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Paris recule et annonce « une large concertation »
16 décembre 2008, par
La forte mobilisation des lycéens, de la communauté éducative, des parents et des élus commence à porter ses fruits. Le ministre de l’Education nationale a annoncé hier dans un communiqué qu’il prolonge les discussions sur la réforme, et décidant « d’une large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles ». Les lycéens restent vigilants et maintiennent la mobilisation pour que cette annonce se concrétise dans les faits.
Dans un communiqué diffusé hier, Xavier Darcos annonce que la poursuite des discussions sur la réforme du lycée qui devait s’appliquer à la rentrée d’août 2009 à La Réunion. Il affirme que ces discussions se dérouleront dans « une large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles ». Les lycéens maintiennent l’appel à la mobilisation unitaire de jeudi avec les étudiants afin que cette annonce se concrétise véritablement.
Néanmoins, cette annonce est un premier pas vers la victoire. Elle est le résultat d’une large mobilisation qui ne cesse de s’amplifier chaque jour. Suspension de la réforme et ouverture de la concertation sont en effet deux revendications fortement exprimées par les jeunes et la communauté éducative, soutenues par les élus solidaires. C’est ce que demandaient les courriers adressés vendredi au ministre par les deux parlementaires communistes, Huguette Bello et Gélita Hoarau.
Cet événement est une nouvelle fois l’illustration que lorsque nous sommes capables de nous unir pour faire avancer nos revendications, tôt ou tard, elles finissent par avancer.
En première ligne dans la bataille, la jeunesse montre la voie qu’il faut suivre pour relever nos défis. C’est un encouragement pour toutes les bonnes volontés qui luttent pour le développement du pays. Au moment où La Réunion doit faire face à des défis sans précédent dans son Histoire, une nouvelle génération se lève et s’exprime à travers une mobilisation dont une des qualités est la responsabilité. Cela montre que la jeunesse est là pour reprendre le flambeau de la lutte, et gagner la bataille du développement durable de La Réunion.
M.M.
Saint-André solidaire des lycéens
Dans une motion, le Conseil municipal de Saint-André s’élève contre la réforme Darcos.
« Le Conseil municipal de Saint-André apporte son soutien au mouvement des lycéens, des enseignants et des parents d’élèves contre le train de réformes engagées par le ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos.
Ces réformes menées sans concertation avec les différentes parties prenantes ont amené les lycéens à manifester massivement dans les rues ces derniers jours.
Nous partageons leurs inquiétudes face la suppression drastique de postes d’enseignants, entre autres les 3.000 postes de maîtres spécialisés du RASED.
Les municipalités ont elles aussi eu à subir cette absence de concertation, il y a quelques mois, lors de la réforme des horaires du 1er degré.
Ces méthodes ne peuvent perdurer et le dialogue doit être restauré.
La collectivité soutient que l’Education nationale doit rester une compétence régalienne pour garantir l’égalité des tous les enfants face aux savoirs.
Un transfert de compétences aux collectivités ajouté à la régionalisation des diplômes ne peut qu’engendrer un démantèlement du service public, une éducation à deux vitesses.
Le Conseil municipal dénonce donc avec force cette réforme dont la seule logique est budgétaire.
Face aux grands défis qui nous attendent pour former nos futurs citoyens, le conseil municipal de Saint-André demande instamment que l’Ecole redevienne la priorité du gouvernement et que l’Education nationale retrouve les moyens de ses ambitions ».
Mobilisation lycéenne : Le Port « pour une concertation véritable »
Dans une motion, le Conseil municipal du Port soutient « la mobilisation responsable des lycéens ».
« La municipalité du Port a reçu deux délégations de lycéens au cours de la semaine passée. Mobilisés autour d’une cause légitime, à savoir la défense de leur avenir remis en question par le projet de réforme des lycées actuellement engagée par le gouvernement, ces jeunes souhaitaient être soutenus dans leur démarche. C’est dans un esprit constructif que ces deux rencontres se sont déroulées. Les lycéens ont ainsi fait la démonstration de leur volonté de faire entendre leur voix et de leur désir de concertation.
