
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Des dizaines de milliers de Bretons dans la rue
3 novembre 2013, par
Entre 15.000 et 30.000 manifestants ont défilé samedi 2 novembre dans le centre-ville de Quimper pour l’emploi et contre l’écotaxe. Des échauffourées se sont produites en fin de manifestation, lors de la dispersion des manifestants.
Les forces de l’ordre ont repoussé à l’aide de gaz lacrymogène et de canons à eau, les manifestants qui se trouvaient sur la place de la Résistance. C’est vers 20h30 que le préfet du Finistère Jean-Luc Videlaine a annoncé que « le calme est revenu » à Quimper.
« Du jamais vu »
Selon les Renseignements généraux cités par France Télévision, « il y aurait 20.000 manifestants à Quimper ». « Du jamais vu ici », selon un ancien policier qui s’est confié à l’un des journalistes de la chaine publique. De son côté, Christian Troadec, maire DVG de Carhaix et l’un des principaux organisateurs de ce rassemblement, a déclaré à l’Agence France Presse, « Nous sommes plus de 30.000 à Quimper aujourd’hui. Ce jour fera date ».
Des échauffourées ont éclaté avec des jets de pierre et de pavés sur les forces de l’ordre qui ont riposté, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les heurts ont débuté dès le début du rassemblement, peu après 15 h, sur la place de la Résistance, près de la préfecture, pour prendre officiellement fin, vers 19 h 30. Au lendemain de cette manifestation, les manifestants se sont dits prêts dimanche à répondre à l’invitation de Jean-Marc Ayrault à élaborer un "Pacte d’avenir pour la Bretagne", mais exigent des mesures immédiates et concrètes, a relevé l’AFP.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait invité samedi soir « toutes les parties prenantes à se retrouver » autour du "Pacte d’avenir pour la Bretagne", au cours d’une réunion qui pourrait se tenir dès mercredi. Cette proposition a été accueillie favorablement dimanche 3 novembre, par les principaux représentants présents à la manifestation de Quimper. Sur fond de crise du secteur agroalimentaire et agricole breton, qui emploie un tiers de la population active de la région, les manifestants ont détruit un nouveau portique écotaxe, le cinquième en quelques semaines, à Lanrodec près de Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor.
« Laissez les Bretons gérer la Bretagne"
« Droit au travail », « gouvernement à la con », « stop aux taxes » ou encore « Hollande, démission » , des milliers de manifestants ont passé la journée à scander ces slogans. Des pancartes et des dizaines de drapeaux bretons ondulaient place de la Résistance à Quimper, point de rassemblement des manifestants. Parallèlement à cette manifestation, à Carhaix, les syndicats CGT, Solidaires et FSU, ainsi qu’EELV et le Front de gauche ont défilé dans le calme, aux côtés de 3.000 manifestants, selon les organisateurs.
Au Champ de Mars à Quimper, Jean-Yves Cozan, ancien vice-président du Conseil général et du Conseil régional, a expliqué sur l’antenne de France 3 Bretagne qu’il y avait « la nécessité d’accentuer la décentralisation ». Un sentiment dit partagé par beaucoup de manifestants sur le thème du « laissez les Bretons gérer la Bretagne », note le site de France 3. France 3 a indiqué que « les habitants de Quimper se montrent solidaires et plutôt confiants sur le bon déroulé de la manifestation. Beaucoup adhèrent au mot d’ordre “pour l’emploi", constatant la montée du chômage dans la région ».
A La Réunion, la dernière mobilisation d’ampleur pour l’emploi s’est déroulée le 20 mai à l’appel de l’AJFER-Nou Lé Kapab. Plus de 300 personnes se sont réunies à la préfecture pour demander la priorité à l’embauche des Réunionnais. Une requête mainte fois exigée qui prend de plus en plus d’importance à la veille des élections. Avec un taux de chômage record de près de 30%, dont 60% chez les mois de 25 ans, la situation réunionnaise devient alarmante s’accordent à dire associatif, politique et syndicaliste.
Céline Tabou
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