
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Mobilisation pour le Lundi de Pentecôte à La Réunion comme en France
12 mai 2005
Grèves et manifestations rythmeront bel et bien le Lundi de Pentecôte dans tous les secteurs où la journée sera travaillée au nom de la solidarité avec les personnes âgées et dépendantes. Les syndicats entendent ainsi marquer leur désaccord avec la remise en cause de ce jour férié, profitant de l’occasion pour en faire une nouvelle journée de mobilisation pour la défense des salaires, de l’emploi et du temps de travail. À La Réunion, un grand rassemblement est prévu à l’appel de l’Intersyndicale sur la place de la mairie de Saint-Pierre à partir de 9 heures. Une mobilisation soutenue notamment par le PCR.
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Les mouvements de grève concerneront tous les secteurs de la Fonction publique (Éducation nationale, Finances etc.), le gouvernement ayant décidé que les fonctionnaires travailleront ce jour-là, La Poste, ou encore les organismes sociaux. Les transports urbains seront également touchés, notamment à Paris avec un appel à la grève des syndicats de la RATP qui promet d’être bien suivi avec à la clé, une journée de galère pour les Franciliens et les Parisiens.
Les fédérations des transports ont également lancé un appel à la grève nationale pour les réseaux des villes de province.
Dans le privé, selon un relevé de la CGT, des préavis de grève ont été notamment déposés dans les secteurs de l’agroalimentaire, du commerce et des services, de la construction et de la métallurgie ou encore localement dans certaines banques, dont BNP-Paribas, et chez Total.
Des rassemblements sont également annoncés dans une quarantaine de départements, selon un relevé de la CGT datant de mercredi.
Dans l’Allier, trois rassemblements sont prévus lundi à Moulin, Vichy et Montluçon. Dans les Hautes-Alpes, les syndicats CGT, CFDT, UNSA, Solidaires (Sud) et FSU appellent à un "rassemblement festif" devant la préfecture à Gap.
À Marseille, les mêmes syndicats ainsi que FO appellent à défiler lundi entre le siège local du MEDEF (patronat) et la préfecture. On manifestera également lundi à Caen, Tulle, Chartres, Orléans, Cherbourg, Strasbourg, Le Mans, Rouen, Dieppe ou encore Le Havre.
Des pétitions en direction des élus locaux et des préfectures ont également été lancées dans de nombreuses régions pour réclamer le maintien du Lundi de Pentecôte férié.
Tout le monde ne sera toutefois pas logé à la même enseigne puisque, selon la CGT, les syndicats ont obtenu le maintien du lundi de Pentecôte férié dans plusieurs entreprises, notamment pour les salariés de Sanofi Aventis, de Shell et de la Société Générale.
Des collectivités locales ont aussi décidé que cette journée resterait fériée sans contrepartie.
Grève d’avertissement aujourd’hui à EDF et GDF
Les fédérations CGT, FO, CGC et CFTC des gaziers et des électriciens appellent les agents d’EDF et de GDF à une journée de grève et d’action ce jeudi pour défendre leur pouvoir d’achat et protester contre la suppression du caractère férié du Lundi de Pentecôte.
Le préavis déposé par les fédérations syndicales devait prendre effet à partir de mercredi soir à 21h jusqu’à jeudi soir à la même heure. Dans un communiqué commun, outre les arrêts de travail, les syndicats appellent à une "baisse de production significative" ou encore à l’occupation de certains sites, "tout ceci dans le respect de l’outil de travail".
Avec ce mouvement, les quatre fédérations exigent que les négociations salariales en cours donnent lieu à de "vraies avancées (...) pour mettre fin à la baisse du pouvoir d’achat des électriciens et gaziers tant actifs qu’inactifs".
Les quatre fédérations demandent par ailleurs aux directions d’EDF et de GDF de renoncer à supprimer le caractère férié du Lundi de Pentecôte dans le cadre de la journée de solidarité avec les personnes âgées et dépendantes.
