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Rassemblements contre la Loi Travail à La Réunion
16 septembre 2016, par
Ce matin du 15 septembre, deux rassemblements contre la Loi Travail étaient organisés à La Réunion à l’appel de l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF soutenue par le SAIPER, avec la présence de délégations du PCR. Aussi bien devant la préfecture à Saint-Denis que dans la zone industrielle de Saint-Pierre, tous les discours ont fustigé une loi de régression sociale. Les syndicats ont appelé à l’abrogation de ce texte adopté sans débat à l’Assemblée nationale, et ont demandé qu’aucun accord découlant de cette réécriture du Code du Travail ne soit conclu dans les entreprises. La lutte continue.
Ce 15 septembre, c’était le 14e rassemblement contre la Loi Travail à La Réunion. À l’appel de l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF soutenue par le SAIPER, des syndicalistes venus du Nord, de l’Est et de l’Ouest de l’île s’étaient donnés rendez-vous à 9 heures devant la préfecture à Saint-Denis. À la même heure, une autre action du même type avait lieu dans une zone industrielle de Saint-Pierre regroupant des syndicalistes du Sud.
Malgré l’adoption de la loi à la suite de deux utilisations de l’article 49-3 de la Constitution, la mobilisation est toujours là. La majorité des dispositifs prévus doivent s’appliquer d’ici la fin du mois d’octobre, et la réécriture du Code du Travail sera effective en janvier 2017.
Le mot d’ordre est maintenant l’abrogation de la Loi El-Khomri, un texte néfaste pour les salariés.
À Saint-Denis, une délégation du PCR représenté notamment par Ary Yée Chong Tchi Kan et Jean-Yves Langenier était aux côtés des représentants des travailleurs. Le Parti communiste réunionnais est en effet depuis le début dans la lutte contre ce texte qui vise à faciliter les licenciements, réduire à néant l’efficacité des conventions collectives, et affaiblir les syndicats. Hier devant la préfecture, le rassemblement s’est terminé par une prise de parole des représentants des membres de l’Intersyndicale.
L’UNEF-Réunion a dénoncé une loi passée de manière lâche pendant les vacances. « On continue à lutter », a déclaré son président. Pour la FSU, les dispositions prévues dans la Loi Travail auront des conséquences dans la fonction publique. Cela touchera particulièrement les agents non-titulaires dans les collectivités, qui constituent 80 % des effectifs. Pour AC ! Chômage, Jean-Pierre Técher a fustigé « une loi qui tue les salariés ». Il a rappelé l’exemple des générations précédentes qui se sont battues pour obtenir des conquêtes sociales, ce sont des acquis aujourd’hui menacés. D’où la revendication de l’abrogation de la loi.
Solidaires partage ce point de vue. « Le combat n’est pas fini » et des « actions significatives » sont à prévoir. « La cible du gouvernement, ce sont les travailleurs », a souligné la porte-parole du syndicat, « nous allons régresser ». Et de donner rendez-vous à la prochaine élection présidentielle, le 23 avril : « venez avec votre 49-3, déposez-le dans l’urne ».
Eric Marguerite de FO a constaté que « sans la lutte, le projet était pire. Il reste inacceptable ». Il a rappelé le précédent du CPE, une loi votée et pas appliquée du fait du mouvement social. « Le combat continue contre un texte de régression sociale, une mauvaise loi ». Il a également annoncé que pour sa confédération, c’est « certainement la dernière manifestation ». Le combat, « ce sera dans les entreprises ».
Pour la CGTR, Ivan Hoareau a affirmé que « si la loi n’est pas abrogée, elle fera des dégâts chez les salariés ». Il a dénoncé un texte minoritaire, aussi bien chez les syndicats que dans les organisations patronales. La délocalisation des négociations des branches vers les entreprises menace l’existence de la CGPME et de l’UPA, a-t-il dit. « Ce gouvernement n’en a pas fini avec nous ». Le dirigeant syndical a appelé à « se battre pour l’abrogation, contre l’application », notamment sur le terrain juridique. « Aucun accord issu de la loi El-Khomri ne doit être signé, c’est une remise en cause des acquis des salariés ». Et de dire en substance que l’on ne peut pas casser les syndicats, les travailleurs et être de gauche.
Ivan Hoareau a également dénoncé la répression syndicale, « elle ne vient pas seulement du camp patronal mais aussi du gouvernement ».
Le rassemblement s’est alors conclu sur cette intervention. Les syndicats continuent la lutte, de nouvelles mobilisations sont à prévoir, leur forme reste à définir mais l’objectif est maintenant l’abrogation de la Loi Travail.
M.M.
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