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Suppression de l’aide sociale à l’accession à la propriété et nouvelles règles pour les emplois aidés
15 février 2018, par
La suppression de l’allocation logement pour l’accession à la propriété et le désengagement progressif de l’État dans le financement des contrats aidés illustrent une politique d’austérité qui vise les classes populaires. Pendant ce temps, les plus nantis bénéficient de cadeaux fiscaux, comme la fin de l’impôt de solidarité sur la fortune qui leur rapportera 3 milliards d’euros.
Deux nouvelles mesures illustrent une politique de classe visant à faire supporter par les moins nantis les cadeaux donnés aux plus riches sans aucune contrepartie.
La première est la fin de l’allocation logement pour l’accession à la propriété. Dans une société capitaliste, la propriété privée est un des piliers. La classe dominante utilise son capital pour renforcer sa mainmise sur les outils de production et les biens lui permettant d’augmenter ses revenus. Dans cette société, les banques se sont développées grâce notamment aux crédits accordés aux classes populaires pour que ces dernières puissent acquérir de la propriété privée. Cela se traduit notamment par les prêts pour l’achat d’un logement.
Faute de revenus suffisants, nombreuses sont les familles à être exclues de ces facilités de crédit. Aussi le système a permis une aide sociale pour devenir propriétaire. Les allocations logements ont donc été mises à contribution pour aider les banques à accorder des crédits à des personnes qui n’étaient pas solvables. Cela a permis l’émergence de nombreux nouveaux propriétaires qui ont pu ainsi se constituer un patrimoine.
Mais aujourd’hui, ce moyen d’acheter la paix sociale est remis en cause par un système arrivé à bout de souffle. La France est sommée de présenter un budget plus équilibré. Le gouvernement pourrait chercher à augmenter la contribution des plus riches. Au lieu de cela, il préfère diminuer les dépenses publiques. La suppression de l’allocation logement pour l’accession à la propriété procède de cette démarche. Elle signifie la fin d’une illusion pour des milliers de familles à La Réunion, celle d’être propriétaire d’un logement, patrimoine qu’elles pourraient ensuite léguer aux générations suivantes.
C’est la même volonté de faire des économies sur le dos des moins nantis qui préside au désengagement progressif de l’État dans le traitement social du chômage. Fini la participation de l’État à 80 % du salaire net d’un travailleur payé au SMIC et employé dans une collectivité ou une association. Le droit commun sera une aide de 50 % du SMIC net, poussée à 60 % à La Réunion en cas de respect d’un des trois critères suivants : temps de travail hebdomadaire supérieur à 30 heures, signature d’un CDI ou plan de formation inscrit dans le contrat de travail.
L’État financera cette année 11.500 contrats de ce type, c’est moitié moins que le nombre de contrats aidés qui était auparavant accordé à La Réunion. La conséquence est claire, le chômage augmentera, car ces emplois étaient souvent le seul moyen pour un travailleur d’espérer briser une longue période de chômage.
La suppression de l’allocation logement pour l’accession à la propriété, ainsi que la baisse des subventions pour le traitement social du chômage sont des mesures impopulaires. Elles ne peuvent qu’aggraver une situation sociale déjà dramatique à La Réunion. Elles découlent de l’application mécanique dans notre île de mesures pensées en fonction de la situation en France. Elles ne font que justifier l’urgence d’une nouvelle politique, élaborée en fonction de la situation de La Réunion par les personnes qui sont les plus concernées. C’est la responsabilité.
M.M.
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