
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Manifestation contre la politique de casse sociale
11 octobre 2017, par
Hier à l’appel des syndicats, c’était la grève dans la fonction publique à La Réunion et en France. À Saint-Denis, les organisations étaient unies pour défiler contre les mesures prévues par le gouvernement. Ce large rassemblement autour d’une plate-forme pour la préservation du service public est un encouragement pour les luttes à venir.
CFDT, CGTR, FO, FSU, UNSA, Solidaires, SAFPTR, CFTC, CGC, SNALC, SAIPER : tous ces syndicats de la fonction publique ont appelé à manifester dans l’unité d’action et de lieu hier contre la politique du gouvernement, et pour des créations de postes. Cette large intersyndicale a montré la détermination des travailleurs du service public à défendre leur outil de travail qui est très important pour la population, notamment pour les plus démunis.
Les syndicats protestent contre la suppression de 120.000 postes dans la fonction publique inscrite dans le programme du président de la République. Ils dénoncent également le gel du point d’indice ainsi que la hausse non compensée de la CSG. Ces deux mesures vont causer une perte de pouvoir d’achat. Ils sont mobilisés pour le maintien du statut du fonctionnaire.
L’Intersyndicale lutte pour une autre politique, qui vise au contraire à renforcer le service public. Cela passe par de nouvelles créations de poste afin qu’à La Réunion, les effectifs soient équivalents à la France. Les syndicats revendiquent également un plan de titularisation pour mettre fin à l’emploi précaire dans la fonction publique.
Cette mobilisation était soutenue par le Parti communiste réunionnais. Outre la délégation de la direction composée d’Ary Yée Chong Tchi Kan, Gilles Leperlier et Julie Pontalba, de nombreux militants communistes étaient présents dans le cortège avec les syndicalistes.
Rendez-vous était donné à 9 heures au Petit-Marché à Saint-Denis. Le défilé a ensuite remonté la rue du Maréchal Leclerc, puis il a descendu la rue de Paris. Un arrêt devant l’hôtel de ville de Saint-Denis a permis à la CGTR d’appeler à la mobilisation contre des mesures d’un gouvernement qui compte des alliés à La Réunion. Le défilé a poursuivi par l’avenue de la Victoire avant un rassemblement devant la Préfecture. Les représentants des membres de l’Intersyndicale ont alors pris la parole.
La mobilisation était forte. Elle ne fait que commencer. Après le succès du défilé contre les ordonnances changeant le Code du Travail le 12 septembre dernier, la marche unitaire des syndicats de fonctionnaires souligne la détermination des travailleurs à refuser la politique de casse sociale.
M.M.
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Messages
11 octobre 2017, 09:30, par Maillot Joseph Lucay
Le 12 septembre dernier 500000 fonctionnaires se sont retrouvés dans les rues en France pour manifester leur opposition aux projet du gouvernement visant à réduire leurs effectifs et leur rémunération et à détruire le statut de la fonction publique .
Hier ce sont encore 400000 personnes qui sont descendues dans la rue pour confirmer leur désaccord avec le gouvernement et surtout pour confirmer leur attachement au statut de la fonction publique que monsieur Macron veut démolir .
.Cette mobilisation importante des fonctionnaires est un sérieux avertissement au président de la république ; Par leur présence massive dans les rues ,les fonctionnaire lui rappelle haut et fort que les emplois publics ne peuvent pas être gérés comme des emplois privés .
Les déclarations des droits de l’homme de 1789 et de 1948 qui sont intégrées à notre constitution le disent clairement . Les emplois publics doivent être accessibles à tous les citoyens qui souhaitent y postuler lorsqu’ils remplissent les conditions d’accès , et ceux qui occupent ces emplois ne peuvent faire l’objet de favoritisme mais doivent être traités tous de la même manière . Ce qui signifient que le recrutement doit se faire sur concours et que la rémunération doit être la même pour tous les agents occupant des postes identiques et devant travailler dans les mêmes conditions .
Les recrutements direct d’agents contractuels et leur rémunération au mérite si ce n’est à la tâche que le gouvernement voudrait généraliser tant dans ses services que dans ceux des hôpitaux et des collectivités territoriales ne sont pas compatibles avec les principes d’égalité d’accès de la fonction publique et d’égalité de traitement des fonctionnaires quelque soit leurs opinion politiques ou religieuses qui sont inscrits dans nos textes fondamentaux . Le statut de la fonction publique prévoit que les fonctionnaires puissent avancer dans leur carrière, changer d’échelon et passer d’un grade à l’autre après avis de commissions paritaires composées de représentants du personnel et de représentants de l’employeur qui statuent sur leur façon de travailler et la rémunération au mérite personnel apprécié par l’employeur seul que l’on veut appliquer aux agents publics est contraire à ce statut de la fonction publique.
C’est en grande partie le statut de la fonction publique qui a fait de la France ce qu’elle est aujourd’hui car ce statut garantit l’application de la continuité de l’Etat quelque soit les changements qui peuvent intervenir dans la classe politique . Contrairement à ce qui se passe dans certains pays ,en France , après une élection les hommes politiques changent mais les fonctionnaires restent et continuent de servir fidèlement leur pays .
Par conséquent , avant de mettre en application son projet de réforme de la fonction publique qui n’a pas d’autre but que de mettre en place dans notre pays le spoil systhème appliqué ailleurs qui permet aux nouveaux élus de remplacer les fonctionnaires qui ne leur conviendraient plus par d’autres agents plus proches d’eux et plus dociles , notre président devrait d’abord faire réviser la constitution. Toutes manœuvres visant à faire passer sa réforme par des lois , des décrets ou des ordonnances devraient être sanctionnées par notre conseil constitutionnels et par nos les juridictions administratives ( Tribunaux administratifs et Conseil d’Etat ) . A bon entendeur salut .