
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Manifestation après-demain à 9 heures au Jardin de l’État à l’appel de l’Intersyndicale
8 mars 2005
Pour l’Intersyndicale, l’année 2005 doit être une année de forte mobilisation contre le gouvernement de casse sociale de l’UMP. Ce jeudi, toutes les organisations syndicales seront une nouvelle fois solidaires, relayant les manifestations des 20 janvier, 5 et 19 février.
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La manifestation se veut être le prolongement des actions menées en début d’année pour protester contre les exactions de la classe raffarienne envers les travailleurs, le service public, ainsi que les nombreux acquis sociaux.
Face à ce mépris singulier contre Une intersyndicale, réunissant la CFTC, la CGTR, FO, UIR-CFDT, UNSA, FSU, Solid’air et SAIPER, celle-ci appelle tous salariés, travailleurs privés d’emploi et la population réunionnaise dans son ensemble à venir manifester le jeudi 10 mars, à 9 heures devant le Jardin de l’État. Les manifestants prendront traditionnellement la rue de Paris, pour s’enfoncer dans le centre-ville par les rues Monseigneur de Beaumont, Jean-Chatel, Maréchal Leclerc, pour revenir à la rue de Paris. On pourra s’attendre à une belle pagaille dans les rues dionysiennes. Cela servira à propager la bonne parole dans chacune de ces rues. Pour une fois, la rue du gouvernement qui jouxte la Préfecture sera dans le calme.
"Une escroquerie intellectuelle ..."
Pour Ivan Hoareau (CGTR), c’est une reprise de la mobilisation. Après le calme plat de la part des syndicats l’année dernière, l’unité syndicale est de mise. Et les ténors de l’UMP local et hexagonal devront entendre le mécontentement de la France d’en bas, des Réunionnais d’en bas. Le syndicaliste note que le bulldozer de la casse sociale n’a toujours pas coupé son moteur, et est loin de faire machine arrière. Il note également qu’après la casse des 35 heures, déjà programmée, les démolisseurs des valeurs de la République posent la question du repos dominical, nonobstant les sévères critiques du monde syndical. Et si les Français pouvaient travailler 7 jours ? Ils prétextent la concurrence chinoise et le pic de chômage qui touche la France.
Axel Zettor (CFDT) déplore quant à lui que les mesures prises par l’ancien gouvernement soient revues avec autant de légèreté, au mépris des petits gens. "Il faut démasquer une escroquerie intellectuelle", indique Dominique Lacassin (CFTC), escroquerie visant à faire croire aux Français les bienfaits du libéralisme. Espérons que nous ne resterons pas dupes face à cette gageure. "La seule chose qui se développe en France, c’est la précarité", poursuivra-t-il, notant que le gouvernement sert de "tremplin pour la politique du MEDEF".
Sentiment partagé par Jean-Claude Bénard (Solid’air), qui revient sur l’attitude méprisante de ce gouvernement. Un exemple parmi tant d’autres : l’ancien ministre de l’Économie, le démissionnaire Hervé Gaymard préfaçait la déclaration des impôts, en précisant la volonté du gouvernement à faire des économies. Nous connaissons le tollé médiatique concernant le prix de ses appartements, payés avec l’argent des Français.
Jean-Claude Bénard reconnaît toute la difficulté de maintenir la pression contre un gouvernement sourd. Éric Marguerite (FO) note par exemple l’indifférence de Brigitte Girardin lors de sa dernière visite dans notre pays. Plus une course pour le “oui” à la Constitution européenne, elle était bien loin de se préoccuper des travailleurs et des spécificités réunionnaises. On rappelle par ailleurs qu’elle n’a donné aucune réponse à la situation des personnels ATOS.
Pour une “vraie” école publique
Éric Soret, de la Fédération syndicale unitaire (FSU), insiste quant à lui sur la casse programmée de l’école française. L’école, telle qu’elle est présentée par François Fillon, ministre de l’Éducation nationale, s’aligne à des impératifs européens, visant à brader ce service public. Aucune place à la démocratisation, à l’égalité des chances. Par voie de pétition, Éric Soret se permet d’affirmer que le mécontentement des personnels, des élèves et parents d’élèves est exemplaire. Nous n’aurons qu’à le constater aujourd’hui, lors de la manifestation lycéenne devant la Préfecture. Une raison pour la FSU d’être solidaire avec l’Intersyndicale. Syndicat majoritaire dans le monde de l’éducation, elle participera à la manifestation de ce jeudi 10 mars, entre autres pour dénoncer le projet dangereux de Fillon, qui prévoit le tri social aux portes des écoles, la concurrence “anti-pédagogique” entre les personnels, la casse du statut d’enseignant, l’autonomie des établissements.
L’école des riches ? Les syndicats de l’éducation dénoncent fermement cette logique, et demandent le retrait du projet d’orientation de François Fillon, avec la mise en place d’un service public d’orientation d’éducation.
C’est la raison pour laquelle la population réunionnaise doit se trouver aux côtés des travailleurs et demandeurs d’emplois, ce jeudi 10 mars à 9 heures au Jardin de l’État.
Bbj
Syndicat national de l’éducation physique
Appel à la grève
Dans un communiqué diffusé hier, le SNEP FSU considère l’unité syndicale fédérale et confédérale des secteurs privé et public comme "un élément nouveau et majeur des luttes actuelles" et que "solidaire de la décision de la FSU et du SNEP nationale, le bureau du SNEP national, le bureau du SNEP Réunion appelle ses adhérents à participer massivement à la grève du 10 mars", avec les revendications suivantes : contre les suppressions de postes, pour l’emploi et les salaires, pour le service public d’éducation et pour une autre loi.
Le SNEP FSU donne rendez-vous au Jardin de l’État à 9 heures 30.
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