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Mesure nécessaire pour faire la transparence
16 février 2022, par
Pour que la charte signée par le ministre Lecornu aille au-delà de déclarations de bonnes intentions destinées à maintenir la paix sociale, il est nécessaire d’appliquer des mesures concrètes. Pour que la transparence des prix soit une réalité, alors il sera nécessaire de rendre obligatoire l’affichage de la formation des prix sur les étiquettes de chaque produit, afin que le consommateur puisse être informé sur les profits réalisés par les signataires de cette charte.
Dans un communiqué diffusé ce 15 février, la Préfecture de La Réunion apporte les précisions suivantes au sujet de la charte signée par le ministre Lecornu avec des acteurs de la vie chère à La Réunion :
« La charte signée le 14 février sous l’égide du Ministre des Outre-Mer entre l’État, les acteurs du transport maritime rassemblés au sein de l’Union Maritime interprofessionnelle de La Réunion (UMIR), la compagnie maritime CMA/CGM, l’association pour le développement industriel de La Réunion (l’ADIR), le syndicat de l’importation et du Commerce à La Réunion (SICR), les acteurs de la distribution (FCD et FCA), le Grand Port Maritime de La Réunion représente un engagement fort dans la lutte contre la vie chère à La Réunion.Très concrètement, la charte porte sur les engagements suivants :
Assurer une meilleure visibilité et transparence sur les évolutions des prix ;
La stabilisation du volume de fret vers La Réunion,
Une priorisation des produits de premières nécessités et des marchandises vitales,
La constitution de stocks tampon, notamment pour les produits dits de premières nécessités et faisant partie du bouclier qualité-prix,
Le maintien de prix et marges cohérents pour garantir les meilleurs prix dans un système concurrentiel juste et actif
La poursuite des efforts de modernisation des équipements du Grand Port Maritime »
La signature de cette charte s’inscrit dans un contexte : le risque d’un dérapage des prix qui peut être l’étincelle d’un mouvement social important que le pouvoir veut à tout prix éviter à quelques semaines de l’élection présidentielle. Ce risque est réel, compte tenu de la spéculation qui a fait considérablement augmenter le prix du fret maritime. Les spéculateurs profitent en effet de la crise sanitaire pour augmenter leurs profits. L’exemple révélateur est la croissance spectaculaire de la valeur boursière des sociétés du CAC40, ainsi que de la fortune des milliardaires grâce à la crise COVID-19.
Le but de cette charte n’est donc pas de faire baisser les prix, mais de limiter leur hausse.
Ceci ne contribuera donc pas à l’amélioration de la situation des victimes de la vie chère. Quand bien même les responsables de la vie chère jureraient la main sur le coeur qu’ils font tout pour tenir compte des victimes de ce système, il est une mesure simple à appliquer qui permettra au moins de faire la transparence : l’affichage sur tous les emballages de la composition du prix.
Dans l’alimentation notamment, la composition de chaque produit doit figurer sur l’étiquette. Pourquoi une telle mesure ne concernerait-elle pas la composition du prix ?
Ceci permettra à tous les consommateurs de connaître le prix d’achat au producteur, et les marges des différents intermédiaires qui sont payées en bout de chaîne par le consommateur.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : l’État se doit de faire appliquer une telle transparence, compte tenu des aides publiques importantes que reçoivent les acteurs de la vie chère en termes d’exonérations de cotisations sociales et fiscales, ainsi qu’en matière de défiscalisation sur les investissements et d’aides diverses au travers des fonds européens.
M.M.
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