Centrales du Gol et de Bois-Rouge

Les négociations aboutissent enfin

21 septembre 2004

Après avoir été longtemps au point mort, les négociations ont repris entre la direction et la CGTR hier. Pour cette reprise du dialogue, la SIDEC, maison-mère des deux centrales du Gol et de Bois-Rouge, avait dépêché dans l’île Jérôme Jahen, haut responsable du groupe pour mener les discussions.
Hier, en fin d’après-midi, tout le monde avait le sourire : les discussions ont abouti et la menace d’une grève s’éloigne donc.
Rappelons que les revendications avancées par la CGTR portaient sur deux points essentiels. En premier lieu, le versement au personnel d’une prime pour “travaux pénibles et salissants”, dans le cadre de l’application du statut des Industries énergétiques et gazières (IEG), dont relèvent les salariés des deux centrales.
Si, au départ, la CGTR réclamait une prime de 2.000 euros, un accord a été trouvé sur la base de 1.800 euros, alors que dans les dernières discussions, la direction locale estimait ne pas pouvoir aller au-delà de 1.500 euros. Pour la CGTR, c’est évidemment un sujet de satisfaction. D’autant que cette prime sera versée avec un effet rétroactif depuis janvier 2003.
Concernant l’autre revendication mise en avant par la CGTR, à savoir le recrutement au plan local d’un poste d’assistant de conduite pour la seconde tranche de production de Bois-Rouge, la question a été mise en suspens, en attendant que la justice, saisie sur cette affaire, se prononce.
Par la suite, et quel que soit le jugement rendu, l’affaire sera traitée directement par les instances paritaires au sein de l’entreprise.

S. D.


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