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La mobilisation continue
3 mai 2023
Après un 1er mai réussi, les syndicats "toujours unis" appellent à une 14ème journée d’action le 6 juin pour "se faire entendre" des députés qui examineront le 8 juin une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites tout juste promulguée.
"Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestions le 6 juin", ont écrit les syndicats au lendemain du 1er mai qui a rassemblé près de 800.000 manifestants selon la police (2,3 millions selon la CGT).
Cette proposition de loi déposée par le groupe centriste hétéroclite Liot "permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites", le 8 juin, soulignent-ils dans un communiqué.
Un vote favorable ne serait que le début d’un parcours parlementaire, mais constituerait un lourd revers pour le gouvernement. "C’est pourquoi la mobilisation doit se maintenir jusqu’à cette date", a insisté la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Pour Sophie Binet, qui rappelle que la motion de censure n’a échoué "qu’à neuf voix près" après l’usage du 49-3, les députés ont même "la sortie du conflit entre les mains". "Il y a forcément un risque parce que nous sommes dans une majorité relative", a reconnu le ministre du Travail Olivier Dussopt.
A court terme, les syndicats attendent la décision du Conseil constitutionnel qui doit se prononcer le 3 mai sur une deuxième demande de référendum d’initiative partagée (RIP). Mais le 14 avril, les Sages ont rejeté cette première demande, obligeant cette fois les syndicats à rester prudents.
Dans son communiqué, l’intersyndicale a indiqué que "le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés".
La Première ministre Elisabeth Borne va, elle, envoyer des invitations aux syndicats "dans les jours qui viennent" selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sans préciser le format de ces rencontres, bilatérales ou multilatérales.
Pour surmonter un début de divergences entre les "réformistes" (CFDT, CFE-CGC, CFTC) qui ont déjà dit qu’ils iraient à Matignon, et les autres (CGT, FO et Solidaires), qui ne se sont pas encore prononcés, l’intersyndicale ne prend pour l’heure pas position, mais laissent entendre qu’elle y participera.
Les organisations syndicales "rappelleront leur refus de la réforme des retraites" dont les premiers décrets d’application ont déjà été envoyés pour consultation aux partenaires sociaux. L’exécutif la réforme soit opérationnelle en septembre.
Elles travailleront à "des propositions communes mettant à contribution les employeurs (...) en matière de salaires, conditions de travail, démocratie sociale, d’égalité femmes-hommes et d’environnement".
"La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales", concluent-elles dans le communiqué.
Si la CFDT ira à Matignon, "tout va coûter plus cher", avait souligné dimanche Laurent Berger qui veut parler minima salariaux et conditionnalité des aides aux entreprises, organisation du travail, rétablissement des CHSCT supprimés par les ordonnances travail de 2017...
Pour la CGT, "l’agenda gouvernemental, avec la réforme du RSA et de Pôle emploi en France travail, la réforme du lycée professionnel, ne nous convient pas", a prévenu Sophie Binet.
L’intersyndicale semble donc partie pour rester unie au moins jusqu’au 8 juin. Mais, si la proposition de loi Liot n’est pas votée, "je ne vais pas raconter d’histoire, je ne vais pas dire qu’on va faire une 15ème, 16ème, 17ème journée de mobilisation qui fera céder le gouvernement et le président de la République", a reconnu Laurent Berger.
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