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5 novembre 2010, par
Une centaine de lycéens et d’étudiants ont manifesté hier dans les rues de Saint-Pierre suite à l’appel des syndicats UNL et UNEF. C’était, cette fois, l’emploi qui était au cœur des revendications, les manifestants se sont rendus symboliquement au Pôle Emploi.
« Se battre pour la retraite, c’est bien, mais il faut d’abord défendre l’emploi des jeunes. C’est ce qui ressortait des assemblées générales », indique Stéphane Maillot, vice-président de l’UNEF Réunion. En attendant la journée d’action prévue ce samedi, la jeunesse a donc décidé de passer à l’action pour défendre l’emploi. « Ici, plus qu’ailleurs, nous devons nous battre pour l’emploi. Nous sommes le département où il y a le plus de chômage, notre université se place en dernière position pour l’insertion des jeunes », précise le représentant du syndicat étudiant.
Des membres de l’intersyndicale ont participé au défilé en signe de soutien mais également afin d’éviter tout débordement.
Ce jeudi marquait également la reprise des cours en métropole et donc des manifestations lycéennes et étudiantes.
À Saint-Pierre, une centaine de lycéens de tout le grand Sud se sont retrouvés à la gare routière pour le traditionnel défilé. Selon les syndicats lycéens et étudiants, la faible mobilisation s’explique par le climat de répression qui règne au sein des établissements scolaires. « Nous avons eu plusieurs cas où les chefs d’établissement font tout pour casser la mobilisation. Au lycée Saint-Charles par exemple, le chef d’établissement distribue des tracts à l’entrée de l’établissement pour dire aux élèves de ne pas faire grève ».
Les jeunes à la recherche d’un emploi, direction le Pôle Emploi
Après avoir bloqué la circulation au niveau du rond-point du Mac Donald, le cortège s’est dirigé vers le Pôle Emploi situé au centre-ville de Saint-Pierre.
Avant même que la centaine de jeunes n’arrive devant les locaux, les grilles ont été baissées.
« C’est ainsi qu’on nous traite. La seule réponse qu’on donne aux jeunes, c’est de fermer les portes », déplore Alexis Chaussalet, représentant fédéral de l’UNL. « Nous étions dans une démarche symbolique, la réponse l’est tout autant. Nous venions chercher un emploi, on nous ferme les portes, on n’a rien à nous dire », rajoute Stéphane Maillot.
Déçus, les jeunes font entendre leur mécontentement. Les représentants des syndicats négocient alors avec le responsable du Pôle Emploi pour qu’une délégation puisse être reçue.
Le commissaire de Saint-Pierre aurait alors déclaré aux jeunes et notamment le représentant de l’UNL : « T’es qu’un p’tit con, tu ne représentes rien ».
Aussitôt, le ton monte entre les représentants syndicaux et le commissaire, qui préfère quitter les lieux. Max Banon, représentant de l’intersyndicale, dénonce avec force « l’attitude inacceptable du représentant des forces de l’ordre : le commissaire de Saint-Pierre. Les jeunes n’ont pas à se faire injurier par le commissaire qui les traite de petit con ». Il rappelle que le droit de grève et de manifester est inscrit dans la loi française. « Des mesures doivent être prises pour que les prochaines manifestations se passent bien ». Une table ronde est d’ores et déjà programmée en début de semaine prochaine « entre l’intersyndicale, le sous-préfet et les forces de l’ordre pour mettre les choses à plat et éviter tout nouvel incident », a communiqué Stéphane Maillot, lors d’une conférence de presse organisée hier après-midi.
Face à une centaine de jeunes qui manifeste dans le calme, c’est effectivement une réaction démesurée ; tout comme le nombre de CRS dépêché autour de la sous-préfecture.
Néanmoins, les syndicats prennent acte que le préfet a accepté qu’une délégation de 3 personnes soit reçue par le responsable du Pôle Emploi. « Une décision en total décalage avec son représentant à Saint-Pierre, à savoir le commissaire », insiste Max Banon.
Les jeunes se sont enfin rendus devant les grilles de la sous-préfecture où une délégation, de lycéens, d’étudiants et membres de l’intersyndicale, a été reçue.
Même si la réforme des retraites a déjà été adoptée par le Parlement, et sera sans doute promulguée par Nicolas Sarkozy, la jeunesse reste mobilisée. « Nous disons au président qu’en 2012, les jeunes vont voter et qu’ils s’en souviendront ».
Dans notre île, les syndicats donnent rendez-vous à la population ce samedi matin à Saint-Denis et suivent de très près la réunion entre les organisations syndicales qui se tenait hier après-midi pour décider de la suite à donner au mouvement.
Sophie Périabe
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