
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Négociation obligatoire des salaires du BTP
11 avril 2006
Les syndicats du BTP ne laisseront pas cette année courir les négociations. Si aujourd’hui, pour la 3ème réunion de négociation annuelle des salaires, le patronat ne fixe pas la base de discussion à hauteur de l’inflation, l’Intersyndicale CGTR, CFTC, FO et CFE-CGC du BTP suspendra la séance. ’Nous prendrons nos responsabilités et irons vers les salariés’, soutient Alain Naillet, secrétaire général de la CGTR-BTP.
Quinze jours après le début des négociations salariales entamées le 23 mars, les syndicats du BTP se fédèrent (à l’exception de la CFDT) pour demander au patronat une augmentation de salaire décente qui prenne en compte la baisse du pouvoir d’achat mais aussi les bénéfices des entreprises du secteur.
"Une insulte aux salariés"
"Il y a un manque de respect envers les salariés du bâtiment qui demandent un salaire honorable", explique René Anella, président de la CFTC-BTP. Si les 10% de base de négociation fixés par l’Intersyndicale ont eu l’effet d’un électrochoc chez le patronat qui a pris la colère, crié à l’irresponsabilité, en revanche, sa proposition dérisoire de 0,8% d’augmentation frise quant à elle l’indécence, avec un taux d’inflation de 2,85% fin 2005 et de 3% au 1er février 2006. "C’est une insulte aux salariés", soulève Jean-Max Dagard, représentant syndical de FO. Rapport de la FRBTP en main, l’Intersyndicale se demande bien comment le patronat pourrait contester la bonne santé du secteur qui enregistre 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires rien que sur 9 mois de l’année 2005. Loin de contester, le patronat reconnaît les importants profits réalisés au cours des 3 dernières années, mais la CAPEB (siège des chefs d’entreprise) prive, cette année encore, les syndicats des données relatives aux bénéfices des entreprises du secteur. C’est son droit, "nous n’allons pas rentrer dans les tergiversations", poursuit Alain Naillet. C’est donc à partir des données transmises par les experts comptables syndiqués des entreprises les plus importantes que l’Intersyndicale arrive à une estimation de 74,9 millions d’euros de résultat brut d’exploitation pour le secteur. "C’est à partir de ce résultat que nous avons fixé la base à 10%, soit 1 euro de l’heure en plus pour un ouvrier et 1,52 euros pour un maître ouvrier... Si le patronat conteste, qu’il nous amène les chiffres que l’on demande", soutient Alain Naillet. Cartes sur table.
Pas des smicards
La patronat, qui à la seconde réunion n’avait toujours pas présenté de contre proposition, tente bien de justifier une année en cours difficile mais c’est sans parler des travaux déjà planifiés pour celles à venir. "On essaye de tromper les salariés avec le chikungunya, la route du littoral, mais si le patron est pénalisé, les salariés aussi. On ne peut pas accepter cette argumentation", défend Jean-Max Dagard, rappelant que la TVA du secteur a été maintenue à 5% au profit des entreprises. Pour Lucet Mofy de la CGC, la méthode de négociation est elle aussi à revoir. L’augmentation de salaire ne doit plus dépendre uniquement de l’indice des prix à la consommation, mais aussi des bénéfices réalisés par le secteur. "Si l’on ne discute que sur l’inflation, on écrase les grilles de salaires pour se rapprocher du SMIC", poursuit Alain Naillet. "C’est grave. On ne peut pas assimiler les salariés du BTP à des smicards. Leurs formations et compétences ne voudraient plus rien dire". Le patronat dépasse juste le barème pour ne pas être hors la loi, mais la volonté de payer le moins possible est bien là, motivée par une politique d’aides et d’exonérations.
"Salaires de la peur"
Il aura fallu 12 réunions l’année dernière pour parvenir à une augmentation (+2,85% pour la grille des 35 heures et +4% pour celle des 39 heures) uniquement soutenue par la CFDT. Pour René Anella, "on ne peut pas laisser les choses durer. Il n’y a pas d’effet rétroactif. C’est frustrant de voir que systématiquement, le patronat n’affiche pas de volonté de négocier, de discuter sur ses bénéfices. On ne peut plus tolérer cette manipulation. Les jeunes ne pourront pas avancer dans l’avenir avec ces salaires de la peur, et ceux qui approchent de la retraite auront une misère après une vie de travail". L’Intersyndicale appelle donc les salariés à rester vigilants et le patronat à proposer des bases de discussion respectables, au minimum à partir du taux d’inflation.
Estéfani
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