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Conflit à France Télécom
2 juin 2007
Après une journée de grève unitaire jeudi, l’Intersyndicale CFDT-CFE/CGC-CGT-FO-SUD des postes et télécommunications espèrent que la direction de France Télécom sera disposée à écouter leurs revendications lundi en Comité d’Entreprise. La grande question reste de savoir si les salariés auront suffisamment de poids pour renverser la vapeur qui conduit l’entreprise à supprimer des emplois et à délocaliser ses services.
Au niveau national, France Télécom a dernièrement annoncé la suppression de 22.000 postes. Lundi, en Comité d’Entreprise, la direction locale devrait préciser les répercussions de cette réduction d’effectifs à La Réunion.
« Beaucoup d’intérimaires et de "contrats Mac’Do" »
Pour l’Intersyndicale, cette gestion salariale est d’autant plus inacceptable que l’entreprise bénéficie d’une part, des exonérations de charges de la LOPOM qui devraient l’obliger à rendre des comptes quant à l’utilisation des fonds publics et que d’autre part, d’un chiffre d’affaires très confortable. Néanmoins, si le business des télécommunications est fleurissant, comme beaucoup d’autres opérateurs, France Télécom développe la délocalisation de ses services comme les plates-formes téléphoniques gérées par une main d’oeuvre étrangère meilleure marché. Cette logique concurrentielle qui s’affirme a déjà fait ressentir ses effets au niveau des conditions de travail des agents de la direction qui ont plus de missions à charges avec moins de moyens. Pour Christine Nicol, déléguée CFDT, la qualité des services en pâtit également. L’Intersyndicale dénonce en outre une « gestion arbitraire de la Direction envers les salariés. » Le personnel qui enregistre le plus d’ancienneté est poussé au départ, et pressé de quitter l’entreprise. Proposition de départ négocié, mutation à un autre poste pour dresser ensuite un constat d’incompétence, course au rendement...
« On ne peut pas accepter ce type de pressions, de voir nos collègues qui après plus de 20 ans d’ancienneté se retrouvent en longue maladie, explique Christine Nicol. Avec la pyramide des âges et le coût de la masse salariale, il est plus rentable d’embaucher des contrats de qualification ou des jeunes sans expériences. » Si les syndicats sont parvenus à faire diminuer le taux de précarisation au niveau de la maison mère, en revanche, dans les agences, sur les plateaux, la déléguée CFDT constate qu’ « on retrouve beaucoup d’intérimaires, de CDI à temps partiel que j’appelle des "contrats Mac’Do" et à qui l’on demande d’assurer les fermetures, les horaires les plus ingrats. Le prétexte est qu’on permet aux jeunes d’acquérir une expérience professionnelle. Pour les étudiants peut-être à la rigueur, mais La Réunion compte suffisamment de chômeurs pour que l’on crée de vrais postes. »
La réunion de CE de lundi promet donc d’être agitée, d’autant que la Direction ne s’est pas montrée jusque là favorable au dialogue, à la négociation. « On espère qu’elle viendra dans une démarche constructive, car si nous nous déplaçons, c’est au minimum pour être écouté. On ne vient pas pour du formalisme. Si c’est le cas, il n’y aura pas de CE et la Direction devra s’en expliquer à Paris. »
Stéphanie Longeras
Au carrefour des conditions salariales
Une large partie des salariés du carrefour de Sainte-Clotilde se mettait en grève hier, pour dénoncer des exactions de la direction. A la veille de la Fête des mères, et alors que le chiffre d’affaires de Carrefour est appelé gonflé de manière notoire, l’intersyndicale CFDT/CGTR/FO réussit un bon coup de force. Les salariés contestaient l’autoritarisme de leur direction, du manque de respect envers le personnel, ainsi que des conditions de travail exécrables qu’ils doivent supporter. C’est sûr, il est plus facile d’engranger des fortunes, sur le dos des consommateurs, tout en laissant de côté le contexte de travail des employés. Les grévistes déploraient une mauvaise gestion de la réception des marchandises. Attention consommateurs !
Par ailleurs, quoi de plus révoltant que de savoir que des employés qui travaillent depuis de longues années gardent une paie minimum, sans évolution salariale. Alors à qui profite tout cet argent ?
W. T.
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