
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Suppression de postes dans l’Éducation nationale
17 février 2011
Plus de 150 enseignants, essentiellement du second degré, ainsi que quelques étudiants et lycéens ont manifesté ce mercredi 16 février 2011 devant le Rectorat contre la suppression de 162 postes dans l’Éducation nationale à la rentrée prochaine. Une délégation de la FSU (Fédération syndicale unitaire) et de l’UNL (Union nationale lycéenne) a été reçue par le recteur, Mostafa Fourar. Mais les discussions n’ont rien donné.
Enseignants, lycéens, étudiants et même politiques, près de 150 personnes étaient réunies devant le Rectorat pour dénoncer la suppression de 162 postes à la rentrée prochaine, conformément à la politique nationale de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux. « La Réunion est dans une situation sociale et économique particulière. Supprimer autant de postes, c’est précariser le métier d’enseignant et ne pas garantir un enseignement de qualité aux élèves », dénonce Éric Hoarau de l’UNSA.
Même son de cloche du côté de Lionel Millot, du SNES-FSU qui demande « le gel pur et simple de ces suppressions ». Demande qui a été soumise au recteur lors d’une rencontre entre une délégation composée exclusivement de représentants de la FSU et l’UNL et Mostafa Fourar.
Pendant près de 40 minutes, la délégation a exposé au recteur ses revendications. « 162 postes seront supprimés à la rentrée prochaine dont 82 dans le second degré. Nous avons demandé au Rectorat la transformation d’heures supplémentaires en heures postes, ce qui va permettre la création de postes d’enseignants ». « Cette demande ne relève pas de ma compétence. La répartition de ces heures a été validée par le Parlement. Mais je me suis engagé à faire remonter l’information auprès du ministère », répond Mostafa Fourar.
Quant à l’argument avancé par les syndicats selon lequel ces suppressions vont provoquer « un sureffectif dans les classes », le recteur répond : « Il n’y aura pas de conséquence sur la scolarité des élèves. Je m’engage à ce que les classes ne soient pas surchargées à la rentrée prochaine ». Un engagement qui laisse perplexe les syndicats : « C’est possible, en augmentant encore le nombre d’heures supplémentaires. Mais l’Académie compte déjà un nombre exorbitant d’heures supplémentaires », affirme Lionel Millot en rappelant que 12% des heures effectuées dans les lycées technologiques sont des heures supplémentaires.
« Déçu » de cette rencontre, le SNES-FSU a appelé les enseignants à poursuivre le mouvement de blocage dans les établissements scolaires. De nouvelles assemblées générales auront lieu dès ce jeudi 17 février. « C’est la base qui choisira de poursuivre le mouvement. Les syndicats ne font qu’encadrer », précise Éric Hoarau. Ce mercredi, 4 établissements étaient bloqués, à savoir le lycée Vue Belle (Saint-Paul), le lycée Rontaunay (Saint-Denis), le collège Célimène Gaudieux (La Saline) et le lycée Victor Schœlcher (Saint-Louis)
Lionel Millot a également appelé les enseignants à « mobiliser les politiques » sur cette question. À ce propos, le Conseil général a adopté une motion pour soutenir les enseignants et s’opposer à ces suppressions de postes. Huguette Bello, qui était venue rendre visite aux manifestants, a quant à elle annoncé qu’elle allait interpeler le ministère lors d’une prochaine réunion à l’Assemblée nationale. Pour sa part, Yvon Bello était porteur de la motion adoptée par le Conseil général, dans laquelle l’institution s’oppose aux suppressions d’effectif et interpelle le gouvernement.
À noter enfin que le personnel du Rectorat a débrayé pendant quelques minutes en soutien aux enseignants.
Texte Imaz Press Réunion
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