
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
21 mars 2007
Plus d’une centaine de pompiers a occupé hier, depuis le matin, le centre du SDIS, fermant les grilles et paralysant l’activité du centre administratif des Services d’incendie et de secours. Motif ? La colère des pompiers permanents devant les lenteurs mises à réaliser leur intégration comme pompiers professionnels, tandis qu’on leur parle d’un concours « qui n’est pas fait pour régler notre cas » disent-ils.
Ils ont déposé un préavis de grève illimitée et annoncent qu’ils occuperont les locaux jusqu’à pouvoir rencontrer les autorités.
Hier matin, les pompiers permanents qui dénoncent les lenteurs des politiques et du Département en particulier, dans la régularisation de leur situation, ont occupé la cour des locaux situés rue Monthyon. Ils en ont fermé les grilles et sont restés jusqu’à la fin de l’après-midi, laissant un groupe passer la nuit sur place. Ils annonçaient hier que l’occupation durerait jusqu’à ce que les autorités - Conseil général et Préfecture - les reçoivent.
La veille, après 17h, un groupe de permanents emmenés par Jean-Max Gangnant avait été reçu par le directeur du SDIS. L’entretien aurait tourné sur la demande des pompiers permanents d’intégrer la catégorie des pompiers professionnels par un examen d’intégration spécifique. Puis les pompiers sont passés à l’action.
Massés dans la cour du SDIS, ils protestaient principalement contre le « mépris » dont ils disent être la cible, principalement en raison de parcours professionnels qui très souvent sont atypiques, pour des raisons totalement indépendantes de leur volonté.
« Ils ont tellement fait pression, tellement humilié les créoles qu’aujourd’hui il faut régler le problème », disait hier Jean-Max Gangnant, après un aller et retour au Conseil général sans résultat. Ils sont déterminés à rester jusqu’à rencontrer les autorités, en particulier « ceux qui ont promis l’intégration » maintient Jean-Max Gangnant.
Dans la cour, les pompiers présents parlaient de leur carrière ; certains commentaient la façon dont ils ont été éliminés aux épreuves sportives des 7, 8 et 9 mars, dans le cadre d’un “concours” que certains présentent comme une voie d’intégration, voire comme la seule possible.
Les permanents expliquent que ce concours « ne les concerne pas ».
Jacky Nourry est caporal-chef au centre du Tampon : « Quand on est passé à la Fonction publique territoriale, on nous a dit qu’on nous garderait et aujourd’hui, on nous dit que ceux qui n’auront pas le concours seront reclassés. Mais où ? En décembre 2004, un conseil d’administration du SDIS a voté l’organisation d’un concours d’intégration. Qu’est-ce qu’on attend ? J’ai 45 ans, et on m’impose les mêmes épreuves sportives que des hommes de 25. Alors que les professionnels de mon âge qui font du maintien d’activité ont des épreuves avec des barèmes différents. On ne moque de nous. »
Jean-Hugues, caporal au Tampon également, est pompier depuis douze ans : « Tous ceux qui passent par le concours redeviennent sapeur 2e classe » souligne-t-il. Malgré cela, il s’est présenté aux épreuves sportives. Il a été éliminé à l’épreuve de natation « pour une seconde de trop ».
Pour tous, la cause du concours est entendue : il n’est pas fait pour eux. « C’est une question de barèmes et d’ancienneté », expliquent-ils.
Pascal et Alix, de Saint-André, notent que si le problème n’a pas trouvé sa solution « c’est par manque de volonté politique ». « Nou lé pa in serpiyèr la FPT i pran i trap i jèt ater kan i vé » dit un autre à propos de la dispersion évoquée dans les écoles, les services du Conseil général ou la DDE.
Enfin, tous soulignent que les formations mises en œuvre depuis leur intégration dans la Fonction publique territoriale (FPT) sont des formations de pompiers professionnels.
Le fait qu’on renâcle à leur reconnaître le statut correspondant à leur métier effectif est pour ces hommes et ces femmes d’horizon modeste une marque de mépris.
P. David
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Messages
21 mars 2007, 12:33, par nicolas de l’ouest
sans doute en cas de mobilisation contre un incendie, celui ci se propagera à une vitesse compatible avec les capacités physiques des pompiers ...
pour x pompiers virés du sdis pour non présentation au concours (ce qui ne veut pas dire incompétents), x pompiers compétents et ayant leur concours seront en place !
statistiquement, c’est du donnant donnant. d’un point de vue service public, ce sera mieux.
on pourrait d’ailleurs appliquer ce principe aux titularisations sans sur rémunération des titulaires sans concours faisant parti des personnels communaux...
De la place, que diable !