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1er Mai : Nicolas Sarkozy veut fêter le « vrai travail »
27 avril 2012
Deux jours après le premier tour de la présidentielle, le président sortant Nicolas Sarkozy a suscité la polémique en annonçant qu’il organiserait le 1er Mai, jour de la traditionnelle fête syndicale, un « grand rassemblement » sur le Champ de Mars à Paris pour fêter le « vrai travail ». Des propos décriés par les organisations syndicales en métropole, mais aussi à La Réunion.
« Le 1er Mai, nous allons organiser la fête du Travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas, on puisse gagner plus que quand on travaille ». Voici ce qu’a déclaré, en substance, Nicolas Sarkozy à la presse ce mardi 24 avril 2012.
Une annonce qui a immédiatement provoqué un tollé à gauche, le Parti socialiste s’en prenant au bilan du président sortant sur le chômage, tandis que d’autres accusent Nicolas Sarkozy de vouloir ratisser les terres du Front national.
Du côté des syndicalistes, on critique aussi largement cette déclaration du président sortant. « C’est quoi déjà le “vrai travail” ? », s’interroge Jean-Pierre Rivière, secrétaire général de la CFDT à La Réunion. Selon lui, cette annonce prouve « le peu de considération que le président et ses proches portent aux travailleurs ». Il souligne : « Nicolas Sarkozy est en confrontation avec les organisations syndicales depuis un moment, il poursuit sur sa lancée. Et comme on est dans un contexte d’entre deux tours, je pense aussi que c’est un candidat qui cherche à récupérer des voix ».
Pour sa part, Christian Picard, secrétaire général de la FSU, estime que les propos de Nicolas Sarkozy sont « une véritable provocation envers les salariés ». « Le 1er Mai est pour moi l’occasion de défendre la valeur du travail, de redonner aux salariés une reconnaissance de leur statut social, et de permettre aux demandeurs d’emploi d’avoir une autre vision de l’avenir, parce que celle d’aujourd’hui est dégradée en raison du taux de chômage élevé et des difficultés que connaissent les salariés », souligne-t-il. « Or, là, le président sortant espère profiter du 1er Mai pour gagner des voix, c’est vraiment une insulte à l’encontre des travailleurs », ajoute Christian Picard.
Le secrétaire général de la FSU espère toutefois que « le prochain président, quel qu’il soit, s’attache à ce que tout le monde puisse avoir un travail, et un travail décent, qui permette à chacun de s’épanouir », précise-t-il, « puisqu’il ne faut pas oublier que le travail est de plus en plus précaire et que nombreux sont les salariés qui travaillent dans la crainte de perdre leur emploi, ou dans de mauvaises conditions ».
Interrogé sur les propos de Nicolas Sarkozy, Erick Chavriacouty, secrétaire général de l’UNSA, estime que « le président se lance dans un certain nombre de déclarations dans lesquelles il n’arrive pas lui-même à se retrouver ». Pour lui, l’annonce sur le « vrai travail » dénote « un message embrouillé pour l’ensemble de la population ». Erick Chavriacouty rappelle que « le 1er Mai est synonyme de luttes menées par les salariés pour améliorer la situation sociale ». Cette date est « l’occasion de mettre sur un plateau toutes les revendications sociales », souligne le secrétaire général de l’UNSA.
Il est rejoint dans ses propos par Jean-Pierre Rivière, qui précise que le sens donné au 1er Mai est de « faire défiler des travailleurs, des salariés, des demandeurs d’emploi, pour faire entendre leurs revendications et aller vers le progrès social ».
Les organisations syndicales ont lancé hier leur appel à la mobilisation pour leur traditionnel défilé du 1er Mai, et ont évoqué les revendications qu’ils porteront ce jour-là. Elles seront sans doute en rapport avec le chômage, les salaires, le pouvoir d’achat et la cherté de la vie.
Avec Imaz Press Réunion
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