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Médias
2 février 2016
Dans un communiqué, le Syndicat national des Journalistes, SNJ-Réunion, dénonce le licenciement de Maryline Dansi. Le syndicat indique que la bataille se poursuivra devant les Prud’hommes.
Ce n’est pas une surprise : notre consœur Maryline Dansi a reçu le 28 janvier dernier une lettre de Free Dom lui annonçant son « licenciement pour faute grave ». Comme nous l’avons précédemment écrit, cette « faute grave » est en réalité un catalogue d’accusations toutes plus absurdes les unes que les autres.
Dans cette affaire, le SNJ note une innovation patronale. A partir du moment où notre consœur a saisi le conseil des Prud’hommes pour faire valoir ses droits, Free Dom a mis en place un système inédit de flicage des journalistes : obligation d’envoyer un SMS au début et à la fin de chaque reportage (ou quand un reportage dure plus d’une heure) pour informer la responsable d’antenne (qui n’est pas journaliste) ; obligation de remplir quotidiennement des « fiches terrain », etc (lire ci-dessous).
Au SNJ nous avions tout de suite compris qu’il s’agissait là d’une méthode censée démontrer que notre consœur ne faisait pas son travail. C’est exactement ce qui s’est passé : dans la procédure au tribunal des Prud’hommes, Free Dom accuse notre consœur d’avoir menti en déclarant ses heures de travail, par exemple sur le déferrement du juge Karki. Alors que tous les confrères savent que ce jour-là elle a passé sa journée et une partie de la nuit au tribunal, Free Dom affirme qu’elle n’a travaillé que ’21 minutes’. Puis l’employeur change d’avis et parle de ’cinq heures’ de travail dans la journée !
Free Dom lui reproche aussi de ne pas avoir travaillé pour Free Dom2, alors que ces tâches ne sont nullement prévues par son contrat de travail.
L’employeur accuse Maryline d’avoir proféré des « menaces » et affirme que des exemples lui ont été donnés lors de l’entretien préalable au licenciement. Il n’en est rien : Camille Sudre s’est contenté de demander avec insistance à notre consœur si elle avait bien formulé des menaces… ou si elle aurait pu les proférer !
Nous notons par ailleurs que Maryline n’a pas pu être assistée lors de son entretien préalable au licenciement, puisque la déléguée du personnel lui a refusé son assistance.
Free Dom aura bien du mal à prouver toutes ses accusations contre Maryline, notamment sa « volonté de nuire à la radio », devant le conseil des prud’hommes. Le SNJ continuera d’y soutenir notre consoeur pour faire respecter les droits des journalistes et leur convention collective.
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