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Nouveau rassemblement au Rectorat ce matin
11 décembre 2007, par
Près de 120 emplois qui arrivent à terme en janvier, plus 223 en juillet 2008. Au total, ce sont 1.200 emplois précaires administratifs et TOS (Techniciens et Ouvriers de Service) des collèges et lycées qui ne seront plus renouvelés ou bien remplacés par d’autres emplois précaires. La mobilisation syndicale s’est élargie, soutenue par des chefs d’établissement et des parents d’élèves. Signe de la détermination de l’intersyndicale, un nouveau rassemblement ce matin devant le Rectorat pour demander un moratoire sur les fins de contrats.
Les précaires de l’Education nationale ne lâchent rien. Cette 7ème semaine de mobilisation commence avec un nouveau rassemblement ce matin devant le Rectorat à l’appel d’une dizaine d’organisations syndicales (SGPEN-CGTR, FSU, SGPEN-CFDT, FO, SAIPER, SNETAA, SUD Education, SE-UNSA, SCENRAC-CFTC, SAFPTR) et avec le soutien des parents d’élèves de la FCPE. Par ailleurs, il faut s’attendre à des grèves ou des débrayages dans les collèges et les lycées pour soutenir les 1.200 précaires de l’Education nationale (550 administratifs et 650 TOS) qui risquent de se retrouver sans emploi pour une partie d’entre eux dès la fin de l’année. Loin de s’essouffler, le mouvement a pris de l’ampleur, les précaires réussissant à rallier à leur cause des chefs d’établissement pourtant soumis au devoir de réserve, des enseignants et des politiques, qu’ils soient conseillers régionaux, généraux ou maires. Un regain de forces, qui ranime la détermination de l’intersyndicale, prête à poursuivre la mobilisation tant qu’aucune solution valable ne leur sera proposée. Dans l’immédiat, l’intersyndicale demande au Recteur de s’engager avant le 19 décembre pour un moratoire sur les fins de contrats et d’adopter ensuite une stratégie d’intégration de ce personnel à des postes pérennes.
Fin octobre, le Conseil régional avait voté à l’unanimité une motion de soutien aux personnels précaires, demandant l’organisation en urgence d’une table-ronde et interpellant l’Etat pour n’appliquer aucun licenciement, de procéder même à un rattrapage en postes de TOS. La semaine dernière, la Région a réitéré son soutien en recevant les syndicats. Quant au Conseil général, la Présidente s’est également prononcée pour l’ouverture du dialogue avec le Préfet, le Recteur et les collectivités pendant la séance plénière. Mais à ce jour, aucune décision n’a suivi ces prises de position. « On nous balade tous les jours, on apprend que les ministères ne sont pas au courant de la situation, alors même que les élus locaux savent », commente Christian Picard. L’intersyndicale demande que le Préfet et le Recteur cessent de se renvoyer la responsabilité pour l’organisation de la table-ronde. Sinon, ils s’exposent à une situation qui risque de dégénérer. Pour Patrick Corré, « on assiste aujourd’hui à plus qu’une effervescence. L’État ne contrôle plus ses chefs d’établissement, le Rectorat est même dans l’impossibilité de dire dans quel état est la mobilisation dans les collèges et les lycées ».
Arrêter le recours à la précarité
D’autres établissements scolaires ont décidé de suivre l’exemple du Port. C’est le cas de 3 lycées de poids, ceux de la cité scolaire du Butor. Les proviseurs de Leconte de Lisle, de Lislet Geoffroy et de Rontaunay font ainsi part de leur « plus vives inquiétudes » au Rectorat pour l’année prochaine. « Afin de faire face à l’accroissement des charges administratives et de compenser parfois des suppressions de postes, écrivent les chefs d’établissement, nous avons été conduits à employer, au sein de nos services, des personnes en contrats aidés dont certaines, parfois en place depuis de longues années, ont pris en charge des dossiers spécifiques qu’elles maîtrisent complètement. La fin annoncée de ces contrats subventionnés réduit la force de travail administrative des lycées à ses seuls personnels titulaires, ne permettrait plus à la fois d’assurer les nécessités du fonctionnement du service public et de répondre à toutes les demandes institutionnelles ».
Les parents d’élèves sont pour le moment représentés par la FCPE, qui lance un appel aux autres associations et qui a alerté l’instance nationale.
Ce soutien aux personnels précaires traduit une opposition à la politique de restriction budgétaire pour l’Education nationale, et plus largement pour le service public. L’Etat ne remplacera pas le départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux. Pourtant, les syndicats rappellent que l’Académie de La Réunion fonctionne pour moitié grâce aux personnels précaires et qu’il s’agit de l’Académie qui est la plus retard en matière de rattrapage de postes d’encadrement. Dans ce contexte, les personnels précaires, qui, pour certains, travaillent depuis des années dans les lycées et collèges, sont devenus indispensables au bon fonctionnement des établissements. Sans eux, ce sont moins de personnels dans l’administration, pour l’accueil, la salubrité des locaux, en moyenne 2 surveillants par établissement.
Pour un vrai plan de rattrapage
Au lieu de procéder à un vrai plan de rattrapage, l’Etat veut continuer à recourir aux emplois précaires, grâce à une drôle de logique qui consiste à se séparer des personnels maintenus dans un statut précaire depuis des années, pour renouveler son vivier de salariés précaires avec des contrats encore plus courts, de 6 mois.
L’Etat est loin de donner l’exemple sur la façon de traiter les employés. Christian Picard assure que de nombreux cas sont aujourd’hui portés devant la justice pour mettre l’Etat face à ses obligations de respect du droit du travail. « Certains continuent à travailler alors qu’ils n’ont pas de contrats signés depuis plus d’un mois, d’autres n’ont pas reçu de préavis de licenciement, le droit aux stages n’a pas été respecté... », énumère-t-il. Et cela fait 14 ans que les syndicats tirent la sonnette d’alarme. L’État se retrouve aujourd’hui au pied du mur, et pour le moment, reste imperturbable. Dans un département où le taux de chômage est excessif, il n’a jamais démontré sa volonté de former les agents précaires pour un accès au cadre d’emploi statutaire, voire pour une reconversion vers le privé. L’État en avait pourtant l’obligation.
Edith Poulbassia
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