
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Réforme des retraites des fonctionnaires outre-mer
25 septembre 2008, par
Quand un gouvernement n’a pas de réponses à apporter aux attentes des citoyens en matière d’emploi, de salaire, de condition de travail, de pouvoir d’achat, etc... Que fait-il ? Il stigmatise une catégorie de travailleurs, s’en prend à ses acquis, pour mieux niveler la société par le bas et rendre injustifiée toute forme de revendication. C’est ce que les syndicats veulent éviter, en défendant les majorations de retraite des fonctionnaires en Outre-mer le 2 octobre à 10h, devant la Préfecture. Tous les Réunionnais sont invités à manifester.
L’annonce récente d’Yves Jégo de soumettre le 15 octobre au Conseil des ministres le projet de suppression des majorations de retraite des fonctionnaires d’ici 20 ans ne réjouit pas les syndicats. A l’issue d’une réunion lundi dernier, l’interfédérale CFDT, CFTC, CGTR, FO, FSU, Solidaires, UNSA a décidé de riposter le 2 octobre avec le droit de grève. Rendez-vous est fixé à 10h devant la Préfecture. « C’est un appel à l’ensemble des actifs, pas seulement les retraités. Pour le moment, le gouvernement s’attaque aux plus faibles, mais tout le monde sera concerné », affirme Jean-Claude Bénard (Solidaires). Qu’on ne s’y trompe pas. Pour les syndicats, la fonction publique d’Etat sert en ce moment de bouc émissaire, ce qui permet au gouvernement de se décharger des vrais problèmes d’inégalité. « Le gouvernement n’a pas de réponse à la question des salaires. Il s’attaque donc à une catégorie de travailleurs », souligne Corinne Ramoune (CGTR), avant de prévenir que le mouvement de grève pourrait prendre de l’ampleur : « En 1997, le mouvement ne s’est pas arrêté à une journée, nous sommes prêts à nous défendre jusqu’à ce que mort s’en suive ».
Des économies à tout prix
Pour l’interfédérale, il n’y a pas eu de consultation préalable à une telle réforme, alors qu’Yves Jégo se rend régulièrement à La Réunion. La rencontre organisée le 16 septembre à Paris avec le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer n’a pas laissé de place à la négociation. Les syndicats ont un délai d’un mois pour apporter des propositions, mais « tant qu’un différentiel fiable des prix n’est pas établi entre la Métropole et La Réunion, nous sommes contre toute réforme », soutient Erick Chavriacouty (SE-UNSA). Jean-Claude Bénard (Solidaires), présent à cette réunion à Paris, rapporte ainsi les propos d’Yves Jégo : « Nous ne pouvons pas nier le différentiel Réunion-Métropole, mais je n’ai pas d’outil pour le mesurer ». Une déclaration qui irrite l’interfédérale, d’autant plus que l’Observatoire des Prix et des Revenus existe depuis plus d’un an.
Comme le souligne Marie-Hélène Dor (FSU), rien ne justifie la réforme, telle qu’elle est annoncé en ce moment. Comment est en effet calculé le plafonnement de l’indemnité temporaire de retraite à 8.000 euros pour les dix premières années (2009-2018) ? Pourquoi faut-il justifier d’au moins 15 ans d’exercice en Outre-mer pour prétendre à l’ITR ? « L’objectif semble bien de faire des économies à tout prix », constate la syndicaliste.
A La Réunion, 20.748 fonctionnaires sont concernés par la réforme. 7.005 risquent un plafonnement de la majoration de retraite dès janvier 2009. Les majorations de retraite seraient ainsi plafonnées à 8.000 euros pendant 10 ans, avant de décroître et disparaître jusqu’à 2028.
Pour l’Etat, l’indemnité temporaire de retraite a un coût : 395 millions d’euros. Le secrétaire d’Etat a annoncé que cette somme viendrait alimenter un fonds de développement outre-mer, mais les syndicats n’y croient pas. La moitié ira dans les caisses de l’Etat, le reste, au mieux, sera partagé entre tous les territoires d’Outre-mer. Mais rien n’est moins sûr. Il y a quelques années, la suppression de la prime d’éloignement n’avait rien rapporté à l’Outre-mer. L’Etat l’avait pourtant garanti.
Edith Poulbassia
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