
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Saint-Benoît - Expropriation sur fond de RHI
13 novembre 2004
Incompréhension chez plusieurs familles bénédictines, que la mairie souhaite reloger dans le cadre d’un projet de Résorption de l’habitat insalubre. Les habitants des cités Bord de mer, Clotilda et Badamiers, souhaitent se constituer en association.
Entre la mairie de Saint-Benoît et plusieurs familles, c’est l’incompréhension. La municipalité souhaite les reloger dans le cadre d’un projet de Résorption de l’habitat insalubre. Soutenus par l’association "Agir pou nout tout" présidée par Jean-Hugues Ratenon, les habitants s’indignent. La mairie juge inondable la zone où ils habitent, ce dont se défendent les principaux intéressés.
Le plus gros du litige tourne autour du prix que propose la mairie pour que ces familles sortent de cette zone jugée "inondable". Le remboursement n’est malheureusement pas favorable aux familles, qui ont parfois investi jusqu’à 60.000 euros pour que leur maison soit habitable.
Pour Jean-Hugues Ratenon, président d’”Agir pou nout tout”, le pire, c’est que ces habitants passent du statut de propriétaires à celui de locataires. La mairie proposerait à certaines familles de se lancer dans un autre crédit pour l’acquisition d’une demeure en terre non-inondable, mais jouxtant l’ancienne distillerie de Beaufonds.
"Cela fait 8 semaines que le service des domaines est venu estimer les cases, cela sans concertation avec la population", déplore Blandine Lebeau, qui vit depuis 14 ans dans la cité Bord-de-Mer, et représentante des plaignants.
Sa maison, qu’elle a achetée à 300.000 francs sans les intérêts, a été évaluée à 38.000 euros, soit à peine 250.000 francs. Armande Vingadassamy, habitante de la cité Clotilda depuis 18 ans, est consternée : "Nous, on ne veut pas sortir. On y a mis toute notre jeunesse, notre temps, notre argent surtout". Sa maison, qu’il a fallu repeindre, carreler, bref, rendre habitable, a été estimée à 21.000 euros (137.750 francs), alors qu’elle s’est évertuée, sa famille et elle, à la payer entre 350.000 et 400.000 francs.
"On entend dire que le maire veut y faire un espace vert. Tout le monde est au courant", assure-t-elle. Au total, dans la cité, 18 familles sont concernées, tandis qu’environ 150 familles se trouvent dans la même situation, si l’on regroupe les trois cités bénédictines.
Mme Vingadassamy ne comprend pas l’explication qu’on lui a fournie, quant au risque d’inondation de son quartier. "De nouvelles cités sont construites à 200 mètres de chez moi. Pourtant, elles ne sont pas classées en zone inondable", précise-t-elle.
Malheureusement, la mairie de Saint-Benoît restait injoignable, pour nous fournir quelques explications. Marie-Edith Sautron, autre représentante des plaignants, annonce que les familles vont se constituer en association pour se défendre.
"Zot i propoz anou une mézon sur la zone balance. Zot i demann anou 19.000 euros d’apor, avèk in krédi de 15 an", déclare-t-elle. Alors que sa maison est d’ores et déjà payée, comme pour de nombreuses familles. "Nou lé antrin d’fèr arnak anou karéman", poursuit-elle.
D’autant que la proposition de relogement sur la zone de la Balance semble totalement incongrue. De quels risques les protégerait-on, si c’est pour les reloger dans un tel lieu ?
Bbj
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