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La lutte contre les cyberviolences à l’égard des femmes continue
17 octobre 2023
« C’est un message d’alerte, nous souhaitons (rendre visible) un enjeu encore peu pris en compte par les pouvoirs publics », a expliqué à l’AFP Lucie Daniel, chargée de plaidoyer pour l’association Equipop.
Le phénomène des discours masculinistes est facilité et largement véhiculé par les grandes entreprises du numérique, pour lesquelles la lutte contre les cyberviolences à l’égard des femmes n’est pas une priorité, a déploré le rapport.
Les femmes, premières cibles
Lynchage, dénigrement, exclusion, menaces en ligne, sexting… de plus en plus de femmes sont touchées par la cyberviolence, selon un récent rapport de l’ONU. "73% des femmes ont déjà été confrontées, d’une manière ou d’une autre, à des violences en ligne ou en ont été victimes", ont indiqué les rapporteurs, qui précisent que les femmes les plus touchées sont âgées de 18 à 24 ans.
Elles sont "de loin le plus souvent victimes de harcèlement criminel ou sexuel", a précisé le rapport. Face à ces intrusions, 45,6% des jeunes filles garderaient le silence selon le ministère de l’éducation. En Europe, 8% de femmes déclarent avoir subi une forme grave de violence sur Internet dès l’âge de 15 ans, ce qui équivaut à 9 millions de personnes. En France, c’est une collégienne sur cinq qui seraient concernée.
"Il est urgent de lutter contre les discours masculinistes sur internet", a appelé dans un rapport l’association féministe Equipop et l’Institut du Genre en Géopolitique.
D’autant plus que "dans 74% des pays, les instances judiciaires et les tribunaux ne prennent pas les mesures voulues pour lutter contre les cyberviolences faites aux femmes et aux jeunes filles", selon le rapport de l’ONU.
Une idéologie masculine véhiculée par les entreprises
"Cette idéologie, qui promeut la domination masculine, prolifère sur internet", a noté ce rapport, un phénomène facilité par les grandes entreprises du numérique et contre lequel l’Union européenne doit légiférer, ont estimé les rapporteurs.
Il s’agit d’un "discours masculiniste est pernicieux : c’est à coups de propos misogynes, de contradictions, de raccourcis trompeurs, de fausses affirmations, d’arguments pseudo-scientifiques, de clichés, qu’il justifie, banalise ou nie la violence conjugale", selon le CVFE.
De plus, "les masculinistes contestent que la violence domestique soit un instrument de la domination masculine, non pas parce que la hiérarchie entre les sexes n’existerait pas, mais parce que cette hiérarchie est tout-à-fait légitime. Ils affirment que les hommes sont construits biologiquement, historiquement, culturellement et socialement pour dominer le monde et régir le fonctionnement de la société".
Le masculinisme est "profondément ancré dans les espaces numériques", devenus "peu accueillants et sécurisants" pour de nombreux utilisateurs, comme les femmes et les personnes LGBT+, ont-ils alerté dans ce rapport l’association et le think tank.
"C’est un message d’alerte, nous souhaitons (rendre visible) un enjeu encore peu pris en compte par les pouvoirs publics", a expliqué à l’Agence France Presse, Lucie Daniel, chargée de plaidoyer pour Equipop.
Réseaux sociaux grand public (Facebook et YouTube, par exemple), plus spécialisés (Reddit et Twitch) ou encore forums permettent aux mouvements masculinistes de diffuser leurs messages et de toucher un large public.
Les dispositions de l’UE « loin d’être suffisantes »
Diffusion de photos sans le consentement de la personne, raid numérique, espionnage en ligne : les masculinistes utilisent également différents moyens pour intimider leurs victimes, qui décident parfois de se retirer des plateformes numériques. Ces attaques « contribuent à réduire au silence les activistes féministes et les femmes politiques », pointe Lucie Daniel.
Pour les grandes entreprises du numérique, la lutte contre les cyberviolences à l’égard des femmes n’est pas une priorité, selon le rapport. D’ailleurs, leur modèle économique « répond à des mécanismes qui favorisent la viralité des contenus haineux ».
Dans ce contexte, les dispositions de l’Union européenne « sont loin d’être suffisantes » pour réguler l’espace numérique et lutter contre ces violences. L’UE « établir un cadre strict et harmonisé », estime le rapport.
Il suggère ainsi que l’UE et ses États membres renforcent et complètent l’arsenal juridique, politique et financier en matière de lutte contre le continuum des violences sexistes et sexuelles et les discours incitant à la haine (en raison de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle).
Il est également recommandé d’intégrer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la lutte contre les discours masculinistes dans les politiques publiques du numérique.
Pour une meilleure efficacité, responsabiliser les entreprises en régulant les multinationales du numérique et technologiques. Ensuite, soutenir et protéger les associations et les activistes féministes et LGBTI+, puis sensibiliser les citoyen∙ne∙s aux discours masculinistes et leur donner les moyens de se défendre.
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