
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Manifestation contre la réforme des retraites
27 octobre 2010, par
Hier, des milliers de lycéens sont descendus dans la rue aux quatre coins de l’île, montrant leur désaccord à la politique menée par le gouvernement Sarkozy. Dans le Sud, la mobilisation des jeunes a pris un nouveau tournant, les étudiants ont rejoint le mouvement.
A Saint-Louis, ce sont les personnels TOS du lycée Antoine Roussin et du LEP de Roches Maigres qui ont, dès 7h15, organisé un débrayage d’une heure. Au cœur des revendications, la réforme des retraites, bien sûr, mais également le manque d’effectif dans leur établissement.
« En 10 ans, nous avons perdu 16 personnels, mais le travail à effectuer reste le même, avec le même nombre d’élèves », déplore un employé.
Selon Léonus Robur, délégué syndical CGTR, « depuis le transfert de compétences à la Région, notre régime indemnitaire a diminué ». Entre le personnel qui dépend de l’Éducation nationale et celui qui dépend de la collectivité, il y aurait environ 220 euros d’écart de salaire, pour le même travail à effectuer. Les manifestants dénoncent également l’absence totale de perspective de carrière. Vers 8h15, les TOS ont, eux, repris le travail tout en restant solidaires du mouvement lycéen.
Les jeunes du lycée Antoine Roussin mobilisés ont organisé un défilé, brûlant au passage quelques poubelles ici et là et empêchant toute circulation dans le secteur.
Ce mouvement de protestation spontanée a rassemblé jusqu’à 300 lycéens dans les rues de Saint-Louis. Le cortège a ensuite pris la direction de la Mairie de Saint-Louis, où une délégation espérait être reçue par le maire de la commune.
Plus de 700 jeunes défilent au Tampon
Au Tampon, la mobilisation s’est amplifiée également. Très tôt, les lycéens des 3 établissements que compte la commune se sont réunis devant le lycée Roland Garros. Escortés par la gendarmerie, ils étaient plus de 600 lycéens, selon l’UNL, à rejoindre le campus du Tampon vers 9h30.
Etudiants et lycéens, rassemblés, ont parlé d’une seule voix. L’ensemble des manifestants s’est organisé pour une opération escargot qui les a menés jusqu’à la Mairie du Tampon. Une délégation de 3 représentants de l’UNEF et 3 représentants de l’UNL a été reçue par le maire Paulet Payet, 2 adjoints et le directeur de Cabinet.
Alexis Chaussalet, représentant fédéral, rapporte, à la sortie de cette entrevue qui a duré une bonne demi-heure : « Le maire nous a écoutés. Il a même dit que c’était notre droit de manifester, qu’il nous comprenait et qu’il nous encourageait à le faire ».
En fin de matinée, les lycéens se sont peu à peu dispersés et, dans l’après-midi, des assemblées générales étaient prévues dans les établissements pour préparer la grande manifestation de jeudi.
Sophie Périabe
Le rond-point du Mac Do à Saint-Pierre bloqué
Les lycéens de Bois d’Olives ont aussi participé à la journée d’action d’hier. Après avoir envahi le rond-point Albert Barbot à Bois d’Olives, où des poubelles ont été incendiées, ils ont rejoint d’autres lycéens de Saint-Pierre au rond-point stratégique au niveau du restaurant Mac Donald. Pendant plus d’une heure, en fin de matinée, la circulation a été totalement bloquée. Chants et slogans ont rythmé la manifestation des jeunes plus motivés que jamais.
A midi, tout est rentré dans l’ordre, les jeunes ayant déserté les lieux, à la recherche de leur déjeuner.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)