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Confidences
3 juillet 2012, par
Marie-Odile « respire » et « vit » depuis « une année ». Cette jeune femme, mère de trois enfants, a vécu « une quinzaine d’années » avec « un compagnon violent ». Chez elle, dans l’anonymat, “Témoignages” l’a rencontrée hier matin pour sa confidence.
Comment vous vous sentez ?
- Aujourd’hui, je vis pleinement ma vie. Je peux sortir, rencontrer des ami(e)s, les inviter à ma maison… sans reproches et brutalités.
Si je vous comprends bien, vous avez vécu avec un compagnon violent ?
- J’ai vécu aux côtés d’un homme qui m’a rabaissée, méprisée, cognée pendant des années et des années. J’avais peur de parler, sortir… je me suis retrouvée isolée de mes parents, frères et sœurs, ami(e)s, surveillée dans mes appels téléphoniques. La moindre parole que je prononçais était devenue un prétexte aux disputes.
L’aide d’une psychologue
Vous êtes sortie de cette situation ?
- (Avec des larmes, elle soupire) Je suis soulagée. Je me sens libre. Un poids s’en est allé. L’aide d’une psychologue sur conseils d’une amie m’a permis de sortir de cette impasse. Discussions après discussions, j’ai repris confiance en moi et ma vie en main.
Que voulez-vous dire par reprendre votre vie en main ?
- Vous savez, vivre avec un homme qui chaque jour vous considère comme une moins que rien provoque des troubles comportementaux. Avant de le rencontrer, j’allais de l’avant (elle a un bon niveau universitaire - NDLR ), je vivais agréablement, je me rendais dans les salles de lecture, ciné, spectacle, etc. Avec ses pressions répétées, il m’a privée de cela.
Après réflexion, j’ai compris que nul ne pouvait penser ou agir à ma place. Ma vie a de la valeur, et la principale actrice, c’est moi. J’ai donc décidé de reprendre contact avec des proches et expliqué ma situation. Certains m’ont épaulée et d’autres tourné le dos. Ils ne souhaitaient pas l’ébruiter.
J’ai retrouvé cette confiance en moi. Ma préoccupation principale : me sortir avec mes enfants de cet enfer(mement). J’ai rencontré d’autres femmes aux passés réciproques. Des associations m’ont soutenue. La décision de partir m’incombait maintenant.
Partir « maintenant »
Parlez-nous de cette décision.
- Je me souviens très bien de cet instant. C’était un vendredi, il était au travail. Comme à mon habitude, je me consacrais aux tâches ménagères. Je me suis dit, c’est maintenant au jamais. J’ai pris les papiers nécessaires et quelques vêtements, appelé un taxi. Mes enfants récupérés, nous nous sommes rendus, non sans crainte, à un centre d’hébergement d’urgence. A une assistante sociale comme au responsable, j’ai donné les raisons de ma venue. Ils ont mis une chambre à ma disposition.
Qu’avez-vous fait ?
- J’ai averti mes parents et mon amie. Surpris, ils ont pleuré au vu de cette décision courageuse. Mes enfants et moi, nous nous sentions désormais protégés. Le soir même, mon ex-compagnon m’a appelée et demandé les raisons de mon absence. Je ne lui ai donné aucune explication. Je lui ai répondu : « tu le sais très bien ». Il a alors réagi avec menaces. J’ai raccroché, porté plainte, et entamé une procédure judiciaire.
« Je respire à nouveau »
Et votre séjour à ce lieu d’accueil ?
- Trois jours successifs, j’ai dormi. A l’école, on a donné les raisons de l’absence de mes enfants — il leur restait 3 semaines scolaires. Je me suis sentie apaisée. Je ne dis pas que cela a été facile. C’était comme un poids qui s’en allait. Je respire à nouveau.
Puis j’ai participé à la vie de ce centre d’hébergement et lié connaissance avec ses occupants. J’effectuais dans le même temps les démarches indispensables pour obtenir un logement. Mon séjour a été renouvelé. A quelques jours de son terme, j’ai trouvé une maison.
Et aujourd’hui ?
- Avec le recul, je me dis que j’ai pris la bonne décision. Je continue mon accompagnement et, depuis l’année dernière, j’ai repris mes études. Mes enfants aussi bénéficient d’un soutien. Mon ex-compagnon a reçu la visite de policiers. Je continue à m’affirmer. Mon regard a évolué et j’envisage d’avoir une autre une vie amoureuse.
Marie-Odile n’a « aucune rancune » envers la personne qui l’a maltraitée. Son regard, elle le porte « sur le présent ». Tant est à construire pour cette mère de famille qui « ne regrette rien ». Comme elle le dit — et d’autres aussi —, « le passé, c’est le passé ».
JFN
Humeur Stop à la violence ! A la violence, disons non. Pou in oui, pou in non, dé foi bèzman i pèt. Nou néna ka agard journal chak jour. A koz sa ? Peut-être, avons-nous eu pour modèles des personnes qui agissent ainsi ? A mon avis, il est possible d’agir sans violence. Encore faut-il se remettre régulièrement en cause. Il n’y a pas d’un côté des bons, et de l’autre des mauvais, etc. Il y a des avis différents. Sachons- nous écouter les uns les autres, répondre, se taire et se faire respecter avec sagesse. |
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