
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
SGPEN-CGTR - Contrats emplois consolidés de l’Éducation nationale
4 juin 2005
Les 198 contrats emplois consolidés (CEC) de l’Académie de La Réunion sont désespérés. Entre décembre 2005 et février 2006, ils seront ’joyeusement’ remerciés après 7 ans de bons et loyaux service.
(page 3)
La précarité a son stand au sein de l’Éducation nationale. Cette institution, sensée sauver notre jeunesse de la versatilité, offre un beau spectacle d’incohérence. Dans 7 mois, les premiers titulaires d’emplois précaires dans un service public devront quitter leur emploi. Pour se retrouver au chômage. "Le recteur vient de signifier aux 198 personnes que véritablement les contrats prendront fin comme prévu", annonce la députée PCR Huguette Bello. Aucun renouvellement est programmé. Huguette Bello note que "ces gens représentent des familles". Pour l’heure, rien ne leur est proposé, sinon de passer par une cellule d’insertion, ou encore le concours. Pour cette dernière piste, il faut préciser que 11.000 candidats se présentent pour seulement 67 places. "Le plus difficile à admettre, est qu’ils ont travaillé 7 ans, et que certains sont condamnés à s’inscrire au RMI", déclare Huguette Bello, qui poursuit "c’est inadmissible que la République se serve des hommes, et ensuite les considère comme des torchons". Pourtant, on ne comprend pas pourquoi les CEC de l’Éducation nationale n’ont pas pu bénéficier des dispositions de la loi Sapin 1, qui visait l’intégration des contractuels de plus de 3 ans de service, sur la période 2002-2006. Les CEC s’indignent de cette mise à l’écart. Ils auraient pu bénéficier de cette loi, après 7 ans de service, soit plus que le double de temps exigé par ladite loi Sapin. Peut-être entreront-ils dans le dispositif “Contrat d’avenir” initié par le ministre Jean-Louis Borloo, qui garde son portefeuille ministériel au sein du Gouvernement de Villepin. Mais, on est en droit de se poser une question, me direz-vous redondante : "Quand ?". Parce que, pour l’heure, nous ne faisons qu’attendre le décret d’application, qui par ailleurs tarde à voir le jour, au grand dam du plan départemental de cohésion sociale. Par ailleurs, ce dispositif s’ouvre prioritairement pour les bénéficiaires du RMI et les chômeurs longue durée. Eux ont travaillé durant 7 ans.
"C’est un manque de reconnaissance..."
Jean-Denis travaille depuis 7 ans dans un lycée portois. Malgré son maigre revenu, 817 euros, il occupe le poste d’agent d’entretien. Il effectue les mêmes travaux qu’un agent de service, deux fois mieux payés que lui, si ce n’est plus. Pourtant, ce père de famille de 51 ans sera prochainement licencié. Son travail est reconnu comme utile par le personnel titulaire de l’établissement portois. "L’établissement comprend que nous sommes indispensables" déclare Jean-Denis, qui s’attelle à l’entretien du jardin, au nettoyage de la cour, des classes, et qui n’est pas épargné par des travaux de maçonnerie, de carrelage, etc. "Nous sommes déçus, amers", indique-t-il à la presse. Après l’annonce du recteur, qui confirme le licenciement, c’est un coup de froid que ressent les 198 CEC, qui faisaient le même travail que les titulaires. "C’est un manque de reconnaissance" lance une mère titulaire d’un CEC. Elle travaille au sein de l’administration d’un établissement scolaire. Elle dit même avoir formé des contractuels “entrants”, qui eux pourront intégrer l’Éducation nationale, alors qu’elle doit partir. Le recteur s’est désigné comme porte-parole de ce mécontentement auprès du ministère de l’Éducation nationale. Huguette Bello va elle aussi interpeller le ministre, pour que les précaires “agents de service” réunionnais puissent trouver une issue.
Bbj
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)