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Grève au collège Antoine Soubou de Saint-Paul
9 avril 2008, par
Les professeurs du collège Antoine Soubou ont entamé hier une grève pour protester contre les conditions de travail. Le chef d’établissement est directement mis en cause, ainsi que la passivité du rectorat. Les enseignants ont rencontré hier la député-maire de Saint-Paul. Huguette Bello a assuré de son soutien pour que les petits Saint-Paulois puissent apprendre dans de bonnes conditions. Les enseignants ont rendez-vous au rectorat ce matin.
Trois ans que les enseignants du collège Antoine Soubou supportent une direction autoritaire. Cette fois, ils n’en peuvent plus, ils ont décidé de montrer au grand jour leur mécontentement. Soutenue par le SNES-FSU et SAIPER, l’équipe enseignante a organisé une assemblée générale hier. Lionel Millot, co-secrétaire adjoint du SNES, assure que le rectorat est au courant de la situation, puisqu’un audit a eu lieu l’année dernière. Mais aucune solution n’a été apportée jusqu’à présent. Résultat : des conflits exacerbés, des professeurs qui n’en peuvent plus, un chef d’établissement en arrêt maladie, et au milieu des élèves contraints d’apprendre dans un climat tendu.
Les enseignants ont décidé de reconduire la grève aujourd’hui. Une rencontre avec le rectorat est prévue ce matin. En attendant, les enseignants ont demandé à être reçus par la député-maire Huguette Bello hier après-midi. « Elle s’est dit outrée par ce qu’on lui a rapporté. De son côté elle s’est engagée à demander au recteur d’agir vite », affirme la déléguée syndicale SNES, membre du Conseil d’administration du collège. Les enseignants attendent du recteur qu’il prenne ses responsabilités, puisqu’il connaît la situation du collège Antoine Soubou. « On prévient le rectorat tous les 15 jours, affirme la déléguée SNES. Une médiatrice est venue en novembre. Elle nous a écouté, elle a constaté la situation et fait un compte-rendu au recteur ». Aujourd’hui, « on lui demande de sortir le collège du chaos », insiste la déléguée syndicale.
Depuis trois ans, les dysfonctionnements s’accumulent au sein de l’établissement scolaire. Les enseignants dénoncent les pressions exercées au départ contre le conseiller principal d’éducation, la secrétaire, l’infirmière. Tutoiement des personnels, mépris... Les enseignants membres du Conseil d’Administration qui ont osé prendre la défense des personnels ont dû faire face à des représailles. La déléguée syndicale évoque les baisses de notation administrative, les rapports à l’inspection d’académie. Entre temps, six nouveaux élus ont fait leur entrée au Conseil d’administration de l’établissement. « Nous avons constaté des dysfonctionnements. La Chambre régionale des comptes a même été saisie, affirme la représentante du SNES. Nous avons subi de nouvelles représailles. La principale a décidé d’interdire les motos au sein de l’établissement. Or, quatre des nouveaux élus sont concernés. Ce sont plein de petites choses comme ça pour déstabiliser les gens et casser l’envie de travailler dans cet établissement ».
Cette façon de manager n’est pas sans répercussion sur le fonctionnement de l’établissement. « Jusqu’à maintenant on essayait de préserver les élèves. Mais nous avons pris la décision de se faire entendre pour sauver le collège », explique la déléguée du SNES. La syndicaliste dénonce les décisions prises sans concertation qui déstabilisent la vie du collège. « Nous nous sommes retrouvés avec des effectifs chargés en classe de 6ème. En plus les résultats aux tests de maths et de français sont faibles », raconte t’elle. Autre exemple de dysfonctionnement : « les CPE changent tous les ans. Les nouvelles équipes de vie scolaire doivent à chaque fois nouer des liens avec élèves. Tout est à recommencer. Depuis novembre, nous constatons une violence accrue, de l’incivilité, un niveau sonore élevé au sein du collège ». Il ne dépend que du rectorat de rétablir une fois pour toutes l’ordre au Collège Soubou.
Edith Poulbassia
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Messages
29 mars 2010, 11:58, par sara
j’ai été humiliée,insultée par mon directeur que faire en sachant que les enseignants craignent témoigner . que faire ?