
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Enceinte portuaire
23 février 2005
La grève des employés de la SERMAT (Service maintenance et assistance technique) est reconduite pour aujourd’hui. Les réunions de négociations qui se sont tenues avec la direction ce mardi n’ont pas abouti. Les grévistes ont demandé l’arbitrage de la Direction du Travail.
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Les grilles du port Est étaient grandes ouvertes hier, mais les quais étaient étrangement calmes. C’était le deuxième jour de grève des employés de la SERMAT (Service maintenance et assistance technique). "La solidarité entre employés n’est pas un vain mot. Personne ne travaille", déclare Michel Séraphine, secrétaire général de la fédération CGTR port et docks. Le bateau transportant les chariots “Cavaliers”, des engins de stockage, des containers est arrivé lundi. Personne n’a procédé à son déchargement.
À 7 heures, hier, les salariés de la SERMAT se sont regroupés devant le bateau transportant les “Cavaliers” pour faire un compte-rendu de la journée de grève de la veille. Leur position reste la même. Ils protestent contre la décision de la direction de confier la maintenance des engins de stockage des containers à une autre société.
La direction de la SERMAT assure le traitement des bateaux pour trois sociétés d’acconiers (SGM, SOMACOM, SAMR). Elle a récemment fait l’acquisition de douze chariots “Cavaliers” auprès de la société suédoise KALMAR. Ces équipements sont en fait des engins de pointe, utilisés pour stocker des containers ainsi que le rangement des marchandises lors du chargement et du déchargement des bateaux. Le contrat d’achat de la SERMAT prévoit que la maintenance de ces engins soit assurée par les employés de la KALMAR. Or, cette tâche constitue 90% de l’activité de l’entreprise. D’où la colère des grévistes.
Michel Séraphine estime que la direction fait fi des compétences locales. "Elle veut apporter le chômage en confiant cette maintenance à une autre société. Avec cette décision, douze personnes voient leur emploi directement menacé".
La direction a proposé un plan de sauvegarde qui est considéré avec beaucoup de méfiance par les syndicalistes. "On signe ce plan, et au bout de deux ans, c’est un plan de licenciement qui suivra", soutient Michel Séraphine.
Plan de formation
Une nouvelle négociation de trois heures a eu lieu dans la matinée d’hier, mais elle n’a pas abouti. Lors de cette rencontre, la direction a une fois de plus proposé de détacher six de ses employés chez KALMAR, de manière à ce qu’ils soient formés sur le nouvel équipement. Mais la CGTR s’inquiète des sept autres mécanos et soudeurs, qui jusqu’à présent étaient affectés à la maintenance. Selon Danio Ricquebourg, délégué CGTR de la SERMAT, la direction leur aurait proposé un plan de formation, en partenariat avec la Direction du Travail, mais KALMAR serait responsable de la maintenance. Le syndicat a refusé. "C’est du bidon", dit Michel Séraphine. La CGTR souhaite que des formateurs de KALMAR viennent former les employés sur place. "Nous ne sommes pas des couillons. Les Réunionnais ne sont pas des sous-produits. Ils peuvent être formés", déclare encore Michel Séraphine.
Une deuxième négociation a eu lieu dans l’après-midi, mais elle a tourné court. Les délégués syndicaux imputent cet échec à "l’énervement du patronat".
La CGTR a décidé de rédiger un courrier à l’intention de la Direction du Travail. Elle expose les griefs des employés et demande la convocation d’une réunion entre la direction et le personnel. Le syndicat note également que la direction de la SERMAT n’aurait pas respecté l’article L 432.2 du Code du travail. En effet, notent les grévistes, "lorsqu’un employeur décide de moderniser ses services, il doit établir un plan d’adaptation pour le soumettre au comité d’entreprise". Ce dernier, note le syndicat, doit être informé "du projet de ses conséquences sur l’emploi, la qualification, la rémunération, la formation et les conditions de travail". Or, cette procédure aurait été occultée. La CGTR souhaite aussi que la Direction du Travail rappelle à la direction de la SERMAT que "les employés exigent que la maintenance des “Cavaliers” leur soit confiée et qu’une formation adaptée leur soit dispensée".
Aujourd’hui, la CGTR et les employés tiendront une assemblée générale pour décider de la marche à suivre. Le syndicat espère rencontrer à nouveau la direction de la SERMAT au courant de la journée.
La CCI appelle à la négociation
La situation de nos entreprises en ce début d’année n’est pas des plus facile, estime le président de la CCI, qui, sans intervenir sur le fond, encourage les acteurs du conflit de la SERMAT à privilégier le dialogue, afin de sortir au plus vite de cette crise.
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