Manifestation lundi devant le Rectorat

Mettre fin à toute précarité dans l’éducation nationale

28 janvier 2006

Le réemploi des 558 Techniciens et ouvriers de services (TOS) en situation précaire par les chefs d’établissements marque une première victoire, mais la lutte des syndicats UNATOS-FSU et SGEPEN-CGTR se poursuit pour éradiquer toute situation de précarité dans l’Éducation nationale.

La précarité dans les établissements ne touche pas que les TOS, il y a des enseignants en situation précaire et aussi 230 CIA mis à disposition par les mairies et collectivités pour qui la lutte continue. "Nous maintenons notre manifestation prévue lundi 30 janvier à 10 heures devant le Rectorat pour demander un plan de résorption de la précarité et la reprise des personnels contractuels", annonce Christian Picard.

L’Académie la plus précaire

Patrick Corré constate que "La Réunion est l’île de toutes les carences car nous connaissons le plus grand turnover de représentants de l’administration. Nous sommes l’île de toutes les misères, car nous avons le taux de précarité le plus élevé dans les établissements scolaires : il faut savoir que nous avons 1.000 emplois précaires en ce qui concerne les administratifs et Techniciens et ouvriers de service sur 3.000 personnes employées. Et nous enregistrons le taux le plus faible de TOS titulaires". C’est pourquoi il demande la création d’un concours spécifique qui permette à chacun d’accéder à la titularisation.

Eiffel


An plis ke sa

Pas de report de rentrée pour les TOS

Tout le monde ne court-il pas le même risque ?

Les organisations syndicales ne sont pas contre le report au 6 février de la rentrée scolaire, puisqu’elle se fait en raison du principe de précaution sanitaire. Cependant, ils ne comprennent pas que l’on demande aux Techniciens et ouvriers de service d’être présents alors que les établissements seront fermés pour tout le monde en raison des opérations de démoustication menées par les brigades commandos et par les agents chargés de la mise en œuvre de la sécurité et de l’hygiène : "S’il n’y a pas de risque sanitaire pour les TOS, pourquoi n’ouvre-t-on pas les établissements aux enseignants et aux élèves ? Le risque existe pour tous !"
Les TOS ont effectué leur rentrée le 23 janvier et l’ensemble des contrats a dû être renouvelé hier après-midi. S’ils travaillent à mettre les établissements d’attaque pour la rentrée, ils ne sont pas liés à la démoustication.


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