
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Incroyable recul de la liberté d’expression en France
22 juin 2016
C’est par communiqué que la Préfecture de Police de Paris a annoncé la décision d’interdire la grande manifestation prévue demain à Paris par les syndicats pour protester contre le projet de loi Travail. Le représentant de l’État annonce les quatre prétextes qui expliquent cette décision : l’Euro 2016 de football, l’état d’urgence, les dégradations commises en marge de la manifestation du 14 juin et le choix des syndicats de refuser la solution que le gouvernement voulait imposer : un rassemblement au lieu d’un défilé. Elles sont détaillées dans les extraits du communiqué publié ci-après. Cette décision ne manque pas d’être déjà abondamment commentée car elle marque un recul de l’état de droit dans la République. Le droit de manifester n’est plus respecté, et tous les prétextes sont bons.
« Par courrier en date du 16 juin 2016 les syndicats CGT, FO, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et FIDL ont déposé une déclaration de manifestation, contre le projet de « loi travail », devant se tenir le jeudi 23 juin 2016 à compter de 14 heures sur l’itinéraire Bastille – Nation.
Dans les jours qui ont suivi, la préfecture de police a fait connaître ses réserves quant à la tenue de cette manifestation au regard des fortes sollicitations pesant sur les forces de l’ordre depuis plusieurs mois, des dispositifs de sécurisation renforcée liés à la tenue de l’Euro et de la prégnance de la menace terroriste.
Les dégradations et violences à agents de la force publique commises lors du dernier mouvement en date du 14 juin ont atteint un pic de violence inégalé occasionnant des atteintes inacceptables aux biens, et à plusieurs services publics, ainsi que de nombreux blessés au sein des forces de l’ordre.
Compte tenu de ces éléments le Ministre de l’Intérieur a proposé aux organisateurs, par courrier du 20 juin 2016, une solution, moins consommatrice en effectifs et permettant une meilleure sécurisation des personnes et des biens, consistant en la tenue d’un rassemblement statique sur une grande place parisienne. Cette proposition prenait en compte l’épuisement des forces de police et des forces mobiles qui ont géré plusieurs dizaines de manifestations contre la loi travail à Paris et ont été mobilisées depuis 3 mois au plan national dans le service d’ordre de plus de 1500 manifestations.
A la demande du Ministre cette proposition a donné lieu à l’ouverture de discussions approfondies avec les organisateurs hier par le Préfet de police et ses services.
Ces discussions n’ont toutefois pas conduit à l’émergence d’un accord sur cette proposition de conciliation, les représentants des syndicats refusant catégoriquement la tenue d’un rassemblement statique et formulant ensuite des propositions alternatives d’itinéraires.
Après examen attentif, ces propositions alternatives ne permettent en aucune façon de répondre à la nécessaire sécurité des personnes et des biens, ni aux exigences de mobilisation maximale des forces de police et des forces mobiles contre la menace terroriste qui se situe à un niveau élevé imposant des sollicitations exceptionnelles sur le territoire national.
Dans ces conditions le Préfet de police considère qu’il n’a pas d’autre choix que d’interdire la tenue de la manifestation. »
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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