
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Social : à Paris le 5 janvier
29 décembre 2004
Une manifestation de chômeurs est prévue le 5 janvier prochain devant siège de l’UNEDIC, à Paris, où se tiendra le Conseil d’administration de l’assurance-chômage. À cette occasion, la CGT chômeurs, Agir ensemble contre le chômage (AC !), l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et des précaires (APEIS) et le Mouvement national des chômeurs et des précaires (MNCP) veulent se faire ’entendre encore plus fort’.
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Ce n’est pas le versement de la "prime de Noël", comme chaque année depuis 1998, qui saurait calmer les revendications des mouvements de chômeurs en France pour faire respecter les droits des personnes privées d’emploi, les précaires et les exclus. Ils ont en effet décidé de manifester mercredi prochain pour le respect de ces personnes
Rappelons que le 10 novembre dernier, sur France 2, le Premier ministre avait annoncé la reconduction de cette prime, qui représente au minimum 152,45 euros. Instituée à la suite du mouvement des chômeurs de l’hiver 1997-1998, elle vise les bénéficiaires du revenu minimum d’insertion (RMI), de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), de l’Allocation d’insertion (AI) et de l’Allocation équivalent retraite (AER).
La Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) indique avoir versé la prime le 15 décembre. L’ASSEDIC assure également avoir effectué les versements.
Car c’est là une des spécificités de cette prime : elle est réglée par les CAF pour les bénéficiaires du RMI, dont la gestion dépend du Département, et par l’ASSEDIC pour les bénéficiaires de l’ASS, dont la gestion est assurée par l’Etat. La prime de Noël a été versée à 1,14 million de bénéficiaires du RMI en 2003 (les chiffres 2004 ne sont pas communiqués). Elle concernerait environ 420.000 bénéficiaires de l’ASS, l’AI ou l’AER cette année. Le coût de la prime a été évalué par le ministre du Budget, Jean-François Copé, à 283 millions d’euros pour 2004.
Les responsables associatifs font toutefois valoir que seul un chômeur sur quatre bénéficierait de cette prime. En sont exclus ceux qui sont "normalement" indemnisés par l’assurance-chômage, et ceux qui ne touchent aucune indemnisation chômage et ne bénéficient pas des allocations type RMI, ASS. "C’est n’importe quoi", note Marc Moreau, d’AC !. Les associations demandent une prime de 500 euros pour tous les chômeurs et un revenu pour tous les "privés d’emploi", équivalant au smic.
Si son montant plancher est de 152,45 euros - pour une personne vivant seule, au RMI ou touchant l’ASS -, la "prime de Noël" peut être plus élevée.
Pour les allocataires du RMI, la somme atteint 228,67 euros pour un couple ou une personne seule avec enfant, et 274,41 euros pour un couple avec un enfant ou une personne seule avec deux enfants - puis 60,98 euros par personne supplémentaire. L’ASSEDIC ne prend pas en compte le nombre d’enfants, mais verse 219,53 euros aux personnes qui perçoivent l’ASS à taux majoré (prise en compte de critères d’âge et d’années travaillées).
Les inégalités de traitement sont encore renforcées dans la mesure où certaines collectivités - Régions, Départements ou municipalités - versent une somme complémentaire.
Le problème pour les associations reste l’augmentation des minima sociaux en général et la situation de précarité dans laquelle vivent les chômeurs et les personnes les plus démunies. Dans une lettre adressée à Jean-Louis Borloo, le 21 décembre, AC ! a demandé la gratuité des transports, "condition sine qua non de "l’employabilité"".
De son côté, dans un communiqué du 22 décembre, l’APEIS a rappelé que "ce n’est pas de froid que l’on meurt, mais de misère". Dénonçant le plan de cohésion sociale de M. Borloo, qui ne fait, selon elle, que "gérer" la misère, l’APEIS réclame le déblocage "des moyens nécessaires au règlement de cette urgence absolue."
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