Si jeudi soir "les employeurs continuent à rester sourds", les fédérations "proposent de faire également du 16 mai prochain une journée “entreprises mortes” avec des modalités à définir dans chaque unité".
Appel à la grève du SGPEN-CGTR
Le 16 mai, dites non ! Tous en grève !
Le secrétaire général du SGPEN-CGTR, Patrick Corré, nous a fait parvenir le communiqué suivant :
Ni élèves, ni enseignants, ni personnels Atoss dans les établissements : grève totale !!!
Le 16 mai, Lundi de Pentecôte, le gouvernement a pris la décision d’imposer une journée de travail gratuite aux salariés du public et du privé.
Cette décision participe à la remise en cause de la réduction du temps de travail et des accords sur les jours fériés. Ainsi, le temps de travail annualisé passe de 1600 à 1607 heures !
Elle s’inscrit dans une logique de recul des salaires.
Elle répond aux exigences du patronat de se désengager du financement solidaire de la protection sociale.
Les propos démagogiques sur la nécessaire solidarité ne changeront rien à la réalité. Non seulement les personnes âgées n’en profiteront pas, mais les premiers bénéficiaires seront les employeurs et le budget de l’État qui bénéficiera de millions de journées gratuites. Ce n’est pas de la solidarité, c’est de l’arnaque !
Les moyens les plus efficaces pour répondre durablement au financement de la dépendance, dans le cadre de la protection sociale sont à rechercher dans :
- Le développement de l’emploi,
- L’augmentation des salaires,
- La fin des exonérations patronales...
Ce n’est pas aux salariés de faire les frais de l’incurie du pouvoir en matière de politique de santé !
Dans ces conditions, le SGPEN-CGTR appelle ses syndiqués et l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, à La grève ce lundi 16 mai et à participer massivement à la manifestation qui aura lieu sur Saint-Pierre à 9h00. Un préavis a été déposé.
P.S.R. contre la suppression du Lundi de Pentecôte férié
"Une journée pour les patrons"
La loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgée et handicapées a supprimé un jour férié, le Lundi de Pentecôte. En contrepartie de cette journée de travail supplémentaire une contribution fiscale de 0,30% est prélevée sur la masse salariale des entreprises.
C’est pour PSR une énorme supercherie pour baisser le coût du travail. René Junker explique : "une journée de travail non rémunérée représente une baisse de 0,50% du salaire annuel, la contribution reversée par les entreprise est de 0,30% du salaire. Une journée de travail génère plus de 6 milliards d’euros de valeur ajoutée, les entreprises ne reversent que 2 milliards d’euros. Raffarin n’offre pas une journée de travail gratuit aux personnes âgées et handicapées mais aux patrons."
Le C.N.G.A. demande le rétablissement du lundi férié
Le CNGA (Conseil national des groupes académiques) réitère son opposition à la suppression du Lundi de Pentecôte et (...) demande à nouveau le rétablissement du jour férié dès 2006, et "pourquoi pas dès cette année 2005, ce qui n’est pas impossible techniquement, puisque le Parlement, encore en session, peut abroger une loi".
Il attire également l’attention sur le fait que les enseignants, qui ne bénéficient ni d’ARTT ni d’aucune possibilité d’aménager leur emploi du temps à leur guise, seront dans l’obligation d’assurer leurs cours le lundi 16 mai 2005 sous peine d’être considérés comme grévistes, c’est-à-dire de se voir prélever par l’État 1/30 de leur traitement mensuel, ce qui serait un comble pour une journée de travail non rémunérée !
Il souligne en outre que faire travailler des enseignants, éventuellement sans élèves (cf. les mots d’ordre d’une association de parents), coûte de l’argent à l’État et voit mal, dans ces conditions, le bénéfice à tirer pour les personnes âgées.
En conséquence, le CNGA incite ses adhérents et sympathisants à manifester à qui de droit leur opposition à cette suppression d’un jour férié, mais leur déconseille de suivre les mots d’ordre de grève lancés par certains syndicats.
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