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Éducation nationale
25 novembre 2005
21% des enseignants des lycées et des collèges de l’île étaient en grève hier. Une centaine d’entre eux se sont rassemblés devant le rectorat. Cette journée de contestation répondait à l’appel lancé par la FSU au plan national.
L’appel à la grève lancé par la FSU au plan national a été peu suivi à La Réunion. 21% des enseignants des lycées et des collèges ont débrayé pour dénoncer la politique du gouvernement en matière d’éducation. Une centaine de grévistes se sont réunis devant le rectorat. Pour Christian Picard, secrétaire départemental de la FSU, la dernière rentrée scolaire est caractérisée par l’ampleur des suppressions d’emplois. "4.500 postes d’enseignants ont été supprimés dans le budget 2006. Depuis 3 ans, 15.000 postes d’enseignants et 30.000 postes de personnel d’encadrement ont été supprimés", dénonce-t-il.
Cette grève était aussi l’occasion de protester une nouvelle fois contre la loi Fillon (loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école) car selon Christian Picard, "elle remet en cause la scolarité obligatoire jusqu’à de 16 ans". Enfin, autre source de mécontentement, le dispositif de remplacement des professeurs mis en place par le ministre de l’Éducation Gilles de Robien. Le syndicat y voit une manière de contraindre les enseignants de l’établissement à remplacer leurs collègues pour des absences de moins de 2 semaines.
Les syndicalistes ont été reçus par le recteur Bernard Boëne. Ils lui ont exprimé leurs griefs.
Mobilisation au Lycée de Stella
La section syndicale SNES-SNUEP-SNEP-FSU du Lycée polyvalent de Stella communique ci-après au sujet de la grève d’hier.
Une partie des personnels enseignants du LPO de Stella (Saint-Leu) est en grève aujourd’hui à l’appel des syndicats du second degré de la FSU, du SGEPEN-CGTR et de SUD-Éducation ; les personnels grévistes dénoncent les attaques et les atteintes graves que subit aujourd’hui l’Éducation nationale et plus généralement l’ensemble du service public. Nous dénonçons en particulier :
- la mise en place d’un dispositif inefficace et dangereux de remplacement des absences de courte durée, qui ne résout en rien les difficultés rencontrées et vise à faire "garder" les élèves dans une salle sans aucune considération pour le travail accompli ;
- les suppressions de postes massives prévues au budget 2006 et le recours de plus en plus généralisé aux personnels précaires dans l’ensemble des catégories (enseignants et non-enseignants) travaillant dans nos établissements ;
- le transfert aux collectivités locales des personnels TOS, ainsi que le risque de privatisation d’une partie de leurs missions ;
- sur le plan local, la fermeture d’une classe de maternelle à la Chaloupe Saint-Leu malgré un besoin fort d’éducation et l’opposition sans ambiguïté des parents d’élèves et personnels concernés.
En conséquence, nous demandons :
- le retrait immédiat du décret n°2005-1035 du 26 août 2005 relatif aux remplacements de courte durée ainsi que l’élévation à 7% du nombre de titulaires remplaçants (contre 3,5% aujourd’hui) ;
- le retour dans nos établissements de personnels de vie scolaire en nombre suffisant pour assurer la prise en charge et la sécurité des élèves en dehors de leurs heures de cours ;
- la titularisation immédiate et sans conditions des personnels précaires (en particulier CES et CEC) justifiant d’une expérience professionnelle avérée dans l’Éducation nationale ;
- le maintien dans la fonction publique d’État de nos collègue ATOS ;
- l’ouverture aux concours de postes statutaires en nombre suffisant pour assurer la continuité d’un service public de qualité et mener une politique volontariste en matière d’emploi.
Succès à Trois-Bassins
Les représentants SNES-FSU au Conseil d’administration du Lycée de Trois-Bassins ont diffusé hier le communiqué suivant :
38% de grévistes au Lycée de Trois-Bassins ce matin (hier : NDLR) à l’appel du SNES-FSU, du SNEP-FSU et du SNUEP-FSU, il s’agit pour nous d’un succès dans la mobilisation contre les projets du gouvernement : budget 2006 pour l’éducation et loi Fillon.
Le budget 2006 prévoit la suppression de 4.500 postes d’enseignants supplémentaires, alors que les suppressions, en 3 ans, de 15.000 postes d’enseignants et de 30.000 postes d’encadrement éducatif ont frappé en priorité les établissements difficiles. Par ailleurs, le ministre de l’Éducation ne disposera pas d’un euro supplémentaire pour les mesures annoncées par le Premier ministre : bourses au mérite et création de 5.000 postes d’assistants pédagogiques qui seront financés par redéploiement de 40 millions d’euros prélevés sur le chapitre "rémunérations des personnels du second degré".
Les principales dispositions de la loi Fillon (socle commun, PPRE, doublement des effectifs prévus à l’apprentissage) allaient déjà renforcer la ségrégation sociale au collège. Le Premier ministre, en ouvrant l’apprentissage dès l’âge de 14 ans, y rajoute la remise en cause de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans et fait faire à l’École un bond en arrière de plus de 50 ans qui marginalisera encore plus les jeunes en difficulté scolaire.
Quant à la politique d’Éducation prioritaire, tout montre qu’en dépit de déclarations qui se veulent rassurantes, les menaces que contenait déjà la loi Fillon se confirment et que la carte des ZEP risque d’être revue à la baisse.
Enfin, la grève du 24 novembre est aussi un nouveau temps fort de la bataille que mène la profession contre le système des “remplacements de Robien” qui n’apporte aucune solution au problème des remplacements de moyenne et longue durée et dont l’imposition pour les remplacements de courte durée sera un contresens pédagogique, dangereux pour la qualité de notre enseignement.
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