
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Plan de cohésion sociale
27 septembre 2004
Jeudi soir, en direct sur Télé Réunion, Jean-Louis Borloo était reçu par Olivier Mazerolles dans son émission “100 minutes pour convaincre”, pour ’vendre’, selon ses termes, son plan de cohésion sociale.
Bien que le préfet de La Réunion, Dominique Vian, estime avec force qu’il n’est pas nécessaire de s’appuyer sur les propositions du plan Borloo pour élaborer une stratégie locale en faveur de l’emploi, restons à l’écoute de ces orientations nationales. Elles nous offrent une vision du champ des possibilités proposées en faveur de l’emploi, du logement et de l’égalité des chances, et nous permettent de mesurer jusqu’où localement nous pourrons avancer dans nos objectifs, dans nos propositions, tout en plaidant pour la prise en compte de nos spécificités.
Lorsque Jean-Louis Borloo annonce par exemple que son plan "fonctionne, qu’il est valable", et que pour preuve il atteste que "les contrats d’avenir sont à votre disposition, avec une charge quasi nulle pour les collectivités", avec "7.500 référents mis à disposition pour assurer les relations entre ces contrats d’avenir et l’emploi marchand, privé, collectif", immédiatement, l’on se dit qu’il faut élaborer rapidement un état des lieux des besoins locaux pour ne pas récolter les miettes du gâteau. D’autant que le ministre annonce une avancée de la mise en application de son plan à la fin de l’année, période à laquelle La Réunion émettra juste ses propositions. Lorsque Jean-Louis Borloo annonce que pour stimuler l’emploi de service, 250 millions d’euros sont d’ores et déjà disponibles au titre du Fonds de soutien à la conversion et à la compétitivité, immédiatement, l’on s’intéresse au montant qui sera dévolu à La Réunion, dont le préfet ambitionne une augmentation de 20% d’emplois dans le secteur marchand. Lorsque Jean-Louis Borloo, parlant d’un "système républicain fracturé, multiculturel", de "dysfonctionnements de la société française qui à certains endroits sont entrés dans l’école", annonce que 500.000 euros (gérés par la CAF et le Conseil général) par an et par “site difficile” ont été votés pour assurer le soutien scolaire des enfants en difficulté familiale, immédiatement, cette mesure intéresse La Réunion. "On fait confiance au terrain", souligne le ministre qui parle également de "6 ou 7 administrateurs responsables", qui seront chargés de coordonner le soutien autour de ces enfants.
Lorsque Jean-Louis Borloo estime que "le respect de l’identité de l’autre se joue dès les premiers jours", qu’"un taux de chômage élevé concentré au même endroit n’est pas un facteur d’épanouissement et encore moins un ascenseur social", et qu’enfin l’intégration passe par la prise de conscience de la "famille française", immédiatement, l’on pense à la continuité territoriale, à l’égalité collective, et au rattrapage des retards de La Réunion pour atteindre cette ambition républicaine. Enfin, Jean-Louis Borloo parle de "préfets à la recompétence pour mettre en synergie" les différents acteurs responsables de la mise en application de son plan de cohésion sociale, et de collectivités régionales inéluctablement associées dans son projet, au vu de leurs compétences économiques impulsées par la décentralisation. Compétences économiques certes, mais à quelle hauteur ?
Pour permettre l’unité d’action sollicitée par le préfet, toute la transparence et la mutualisation des informations sont indispensables pour qu’une véritable volonté d’action commune s’exprime et trouve un aboutissement efficient. La cohésion sociale passe par le dialogue social et l’emploi par la prise en compte et le respect de l’humain.
Estéfany
Contrats aidés rétablis à La Réunion ?
Quand Jean-Louis Borloo se trouve confronté à la baisse de 35.000 emplois aidés en deux ans, il répond que l’"on ne peut pas considérer l’emploi aidé comme un statut avec un demi SMIC et 20 heures par semaines pour effectuer des tâches durables". Il poursuit néanmoins que depuis la période de latence de trois mois, "les contrats aidés sont intégralement rétablis", tenant compte uniquement des chiffres nationaux sans s’intéresser à leur gestion départementale. Dominique Vian se positionnait plus fermement lundi dernier contre ce qu’il qualifie d’ "assistanat", refusant de parler de quota s’agissant des emplois aidés et évaluant effectivement une baisse de l’ordre de 10%. Pour l’heure, les institutions responsables restent toujours silencieuses. Une bombe à retardement.
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