
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
7 juin 2005
Des syndicats dénoncent la décision du ministre de l’Économie, Thierry Breton, de céder 6% à 8% du capital de France Télécom, entreprise dont il était P-DG jusqu’à sa nomination à Bercy le 25 février.
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"Cet acte est une nouvelle trahison de M. Breton, ancien président de France Télécom, qu’il a quittée en pleine restructuration sans que la stratégie financière qu’il a initiée ne se soit avérée positive dans le temps", accuse la fédération Force ouvrière de la communication.
"Arrivé depuis peu au Ministère des Finances, M. Breton vend les bijoux de famille pour relancer l’action gouvernementale", écrit le syndicat dans un communiqué intitulé "France Télécom : grande braderie de printemps".
FO-Communication, qui parle aussi de "pillage de France Télécom", estime que cette nouvelle baisse de la participation de l’État dans le capital de l’entreprise "fragilise encore davantage la situation des fonctionnaires qui représentent plus de 80% de (son) effectif" et l’expose "aux appétits financiers internationaux".
Le syndicat confirme l’appel à la grève qu’il a lancé pour mercredi, de même que Sud-PTT et la CGT. Le Comité central d’entreprise de France Télécom doit examiner ce jour-là un projet de réorganisation de l’entreprise.
Pour Sud-PTT, la décision du gouvernement "enfonce encore davantage l’ex-opérateur public dans la privatisation" après la cession d’environ 10% de son capital par l’État en septembre.
Cette opération avait fait passer la participation de l’État dans le capital de France Télécom sous la barre des 50%.
La nouvelle cession, dont le gouvernement attend au moins 3,5 à 4 milliards d’euros de recettes, fera tomber la part de l’État à 33% ou 35%. "La mainmise des marchés financiers qui dictent déjà leur loi sur tous les choix stratégiques de France Télécom, se voit encore renforcée", estime Sud-PTT.
"Politique de gribouille"
La CFDT s’oppose pour sa part dans un communiqué à "une logique de pure trésorerie".
"Pour renflouer ses caisses (...), l’État choisit la solution la plus facile et rapide", écrit le syndicat qui dénonce une vision "cynique" et "opportuniste", en dehors de "toute stratégie industrielle et financière à long terme".
"On continue l’ouverture de France Télécom sans avoir de vrai projet industriel", a déclaré de son côté le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre, Dominique de Villepin.
Il a rappelé qu’une filiale de France Télécom, Equant, délocalisait une partie de ses activités en Inde, "en particulier des emplois qualifiés".
"Si l’État veut donner des réponses face aux craintes des salariés vis-à-vis des délocalisations, qu’il commence par imposer aux entreprises dont il est actionnaire de ne pas avoir une politique de ce type-là", a-t-il déclaré. La délocalisation d’Equant "est inadmissible dans une entreprise où l’État est l’actionnaire principal".
Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT, a dénoncé sur BFM la "politique de gribouille" consistant à "vendre les bijoux de famille".
"C’est un État qui, aujourd’hui, est financièrement aux abois et qui vend une série de ses actifs ; ce n’est pas une politique qui nous paraît satisfaisante", a-t-il dit.
Selon Bercy, le gouvernement consacrera le produit de cette nouvelle cession de titres de France Télécom au désendettement de l’État et au financement de projets de l’Agence pour l’innovation industrielle et de l’Agence de la recherche.
An plis ke sa
o La CFDT pour un "véritable pacte social"
Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, propose à Dominique de Villepin un "véritable pacte social" avec 4 priorités pour lutter contre le chômage et la précarité.
"Nous proposons de construire un véritable pacte social avec quatre priorités : l’emploi et la lutte contre le chômage et la précarité, l’insertion des jeunes, la protection sociale et la lutte contre la pauvreté", a-t-il réaffirmé avant son entrevue avec le Premier ministre.
o 71% des électeurs socialistes opposés à l’éviction de Fabius
Un fossé sépare les électeurs potentiels du Parti socialiste ayant voté "oui" de ceux ayant voté "non" au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, selon un sondage BVA pour "Libération" de lundi. On note néanmoins que 71% de l’ensemble étaient opposés à l’éviction de Laurent Fabius de la Direction de la Formation et que 54% souhaitent le retour de Lionel Jospin.
Pour ce qui est de la sanction décidée par le parti samedi à son encontre, seuls 24% des électeurs potentiels du PS s’y déclarent favorables (38% de "ouistes", 11% de "nonistes").
L’enquête a été réalisée les 3 et 4 juin auprès de deux échantillons de population ; l’un de 963 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas ; l’autre, de 754 électeurs potentiels du Parti socialiste recrutés préalablement dans deux échantillons nationaux représentatifs interrogés les 3 et 4 juin.
o Les Suisses approuvent les accords de Schengen et de Dublin
La Suisse, qui n’est pas membre de l’Union européenne, a approuvé par référendum une éventuelle adhésion aux accords de Schengen abolissant les contrôles systématiques aux frontières.
La participation a atteint 55,9%.
Les accords de Schengen consacrent la suppression des contrôles systématiques aux frontières sauf pour les marchandises et dans les aéroports. Il permet aussi d’accéder à la banque de données commune d’avis de recherche (SIS) et à la banque de données sur les visas (VIS).
À la satisfaction des voyagistes suisses, l’accord étendra également à la Suisse le visa touristique unique. Il garantira en outre le secret bancaire.
o Assouplir le Code du travail...
Le président du Sénat, Christian Poncelet (UMP), a invité le nouveau Premier ministre à décoder le "message complexe" adressé par les Français. Pour le président de la haute assemblée, les Français réclament ainsi "plus d’emplois, ce qui nécessiterait par exemple d’assouplir le Code du travail".
o Assouplissement du Code du travail...
Le président du MEDEF, Ernest-Antoine Seillière, a déclaré mercredi sur les ondes de RTL : "La priorité à l’emploi nous convient à fond, à condition que l’on prenne les mesures qui s’imposent", a déclaré le patron des patrons. Et d’appeler à "agir", via un "assouplissement du Code du travail", ou encore la création d’un CDD de 3 ans pour les plus de 55 ans, reprenant l’antienne sarkozyste sur "le modèle social français" sur lequel "il faut agir".
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