L’UNSA dit “non” au reste à charge de 18 euros

Les plus pauvres pénalisés

4 octobre 2005

L’UNSA condamne l’annonce, par le gouvernement, de l’institution d’un reste à charge de 18 euros par acte à partir de 91 euros.
Pour l’UNSA, il s’agit d’une mesure qui pénalisera tous ceux qui ne peuvent se payer une complémentaire santé.
L’échec programmé de l’aide à la mutualisation prévue par la loi du 13 août 2004 interdira à beaucoup de nos concitoyens de bien se soigner, notamment tous ceux qui ont des revenus qui se situent juste au-dessus du plafond CMU (minimum vieillesse par exemple).
Pour tous les autres, on assistera à un transfert de charges vers les mutuelles qui ne pourront que répercuter cette dépense supplémentaire sur leurs cotisations.
L’UNSA réaffirme son opposition à cette politique de gestion de l’assurance maladie qui revient à séparer les risques : les gros risques à la sécurité sociale, le petit risque aux complémentaires.


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