
C’était un 30 juin
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Réactions suites aux ordonnances gouvernementales
26 juillet 2005
Pour Jean-Pierre Técher du CLE, ’aujourd’hui, dire à un chômeur de chercher un emploi, c’est comme demander à une personne de trouver des pierres précieuses dans la ravine du Chaudron’. D’autres représentants d’associations pour la défense des chômeurs et des précaires s’expriment sur les mesures prises par Gérard Larcher, ministre de l’Emploi.
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o Maryse Dache, présidente du Comité des chômeurs du Port et des mal logés
Elle désapprouve "ce système de surveillance des chômeurs". Elle préconise "l’accompagnement individuel des personnes sans emploi en effectuant un bilan de compétence". Elle souligne les difficultés de ces personnes "pour l’obtention d’un premier entretien d’embauche. Il peut être reporté ou annulé pour des raisons diverses". Elle constate que "par le biais de ces nouvelles dispositions, les obstacles se multiplient pour les chômeurs. Le Contrat nouvelle embauche ne protège pas le salarié. À tout moment, il peut être licencié. Au lieu d’avancer, on recule", note-elle.
o Jean-Pierre Técher, président du Comité de lutte contre l’exclusion
En adoptant la voie des ordonnances, "le gouvernement muselle le Parlement", pour Jean-Pierre Técher. "Les personnes soucieuses du respect de la démocratie doivent s’élever contre de telles pratiques", insiste-t-il. "Les sanctions et les mesures prises à l’encontre des chômeurs sont injustifiées dans le contexte actuel. Aujourd’hui, dire à un chômeur de chercher un emploi, c’est comme demander à une personne de trouver des pierres précieuses dans la ravine du Chaudron", poursuit-il.
"Le Contrat nouvelle embauche, c’est de la foutaise. Une porte ouverte à tous les abus pour l’employeur. Le patron est comme un renard dans la basse-cour. Le salarié se retrouve sans protection face à l’employeur". "Ces mesures généraliseront la précarité", affirme-t-il. "Aujourd’hui, on veut rejeter les échecs des politiques de l’emploi sur les chômeurs", déplore-t-il. Il appelle "l’ensemble des acteurs sociaux à se mobiliser pour paralyser ces mesures".
o Samuel Mouen, président du Groupement des associations à vocation économique et sociale
"Le peuple a délégué son devoir de contrôle qui est exercé par les parlementaires à travers le Sénat et le Parlement. Le fait de passer par des ordonnances retire cet exercice de contrôle du peuple à travers ces parlementaires. Nous pouvons nous demander si en passant par ordonnance, du fait de l’urgence signalée, le Gouvernement n’irait pas à contre-sens de la volonté recherchée car il a mis en avant la notion de dialogue et de concertation. La discussion est coupée et la même personne propose tout", remarque-t-il.
Une nouvelle fois, "on s’attaque aux plus petits et aux plus démunis. On demande aux ASSEDIC d’être juge et partie. À tout instant, cet organisme peut pénaliser le demandeur d’emploi". "La notion de neutralité n’existe plus". "Une façon de montrer du doigt les chômeurs".
o Patrick Picardo, président du Mouvement actif départemental des idées universelles des militants.
Il constate "l’absence de discussion avec les partenaires sociaux, économiques, syndicaux et de débat parlementaires. Pour relancer l’emploi, il est primordial de relancer l’activité". "En accordant des subventions aux entreprises ou associations, on ne règle pas le problème du chômage", selon Patrick Picardo. Il déplore "l’absence de réflexion sur la relance de l’activité avec l’ensemble des acteurs sociaux réunionnais".
Jean-Fabrice Nativel
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