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Table-ronde pour les emplois précaires
22 février 2008, par
Sans surprise, la majorité des politiques n’ont pas répondu à l’invitation de l’intersyndicale mercredi soir. A peine une vingtaine de personnes semblent donc se préoccuper du sort des précaires de l’Education nationale et se prononcer pour un plan de rattrapage.
L’amphithéâtre de la Fac des sciences était bien vide mercredi soir. Seulement 23 personnes étaient présentes à la table-ronde de l’intersyndicale pour les précaires. Les élus et candidats aux élections se comptaient sur les doigts de la main. Yvon Virapin et Raymond Mollard pour la Région, le Conseiller général Teddy Soret, le candidat aux Municipales Jean-Hugues Ratenon, la Sénatrice Gélita Hoarau, des représentants des Verts... La Députée Huguette Bello s’est excusée pour son absence. « Mais nous savons qu’elle est toujours à nos côtés », soulignait Patrick Corré. Ce n’est pas le cas de la grande majorité qui n’ont pas donné signe de vie.
La question de la responsabilité des élus a donc été posée ouvertement ce soir-là. Pour Philippe Azéma du mouvement Maron, « les citoyens réunionnais sont en droit de se poser la question de l’indifférence des élus locaux. Ces derniers sont censés porter les aspirations de la population, et en particulier de ceux qui sont au chômage. L’intersyndicale est en droit d’interpeller notamment les élus qui ont voté le FEDOM ». Et, finit-il par demander, « est-ce que nous avons à faire à des gens sincères, honnêtes, alors qu’ils sont indifférents à l’avenir de La Réunion ? ».
Même constat pour Gélita Hoarau. « Les élus tiennent un langage ici, prônent leur attachement aux valeurs de la famille, de l’éducation, mais là-bas, zot i vote pou zot gouvernman. Mi croi ke ces élu lé dan l’immédiateté é ke zot i pens mèm pa zot marmay », dénonce la sénatrice.
Le contrat unique est un semblant de solution
Tant que les élus ne feront pas tous ensemble le forcing auprès du gouvernement, la précarité continuera à gangrener les services publics. A ceux qui s’étaient déplacés, l’intersyndicale a demandé un positionnement clair. « Il faudra un moment clarifier votre position et couper le cordon ombilical avec l’Etat, et donc ne plus autoriser les recrutements précaires », a déclaré Patrick Corré. Au total, 777 personnes se retrouvent au chômage, alors que l’Académie de La Réunion bénéficie du taux d’encadrement le plus faible de France, et de 47% de personnels précaires contre 17% en Métropole.
Pour Marie-Hélène Dor, l’Etat n’a apporté qu’un « semblant de solution » avec les 100 Contrats uniques d’insertion (CUI) réservés aux précaires. « Ce que nous demandons, c’est une réintégration, peut importe la forme, dans un premier temps, mais le CUI ne peut pas convenir si c’est la seule réponse », insiste-t-elle.
La Région pour un plan de rattrapage
Seule solution, un plan de rattrapage pour l’académie. Les politiques présents sont tous d’accord. Yvon Virapin a ainsi précisé la position de la Région. « Le ministre déclare ce qu’il veut, mais nous n’avons pas opté pour le processus de transformation des CAE en CUI, sauf pour les “emplois verts”. Nous voulons des emplois pérennes, comme en 2007 avec les 138 postes. Nous avons ainsi 667 postes au niveau de la collectivité régionale », rappelle-t-il. Au tour de Raymond Mollard ensuite de présenter la stratégie qui permettrait de sortir de l’impasse. D’après le vice-président régional en charge de l’Éducation, il est possible de résorber la précarité sur 10 ans, voire 5 ans. « L’Etat a les moyens de créer 130 à 150 postes par an au moins dans un département sinistré comme le nôtre. Il l’a fait en 1998, pour les professeurs d’Éducation physique et sportive », se souvient-il.
Il faudrait donc, pour résoudre le problème, une dotation de rattrapage et un plan de recrutement qui réserverait une grande partie des postes aux précaires, en profitant des départs à la retraite. Un peu excédé, Raymond Mollard conclut alors : « On nous dit qu’il y en a marre des magouilles des emplois aidés quand quelqu’un de l’Etat se pointe. Mais non, nous, on dit qu’il y en a marre des magouilles des emplois précaires ». Aux élus, mais aussi à l’Etat de prendre ses responsabilités.
Edith Poulbassia
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