
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Grève à l’Université
17 février 2009
Depuis 4 heures hier, des étudiants bloquent l’accès au campus universitaire du Moufia, à Sainte-Clotilde. Opération “Fac sans voiture” : seuls les piétons peuvent pénétrer l’université. Les revendications des manifestants : l’arrêt de la réforme concernant l’autonomie des universités qui leur donnerait trop de pouvoir au niveau local, l’opposition à la réforme du statut des enseignants-chercheurs et l’augmentation du pouvoir d’achat.
Après les actions à l’intérieur de l’université, les étudiants ont décidé de sortir de leur Faculté. Ils se sont rendus hier après-midi à Carrefour de la Jamaïque où ils ont chacun acheté un article à 1 euro pour dénoncer la baisse de leur pouvoir d’achat.
Les étudiants « ne lâcheront pas », confie Gilles Leperlier, président de l’Union Nationale des Étudiants de France (UNEF). Les étudiants veulent montrer au gouvernement qu’ils ne sont pas d’accord avec les réformes en cours et dénoncent « la casse de l’enseignement ».
« L’université manque déjà de moyens, et là, le gouvernement nous en enlève encore », dénonce Emmanuel Junot, un étudiant en grève. Ce dernier ajoute : « nous allons tout droit vers des Masters sponsorisés par des enseignes comme SFR par exemple, c’est à ça que va mener l’autonomie des universités ».
Le mouvement devrait se durcir dans les prochains jours. L’objectif étant aussi, selon Gilles Leperlier, de réussir la manifestation nationale du jeudi 19 février 2009.
Des actions ont été menées hier après-midi pour dénoncer la baisse du pouvoir d’achat des étudiants, qui se disent, eux aussi, concernés par la crise économique actuelle.
Invasion de Carrefour
C’était à 15 heures, hier, que l’invasion, pacifique, du magasin Carrefour a commencé. Poussant chacun leur chariot, plusieurs dizaines d’étudiants sont entrés dans le supermarché pour faire leur course. Même si leur action s’inscrit dans l’opposition à la réforme du statut des enseignants-chercheurs, il s’agit d’aller « au-delà » pour Juan Prosper, vice-président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). « Si on veut être entendu, on doit sortir de la Faculté », affirme Océane, étudiante en troisième année d’Histoire.
Sous le regard parfois ébahi des clients, les étudiants ont déambulé dans les rayons à la recherche d’articles à 1 euro. « Nous voulons montrer la précarité financière des étudiants. Avec le loyer, la nourriture et les autres frais, on a du mal à boucler nos fins de mois, même quand on est boursier », explique Pierre, étudiant en première année de Biologie chimie.
Pendant près d’une heure, les jeunes manifestants ont visité chaque rayon pour montrer qu’il est « difficile » pour un étudiant de vivre convenablement.
Une fois en possession de leur produit à 1 euro, les étudiants se sont dirigés vers les caisses du grand magasin pour payer avec des pièces de 1, 2 ou 5 centimes. Certains ont aussi payé par carte bleue. Résultat des courses, des chips, des boissons, des boîtes de coton, mais très peu de boîtes de conserves ou de légumes. « On nous conseille de manger 5 fruits et légumes par jour. Comment peut-on le faire quand on n’a pas les moyens de les acheter », s’interroge Gilles Leperlier, président de l’Unef.
À la question de la ressemblance de cette manifestation avec celle du Collectif contre la vie chère, le samedi 14 février, les étudiants nient avoir imité leurs aînés. « Nous avions l’idée de cette action depuis le jeudi 12 février », souligne Thomas Marc, étudiant en Anglais et en Histoire.
Les grévistes se sont dispersés dans le calme vers 16 heures 30. Ils devaient ensuite rencontrer le Collectif contre la vie chère à l’Université du Moufia. Un durcissement du blocage du campus est prévu pour aujourd’hui.
Fermeture de l’Université ce mardi 17 février 2009
En raison du mouvement de blocage annoncé par les personnels et les étudiants en grève, et afin de prévenir tout débordement qui pourrait porter atteinte à la sécurité des biens ou des personnes, le Président de l’Université a pris la décision de suspendre toute activité au sein de l’établissement pour la journée du mardi 17 février 2009.
Cette décision concerne tous les sites universitaires, à l’exclusion des sites de :
- La Victoire (IAE)
- Saint-Pierre (IUT)
L’établissement ouvrira, à nouveau, ses portes mercredi 18 février 2009, au matin.
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