Les chômeurs panonnais exigent de l’État une véritable politique pour l’emploi durable. Et dans l’urgence, ils demandent davantage d’emplois aidés, car certains d’entre eux sont dans une détresse sociale alarmante. "Nana larzan, na d-travay à dégager pou le péi. Il faut des solutions durables", déclarait hier Jean-Hugues Ratenon, président du MCP, entouré de chômeurs panonnais partis à Saint-Benoît exprimer leurs doléances au sous-préfet lors d’une réunion du SPEL. "Sur Bras-Panon, la situation des demandeurs d’emplois s’aggrave", poursuit-il.
C’est la raison pour laquelle Jean-Hugues Ratenon, avec les adhérents du MCP, demande au sous-préfet de Saint-Benoît d’organiser une réunion avec les différents partenaires sociaux.
Le sous-préfet finit par accepter la programmation de cette réunion pour le 28 mai 2004 à 14 heures 30. Les demandeurs d’emplois refusaient en effet le report de cette rencontre, après les européennes. "Ozordi, si nou lé là sè-k nou lé an détress. Nou pë pa atann Monsieur le sous-préfet" disait l’un dans la salle. "Soit vous faites de l’emploi une priorité, soit vous ne le faites pas", ajoutera un autre.
Jean-Hugues Ratenon souhaiterait la présence de la municipalité de Bras-Panon et du Conseil général. Le MCP sera représenté par 3 personnes.
Pour Jean-Hugues Ratenon, s’il advenait qu’aucune issue ne soit trouvée à la situation des chômeurs panonnais, l’Est devra s’attendre à des mobilisations surprises, notamment devant la sous-préfecture.

Bbj