La suppression annoncée d’options, de filières et de disciplines suscite une très forte inquiétude chez les lycéens, d’autant plus que la poursuite de la suppression de postes d’enseignants s’accentue. Dans un tel contexte, les nouvelles dispositions contenues dans ce projet de loi concernant des modules « de spécialisation ou d’approfondissement » en Seconde laissent entrevoir une aggravation des inégalités existant déjà entre les différents établissements.
A travers toutes ces mesures apparaît une réalité qui n’a pas échappé aux lycéens : le système éducatif est traité comme une source de coûts sociaux qu’il s’agirait de réduire sans cesse, au lieu de le promouvoir comme porteur de la nation de demain.
A l’heure où l’on traverse une grave crise sociétale à l’échelle mondiale, qui a ses répercussions à La Réunion, il est urgent que le gouvernement entende cette volonté de dialoguer et instaure, avant toute réforme, une véritable concertation avec les instances représentatives des différentes parties concernées : élèves, parents, enseignants...
L’avenir du service public de l’Education nationale est l’affaire de tous.
C’est pourquoi, la municipalité du Port soutient la mobilisation responsable des lycéens ».
UNSA : une victoire de la mobilisation
Dans un communiqué, l’UNSA se réjouit du report annoncé de la réforme Darcos.
Le ministre annonce ce matin (hier - NDLR) qu’il ajourne la réforme de la classe de Seconde et qu’il va relancer les discussions avec les organisations syndicales pour discuter de l’ensemble 2nde-1ère-Terminale. A l’évidence, la crainte d’un développement du mouvement lycéen est à l’origine de ce recul.
Le SE-UNSA ne peut que se réjouir de cette annonce. Il n’avait en effet cessé de dénoncer une réforme au pas de charge, hypothéquée par les économies budgétaires et concentrée sur la seule Seconde, sans visibilité sur l’ensemble de l’architecture du lycée.
Enterrement de première classe ou dégagement d’un vrai espace de négociation ? La suite le dira. Le SE-UNSA continue à estimer qu’une réforme du lycée est indispensable dans l’intérêt de la réussite des élèves. Il fera donc à nouveau valoir ses mandats sur le sujet.
Ce retournement du ministre pose une autre question : pourquoi lui aura-t-il fallu 4 mois avant de décider enfin cet ajournement ? La totalité des organisations syndicales le lui avait en effet réclamé devant l’impossibilité d’une réflexion sérieuse dans des délais aussi contraints. Le peu de cas fait du dialogue social est à nouveau illustré...
SGPEN-CGTR : « Un encouragement à poursuivre la lutte ! »
Le recul du ministre est « une victoire qui nous encourage à aller davantage de l’avant », affirme le syndicat dans un communiqué.
« Ce premier recul de Darcos est naturellement à mettre au compte de la forte mobilisation lycéenne - avec le soutien de la communauté éducative - qui se développe dans tous le pays et qui est très forte dans notre académie.
A l’évidence, Darcos craint l’agrégat des mécontentements (suppressions des RASED dans le premier degré, réforme des bacs pro, des IUFM, IUT, 13.500 suppressions de postes...) qui pourrait se transformer en une déferlante qui mettrait à bas l’ensemble de ses mesures funestes pour l’éducation.
Il cède donc sur un point pour ne pas à avoir céder sur tout le reste.
Ce recul est toutefois une victoire qui nous encourage à aller davantage de l’avant. (...)
Darcos a plié sur la réforme des lycées, il ne faut surtout pas qu’il s’arrête en si bon chemin et qu’il fasse le second pas : Moratoire sur l’ensemble de ses reformes destructrices et sur les suppressions de postes, ouverture immédiate de négociations avec les organisations syndicales pour un système éducatif à la hauteur des besoins et enjeux éducatifs. »
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