
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
5.000 Réunionnais dans la rue
22 mai 2003
À l’appel du Collectif Emplois en Danger, plus de 5.000 personnes selon les organisateurs (2.500 selon la police) ont manifesté dans les rues de Saint-Denis hier matin. Les manifestants ont réclamé le maintien de tous les emplois dits aidés - dont les contrats emplois-jeunes - et refusent le principe du revenu minimum d’activité (RMA) en remplacement du RMI. Ils ont reçu le soutien des fonctionnaires en grève, ceux de l’Éducation nationale notamment. Les contrats emplois-jeunes (CEJ), on le sait, ont été supprimés par le gouvernement au 31 décembre dernier. Le système prévoyait la prise en charge par l’État pendant 5 ans de 80% du salaire des jeunes employés en CEJ par les associations, les collectivités et les administrations (Éducation nationale, Police…).
Devant le mouvement de protestation que cette suppression a déclenché à La Réunion - qui souffre d’un taux de chômage supérieur à 30% -, une prorogation exceptionnelle du système a été décidée pour 3 ans avec dégressivité des aides financières de l’État. C’est contre cette précarité annoncée que le Collectif Emplois en Danger (CED) a décidé de manifester le jour de l’examen par le sénat du projet de loi-programme pour l’Outre-mer. Le CED demande que le maintien des emplois aidés (CEJ : contrats emplois-jeunes, CES : contrat emploi-solidarité, CIA : contrat d’insertion par l’activité etc.) et leur financement par l’État soient inscrits dans le texte de loi.
Les manifestants se sont rassemblés devant le Jardin de l’État à partir de 9 heures. À la demande du Collectif, l’intersyndicale de la fonction publique avait elle aussi appelé à la manifestation en solidarité avec les jeunes sans travail ou en emploi précaire. Reste qu’en début de matinée, les fonctionnaires étaient relativement peu nombreux. « J’espère que d’autres personnes de l’Éducation nationale vont venir, les emplois-jeunes nous ont toujours soutenus, si nous ne leur rendons pas la pareille, c’est moche », commentait un enseignant du Tampon.
En fait, même si l’on était loin des chiffres record des manifestations de ces derniers jours, les fonctionnaires - ceux de l’Éducation nationale entre autres - seront bien au rendez-vous. Beaucoup d’entre eux sont en effet arrivés après les assemblées générales qu’ils tiennent régulièrement dans les différents établissements scolaires. À noter aussi la présence d’une forte délégation des agents de la Direction départementale de l’Équipement (DDE) en grève depuis le mardi 19 mai.
Tous les syndicats de l’intersyndicale de la fonction publique (CGTR, FO, FSU, SGEN-CFDT, UNSA), étaient représentés. Plusieurs dirigeants du Parti communiste réunionnais et de la Fédération socialiste étaient également présents. Au final, ce sont plusieurs milliers de personnes qui commençaient à manifester vers 11 heures.
Le défilé faisait un premier arrêt 100 mètres plus loin, au palais de la Source, siège du Conseil général, étroitement gardé par la police. Ce qui provoquait la colère des manifestants. Nassimah Dindar et André-Maurice Pihouée, vice-présidents de la collectivité, les attendaient dehors (le président Jean-Luc Poudroux est actuellement en métropole).
Jean-Hugues Ratenon, porte-parole du Collectif Emplois en Danger, remettait aux deux élus une motion reprenant l’essentielle des revendications des Réunionnais. « Nous vous demandons de la transmettre d’urgence aux sénateurs Anne-Marie Payet et Jean-Paul Virapoullé afin que nous sachions s’ils veulent vraiment défendre les intérêts de La Réunion », disait Jean-Hugues Ratenon. Nassimah Dindar s’engageait à le faire.
Le défilé reprenait sa marche en direction de la Caisse d’allocations familiales (CAF). Là, pas de policiers, mais Michèle André, directrice de la CAF, et une partie de ses collaborateurs qui attendaient dans la cour. L’échange entre Jean-Hugues Ratenon et la directrice de la CAF a été extrêmement courtois. Après avoir reçu la motion du collectif, qui refuse également le principe du revenu minimum d’activité (RMA) prévu en remplacement du RMI (revenu minimum d’insertion), Michèle André indiquait avoir reçu l’assurance de son ministère de tutelle que le RMI continuerait à être géré par sa structure et non pas par le Conseil général. Après l’avoir applaudie, les manifestants ont repris leur marche.
Aux cris de "Tié pa nout lèspwar", "nou vé travay", les manifestants se sont rendus au siège de l’Association des maires de La Réunion, rue Rontaunay. Au passage, ils ont fait un bref arrêt devant la mairie de Saint-Denis, sévèrement gardée par la police à la demande de la municipalité. Ils ont dénoncé la complicité du député-maire dionysien, René-Paul Victoria, qui a voté avec les autres parlementaires UDF-UMP de La Réunion le projet de loi du gouvernement supprimant les aides-éducateurs. Puis les manifestants ont repris leur route vers l’Association des maires.
« Je suis d’accord avec vous, il faut que le gouvernement accepte la concertation », disait à la foule ravie Jean-Louis Lagourgue, maire de Sainte-Marie et président de l’Association des maires. Il avait ensuite cette phrase : « le gouvernement a entrepris des réformes nécessaires », il n’aura pas le temps de finir, les manifestants l’ont hué. « Les réformes sont nécessaires, mais il faut le faire dans la concertation, je ne suis inféodé à aucun parti, je dis ce que je pense du gouvernement », tentera d’ajouter Jean-Louis Lagourgue. En vain. Ses paroles seront noyées par un flot de sifflets et de huées.
Une partie des manifestants est ensuite entrée dans les locaux de l’Association des maires. L’occupation plutôt bon enfant a duré quelques minutes et n’a donné lieu à aucune dégradation. Les manifestants ont terminé leur périple devant préfecture. Des manifestants ont commencé à barrer le Barachois. Un imposant dispositif de police a immédiatement été déployé. La tension est alors montée.
Très responsables, les organisateurs de la manifestation ont demandé aux officiers de police de faire évacuer leurs hommes afin d’éviter toute provocation et ils ont fait évacuer la rue. Deux galets ont alors volé. Les forces de police ont chargé. Deux jeunes ont été interpellés sans ménagement et, selon des témoins, frappés avant d’être embarqué dans les fourgons. Dans le même temps, d’autres policiers prenaient position des deux côtés de la rue. Il n’y aura pas d’affrontement. Les derniers manifestants se sont dispersés vers 15 heures.
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