
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Suspension des activités de l’UPEHMR
5 novembre 2004
Le mot d’ordre de la direction de suspendre les activités de l’UPEHMR pour éviter la liquidation judiciaire a été diversement suivi. Le siège et le foyer d’adultes occupationnel étaient hier fermés, sans que l’on sache s’il y avait véritablement adhésion du personnel. Les emplois-jeunes étaient à leurs postes dans les écoles.
Le siège de l’Union parents enfants handicapés moteurs Réunion (UPEHMR) était hier après-midi aux abonnés absents. Impossible de joindre le directeur ou le président de l’association. La totalité des emplois-jeunes, qui travaillent en qualité d’auxiliaires de vie scolaire, dans le cadre de l’intégration scolaire collective ou individuelle à Saint-Pierre et à Saint-Louis, étaient bien, eux, à leur poste. Le mot d’ordre de suspension des activités lancé avant-hier par la direction (voir “Témoignages” d’hier) a donc été diversement suivi.
Quelques emplois-jeunes chargés de tâches administratives ont suivi le mot d’ordre. Et si des employés n’étaient pas d’accord avec la direction, à treize heures, ils ont été priés de "dégager" du siège. Le foyer d’adultes occupationnel installé dans l’ancienne clinique Durieux à Saint-Pierre, qui accueille dix-huit usagers, était lui aussi fermé. Mais du côté des emplois-jeunes "en résistance", on fait état de pressions auprès de parents d’usagers pour qu’ils ne déposent pas ces derniers.
Emmanuelle Sinacouty, porte-parole du personnel et encadrante des emplois-jeunes, ne mâche pas ses mots. Elle explique que la situation qui a abouti à cet imbroglio dure depuis un an environ. Elle parle d’"incompétence", de "sous-qualification" du directeur, de "dysfonctionnements" et de "difficultés de communication".
Et elle cite, par exemple, l’absence de projet de formation des emplois-jeunes qui devaient "la financer eux-mêmes", et de la difficulté d’exercer sa fonction d’encadrante.
Cela est si vrai qu’un collectif composé de parents d’usagers, d’employés et d’ex-employés licenciés par l’association et de personnes extérieures a été constitué le 5 juin dernier. Il s’est notamment attaché à tirer la sonnette d’alarme et à prévenir les autorités (préfecture, Conseil général, municipalités...) des difficultés rencontrées au sein de l’association.
Il a encore demandé le changement de direction, car celle-ci "n’est pas en mesure de répondre aux besoins des usagers et des salariés".
Ces démarches n’ont pas abouti ou en tous cas n’ont reçu qu’un faible écho. C’est en effet au conseil d’administration de prendre une telle mesure. Pour peu que ses membres ne soient pas eux aussi écartés de la gestion de l’association. Ce qui semble être le cas. La décision de suspendre les activités de l’association, par exemple, n’aurait pas été prise à ce niveau.
Devant cette situation, relativement bloquée, les représentants des employés qui se sont rapprochés de la CFDT demandent toujours un changement à la tête de l’association. Et devant une possible liquidation judiciaire, liée au passif de 210.000 euros, situation qui sera examinée mardi prochain par le tribunal de commerce, ils en appellent au soutien des collectivités pour une reprise totale des activités. Des rumeurs indiquent que les repreneurs éventuels ne seraient intéressés que par le foyer adultes occupationnel.
Quelle que soit la décision du tribunal de commerce, il serait catastrophique que les usagers ne puissent bénéficier d’un accompagnement auquel ils ont droit. Par ailleurs, ce problème de l’UPEHMR intervient après bien d’autres dans des associations de cette nature.
On peut dès lors se demander s’il s’agit de problèmes ponctuels ou - plus grave - de problèmes structurels. Ou tout simplement d’une volonté de gérer ces questions d’insertion avec une vision ultra-libérale. Dans cette dernière éventualité, ce serait tout simplement dramatique.
L. M.
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