
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Trois jours après l’annonce d’un prix minimal garanti aux éleveurs français
28 juillet 2015
Pour les producteurs allemands, le discours de Paris ne passe pas. Ils estiment que des mesures anti-concurrentielles ne sont pas une solution. Ils ont écrit hier à la Commission européenne pour qu’elle prenne position. Rappelons que vendredi, le gouvernement avait trouvé une solution d’urgence à la crise du lait en France. Il a instauré un prix minimal du lait à 34 centimes le litre. Pendant ce temps, le président de la République et le gouvernement ont demandé de privilégier les produits de France dans la grande distribution notamment.
Trois jours après la signature d’un accord entre le ministre de l’Agriculture, les représentants des éleveurs et de l’industrie agro-alimentaire, le mouvement des agriculteurs a continué hier. Des éleveurs se sont improvisés douaniers, et ont fait eux-mêmes le contrôle des cargaisons des camions qui passaient la frontière en venant d’Allemagne.
Cette remise en cause de la libre circulation des hommes et des marchandises n’a pas manqué d’être dénoncée par les voisins des Français. Leur mécontentement ne se limite pas à au blocage des camions à une frontière intérieure de l’Union européenne.
La MIV, organisation de producteurs laitiers allemand, a écrit hier à la Commission européenne pour dénoncer plusieurs mesures de l’accord signé vendredi à Paris.
En Allemagne, les éleveurs sont eux aussi confrontés à la même crise de surproduction. Ils comprennent donc les difficultés de leurs homologues français, mais ils s’opposent à ce qu’ils considèrent comme un appel au boycott des produits allemands.
En effet, les éleveurs ont obtenu un prix garanti du lait à 34 centimes par litre. Cette revalorisation du coût du lait fabriqué en France s’est accompagné d’un appel à privilégier l’achat de lait français plutôt que d’importer, quitte à faire payer la facture par les consommateurs.
Pour les éleveurs allemands de la MIV, cette préférence nationale pour le lait français en France est contraire aux règles européennes de la libre-concurrence et du marché unique. Ils demandent donc à Bruxelles de tirer au clair cette situation : « autant nous comprenons le courroux des agriculteurs au vu des prix trop bas, autant des mesures anti-concurrentielles ne peuvent pas constituer le remède », précise le communiqué.
Le 7 septembre prochain se tiendra un Conseil européen des ministres de l’Agriculture sur le thème de l’élevage. Force est de constater que les mesures prises par la France sont déjà contestées. Réussiront-elles à être maintenues après cette rencontre au sommet ?
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Messages
28 juillet 2015, 08:23, par Maillot Joseph Luçay
La décision française de garantir le prix du lait des éleveurs français à 34 centimes d’euros le litre et d’inciter la population à préférer le lait français au lait venant d’ailleurs a entrainer une réaction immédiate des producteurs allemands qui considère que la démarche française porte atteinte au principe de la libre concurrence qui doit régir les échanges commerciaux sur le territoire de la communauté européenne.
La commission européenne examinera certainement la contestation allemande et la France risque d’être sanctionnée par les institutions européennes pour violation de ses engagements européens .
Ce problème pourrait d’ailleurs être porté devant les tribunaux administratif français par un contribuable français qui verrait dans cette garantie du prix du lait une utilisation illégale des deniers publics , puisque les directives européennes qui fixent les conditions d’intervention sur les marchés des pays membres sont transférées dans le droit interne de la France et peuvent être invoquées par tous les français, et ce contribuable pourrait avoir gain de cause .
Dans cette logique de raisonnement , si la décision de garantir les prix agricoles appartient à la Commission européenne , il est évident que le gouvernement a outrepassé ses droits en fixant lui même un prix garanti à 34 centimes pour un litre de lait produit en France . Mais la question qui se pose c’est devait - il rester sans réagir devant la détresse des agriculteurs Français qui manifestaient leur contentement violemment , et prendre le risque de voir cette violence s’étendre à tout le pays très rapidement ?. Non évidement, car le fait d’appartenir à l’union européenne ne l’a pas privé de sa souveraineté dans la gestion des crises qui peuvent survenir dans le pays que ce soit dans le domaine de l’agriculture ou autre . Surtout si l’union ne dispose pas des moyens de réaction rapide pour faire fasse aux évènements qui pourraient se produire dans les divers pays membres . Si l’Union était doté d’un fond d’urgence qui pourrait venir en aide aux agriculteurs sinistrés par une mauvaise gestion de la politique agricole commune , ce problème ne se poserait pas . Car en définitive , c’est probablement la surproduction de lait sur le territoire européen qui a fait baissé les prix au point de mettre en danger les éleveurs français mais peut être également les éleveurs allemands qui n’arriveraient pas à écouler leur production à un prix suffisamment rémunérateur .
Pour ma part je pense que le gouvernement a bien fait d’intervenir , mais peut être qu’il aurait pu intervenir autrement et se préserver de la critique européenne . Si en garantissant unilatéralement le prix du lait à 34 centimes il enfreint la loi européenne , il aurait pu laisser faire le marché et prévoir une aide ponctuelle aux agriculteurs qui auraient subi une perte trop importante de revenu suite à la crise . Car si cette crise du lait est due à une surproduction elle se réglera d’elle même dans les mois qui vont suivre par une régulation de la production qui s’adaptera aux besoins , ou par une intervention de la commission européenne qui incitera à une réduction de la production laitière dans tous les territoires de l’Union .
L’aide accordée aux éleveurs français aurait été perçue comme une manifestation de la solidarité nationale en faveur de ressortissants français en détresse plutôt que comme une violation de la législation européenne.
Si l’union veut à tout prix éviter ce genre d’intervention de la part des états membres , il faudrait qu’elle crée un fonds d’intervention d’urgence pour faire face à ce genre de situations qui peuvent être très ponctuelles et due à un mauvais fonctionnement du marché mais qui peuvent également être conjoncturelles et dues à des situations spécifiques telles que celles des régions d’outre mer qui doivent faire face à de nombreux handicaps naturels et socioéconomiques qui justifient l’existence d’une aide permanente tant que ces handicaps perdurent . Le problème qui se pose aux éleveurs français actuellement va se poser bientôt aux producteurs de canne à sucre de la Réunion , lorsque les quotas de production seront interdits et que es prix ne seront plus garantis . Ils disparaitront s’ils ne reçoivent pas une aide de l’Etat Français ou de l’Union européenne, car il ne leur sera pas possible de travailler dans les mêmes conditions de productions que les producteurs de sucre de betterave ou que les producteurs de sucre de canne brésiliens ou cubains .
En l’absence de ce fonds d’intervention d’urgence pour régler les crises ponctuelles dues à une surproduction d’un produit à l’intérieur de l’Union ou éventuellement à une importation massive en provenance de l’étranger les états membres peuvent légitimement intervenir pour aider leurs population dans le cadre de la solidarité interne qui leur est imposée par leur propre constitution .