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Social : manifestation des CES et CEC à la préfecture
30 novembre 2005
À l’appel du SGPEN-CGTR et de l’UNATOS-FSU, une cinquantaine de personnes ont occupé hier une partie des locaux de la préfecture. Les manifestants protestaient contre le non-renouvellement des contrats des agents de l’Éducation nationale employés en CES ou CEC. Ils ont été évacués manu militari par la police.
"Nou lé pa plis, nou lé pa moin, respekt anou". Le slogan amplifié par l’écho résonnait au premier étage des bâtiments de la préfecture hier en tout début d’après-midi. C’est dans ces locaux annexes de l’administration préfectorale que se trouvent notamment au rez-de-chaussée le service des cartes grises et à l’étage le Bureau électoral. Les manifestants ne sont pas venus en force. Ils était une cinquantaine, mais ils donnaient de la voix et cela s’entendait.
"700 personnes vont se retrouver au chômage d’ici le 31 décembre prochain. Ce n’est pas acceptable", s’insurge Patrick Corré du SGPEN-CGTR. Ce sont une nouvelle fois des agents en contrat précaire pour l’Éducation nationale qui sont en cause.
Selon Patrick Corré, l’avenir semble surtout bouché pour 550 d’entre eux. Employés en CES (Contrat emploi solidarité) et en CEC (Contrat d’emploi consolidés), leurs contrats arriveront à expiration au 31 décembre 2005, date à laquelle ces 2 dispositifs d’emplois aidés seront supprimés par l’État. Ils seront remplacés par les Contrats d’accompagnement à l’emploi (CAE) et les Contrats d’avenir (CAV). "Logiquement, les salariés en fin de CES et de CEC devaient être basculés sur ces nouveaux dispositifs. Mais jusqu’à présent, rien n’a été signé. La date limite pour signer ces contrats est même dépassée puisqu’elle était fixée au 22 novembre dernier", note le syndicaliste. Il ajoute que pour les 150 autres salariés en contrat précaire, les choses se présentent un peu mieux. "Ils sont en CIA (contrat d’insertion par l’emploi) et dépendent à ce titre du Conseil général qui devrait leur faire signer un nouveau contrat", estime-t-il.
Visiblement déterminés, les manifestants se sont enfermés dans le bâtiment vers 14 heures 15, mais une porte située à l’arrière des locaux est restée ouverte. Les policiers et le directeur de Cabinet du préfet, Jean-François Colombet, sont passés par là. Les négociations avec les dirigeants syndicaux sont restées vaines. "Nous ne voulons rien casser, nous ne voulons agresser personnes. Nous sommes là uniquement parce que nous voulons travailler. Nous ne sortirons pas", disait Patrick Corré. Les manifestants s’asseyaient sur le sol en se tenant les bras pour former des chaînes. "Les policiers seront obligés de nous porter pour nous faire sortir", notaient les syndicalistes.
C’est effectivement ce qui s’est passé à 15 heures 20. Après les 3 sommations d’usage, les policiers sont intervenus. Ils ont porté pour certains, traîné sur le sol pour d’autres, les manifestants hors des locaux. Manu militari mais sans affrontement.
5 minutes plus tard, les lieux étaient vides. Les salariés en grève ont manifesté quelques instants dans la rue. La manifestation s’est ensuite dispersée. "Mais nous reviendrons, nous occuperons d’autres bâtiments administratifs. Il n’y aura pas de trêve des confiseurs", prévenait Patrick Corré.
Le SNES soutient les actions des précaires
Dans un communiqué diffusé hier, "la section académique du SNES-FSU apporte un soutien total aux actions engagées par les personnels contractuels exerçant des fonctions de TOS, à l’appel de l’UNATOS-FSU et du SGPEN-CGTR, dans la bataille qu’ils ont engagés pour obtenir le renouvellement de leurs contrats".
"Compte tenu de la pénurie en personnels titulaires TOS (environ 600 précaires pour 1.250 TOS titulaires), il est évident que sans ces personnels précaires la plupart des établissements scolaires seraient dans l’incapacité de fonctionner normalement, il est donc inadmissible d’envisager leur disparition", affirme le SNES Réunion qui "appelle donc toutes ses sections locales à marquer - sous des formes à déterminer dans chaque établissement - leur solidarité avec ces personnels".
SNAEN-UNSA : préserver la sécurité des TOS
Le SNAEN a interpellé le recteur de l’Académie de La Réunion concernant les conditions de travail des personnels techniciens et ouvriers de service par un courrier daté du 28 novembre :
"Nous constatons depuis plusieurs semaines que le remplacement des personnels TOS en situation de congés maladie, maternité ou autre, n’est pas systématiquement effectué. Ceci, entre autres, par manque de budget et dernièrement par ordre du Ministère n’autorisant qu’en cas d’extrême nécessité le recours aux personnels contractuels pour le mois de décembre.
Cette situation amène les personnels à travailler dans l’urgence et quelques fois au détriment des règles élémentaires d’hygiène et de sécurité.
Compte tenu de la situation que connaît La Réunion face à l’épidémie de chikungunya, provoquant de nombreux arrêts maladie, il nous paraît opportun que des dispositions soient prises afin d’assurer la continuité du service public. Dans le cas contraire, et à partir du moment où les conditions de travail ne sont plus réunies pour garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène et de sécurité concernant les élèves, nous cesserons tout travail ou production."
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