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Le projet de loi sur les retraites pousse à la capitalisation pour avoir une retraite digne
4 janvier 2023, par
Le durcissement des conditions pour accéder à une retraite complète est actuellement le projet phare du gouvernement. S’il est mis en œuvre, il obligera les salariés à travailler plus longtemps et à se tourner vers des assurances privées, des placements financiers ou dans l’immobilier pour compléter des pensions trop faibles pour vivre dignement. Ce sera au détriment de la solidarité entre les générations, qui voit les richesses créées par les travailleurs financer les pensions des retraités. À La Réunion, le taux de chômage est trois fois plus élevé qu’en France. Cette possibilité de capitalisation pour obtenir une rente complémentaire ne concerne qu’une faible minorité dans notre île. L’application d’un tel projet contribuera à augmenter le chômage et à appauvrir les futurs retraités à La Réunion.
Le gouvernement veut changer les règles de la retraite. Un projet de loi doit être présenté le 10 janvier. Il constitue une nouvelle étape de la privatisation d’un pan entier de la Sécurité sociale. En effet, il vise à retarder l’âge de départ légal à la retraite sous prétexte d’équilibrer le système des pensions. Mais il aura pour conséquence de rendre plus difficile l’accès à une retraite complète avec le régime général financé par les cotisations sociales.
Cela va obliger les travailleurs à souscrire à une assurance retraite privée, des placements financiers ou dans l’immobilier pour constituer une rente complémentaire afin de pouvoir vivre dignement une fois qu’ils ne seront plus dans la vie active.
C’est donc un nouveau cadeau pour les sociétés financières qui ont toujours lorgné sur le pactole que constitue le financement de la retraite. Le projet du gouvernement accélère donc l’évolution du système de la répartition vers la capitalisation. Cela pousse chacun à se constituer un pécule pour préparer sa retraite. C’est au détriment de la solidarité entre les générations, qui voit les richesses créées par les travailleurs financer les pensions des retraités. Au final, l’objectif est de briser les chaînes de solidarité qui sont des obstacles à l’accroissement des inégalités au profit des plus riches.
À La Réunion, le taux de chômage est trois fois plus élevé qu’en France. Les conventions collectives sont difficilement appliquées. Les salaires sont donc plus souvent égaux ou proches du SMIC qu’en France. Le coût de la vie est aussi plus élevé qu’en France. Dans ces conditions, il est impossible de se constituer une rente complémentaire par le biais de placements. Par conséquent, cela pousse à travailler plus longtemps pour espérer avoir droit à une retraite qui permet d’être tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, compte tenu de l’affaiblissement programmé du régime général basé sur la solidarité.
Travailler plus longtemps signifie le maintien dans l’emploi alors que notre île connaît depuis des décennies une pénurie d’emplois. Ceci va rendre encore plus difficile l’accès des jeunes à un travail. Ils seront donc toujours plus confrontés à ce choix : le chômage ou l’émigration pour espérer une vie meilleure.
Pour les futurs retraités, le durcissement des conditions d’accès à une retraite complète causera une diminution des pensions. Cela se traduira donc par un appauvrissement des retraités.
Tout ceci va encore accentuer la crise sociale subie par les Réunionnais.
Face au projet du gouvernement, une large intersyndicale se constitue. Il est donc essentiel que les syndicats puissent constituer le rapport de forces nécessaire pour que, dans un premier temps, le gouvernement retire son projet. L’objectif des syndicats est une réforme des retraites pour le droit à une retraite pleine avec 37,5 années de cotisation. C’est un minimum nécessaire pour La Réunion.
C’est donc une bataille très importante. Le système solidaire garantissant le droit à une retraite digne pour tous doit être renforcé et non affaibli au profit des banques et des assureurs.
M.M.
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Messages
5 janvier 2023, 08:22, par Maillot Joseph Luçay
Le travail c’est la santé , mais ne rien faire ce n’est pas toujours la conserver .
Quelque soit son âge l’être humain a besoin de rester actif pour rester en bonne santé .
Dans les professions libérales , il y a des gens qui ne prennent jamais leur retraite ou qui la prennent tout en continuant d’exercer leurs activités professionnelles , et souvent les salariés qui prennent leur retraite restent actifs en travaillant partiellement .
il faut bien entendu que chaque travailleur puisse s’arrêter de travailler après un certain âge et vivre décemment avec une pension de retraite dont le montant sera déterminé en fonction du temps de travail effectué dans sa vie et des salaires qu’il a perçu . Mais chacun devrait avoir la possibilité de décider de ce qui lui convient le mieux en fonction de son état de santé et de ses contraintes familiales .
On ne doit pas payer les gens à ne rien faire quand ils peuvent travailler , mais partager le travail , quitte à diminuer le temps de travail obligatoire pour tous ( par exemple le fixer à 6 heures par jour sur 5 ou une semaine de 4 jours de 8h ) et à compenser la baisse de rémunération produite par ce partage du temps de travail par une aide nationale à ceux dont la rémunération serait inférieure à un certain montant .
Ceux qui ne perçoivent pas une rémunération suffisante pour vivre décemment de leur travail percevraient de l’Etat une aide complémentaire au titre de la solidarité nationale .Mais il n’y aurait plus de chômeurs .
D’un autre côté, on ne doit pas obliger les gens à travailler lorsqu’ils disposent de revenus suffisants pour vivre sans être à la charge de la nation . Ceux qui n’ont pas besoin de travailler pour gagner leur vie pourraient s’arrêter de travailler quand ils veulent sans être pénalisés , mais seulement être obligés d’apporter leur participation à la solidarité nationale en continuant de payer des cotisations sociales comme s’ils travaillaient au moins jusqu’à l’âge limite prévu pour la retraite obligatoire. Actuellement ceux qui gagnent des millions à la loterie peuvent s’arrêter de travailler mais ne participent pas à la solidarité nationale par une cotisation sociale aux caisses de retraite ou de sécurité sociale .
Si on doit organiser le temps de travail et le temps de retraite , parce que c’est nécessaire de fixer des règles , il faudrait d’une part fixer l’âge nécessaire pour commencer à travailler et le temps des études supérieures devrait être inclus pour une durée raisonnable comme période de travail pour le calcul des retraites , et d’autre part fixer l’âge obligatoire pour aller à la retraite en tenant compte des spécificité de chaque activité professionnelle .
Mais celui qui prend sa retraite et qui veut continuer de travailler, s’il est jugé apte par la médecine du travail , devrait pouvoir le faire sans travailler plus d’un mi temps ou d’un tiers temps et en continuant de payer des cotisations sociales qui seront majorées par rapport au taux habituels appliqués aux travailleurs qui ne sont pas à la retraite . Le temps travail de ces retraités qui souhaitent conserver une activité pourrait être réparti différemment , soit quelques heures par jour ,soit quelque jours par mois ou encore quelques mois par an selon le souhait de chacun .
On me dira que ce que je propose est trop compliqué à mettre en oeuvre . Il faudrait peut être le simuler ou procéder à des essais sur une partie du territoire pour le vérifier . Mais avec les moyens informatiques dont nous disposons actuellement, je pense que c’est tout à fait possible .
Bien entendu si cela est possible il faudrait également que tous les pays membres de l’Union européenne s’engagent à appliquer les mêmes règles. Ou qu’il y ait une réglementation européenne dans ce domaine de temps de travail et des retraites qui s’applique uniformément sur tout le territoire de l’Union Européenne y compris dans les régions d’outre mer comme la notre .