6 novembre ?
- Dans la territoriale, pour nous l’enjeu se situe au niveau du statut. On a ici 80% de non-titulaires, une main d’œuvre en contrat aidé qui assure en grande partie les missions de service public. Devant cette “spécificité bâtarde”, la CGTR réclame un véritable statut pour les agents de la Fonction publique territoriale de notre département.
Nous voulons aussi la mise en œuvre d’une action sociale : les collectivités doivent consacrer un certain pourcentage de la masse salariale à cette mise en œuvre. Les décrets d’application sont en cours. Il faut voir après comment la faire entrer dans le concret.
Un troisième point de revendication porte sur les rémunérations des titulaires, sur les droits des salariés en matière de sécurité. Voilà les enjeux au niveau de la FPT. Et dans les élections du 6 novembre, la CGTR va porter une plateforme revendicative à l’échelon départemental.
Vous travaillez au Port. Est-ce que l’expérience acquise dans cette ville, où le syndicalisme est historiquement fort, donne des points d’appuis pour l’ensemble des salariés ?
- Tout à fait. Des avancées obtenues au Port servent de base de revendication à nos camarades dans d’autres collectivités. Par exemple : les 8% de valorisation mensuelle des salaires obtenus au Port sont repris par les autres collègues. Avec ce plan de valorisation, il y a aussi la prise en charge de la mutuelle, la mise en place des primes pour les départs à la retraite pour les médaillés du travail. Ce sont de premières avancées, mais la section FPTR va continuer à œuvrer pour aller encore plus loin, dans la mise en œuvre de l’action sociale sur le Port. Ce ne sont encore que les prémisses, mais il y a une écoute, que l’on peut qualifier d’active de la part de l’autorité, dans cette première étape.
Avec les restrictions budgétaires, les collectivités vont avoir moins de moyens. Comment abordez-vous ces questions à la CGTR ?
- Nous sommes vigilants sur les répercussions de ces restrictions au niveau des missions des agents. Ils doivent pouvoir continuer à assurer leur mission dans les règles de sécurité qui s’imposent. On constate aussi, du fait des restrictions budgétaires, une diminution des contrats aidés qui, dans les collectivités, assument une grande part des missions de service public. Nous disons que, pour la continuité de ce service public, l’Etat doit mettre la main à la poche et abonder les budgets pour qu’il y ait une égalité de traitement et le maintien de la qualité du service public.
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