Appel du SGPEN-CGTR à ’toutes les forces sociales, associatives, politiques et institutionnelles’

Mobiliser les forces vives pour sauver l’emploi des C.E.C

15 septembre 2005

Le SGPEN-CGTR a diffusé hier le texte de la Motion adoptée par l’assemblée générale des personnels CEC de l’Éducation nationale. Nous reproduisons ce texte ci-après.

Les personnels CEC précaires de l’Éducation nationale réunis en assemblée générale au lycée professionnel Roches Maigres de Saint-Louis, mercredi 14 septembre 2005 à 14h30 à l’initiative de la section CEC du SGPEN-CGTR :

- Constatent avec regret que les parlementaires Virapoullé, Audifax, Victoria, Thien Ah Koon a contrario de leurs autres collègues et malgré de multiples relances, n’ont à ce jour pas encore daigné recevoir une délégation des personnels C.E.C ;

- Considèrent comme inacceptable que l’État leur propose comme seule perspective (après avoir servi l’Éducation nationale à moindre frais et ce depuis de nombreuses années) au mieux, d’occuper un emploi encore plus précaire que celui qu’ils occupent aujourd’hui, avec de surcroît l’amputation d’un tiers de leur salaire actuel ;

- Exigent que leur activité professionnelle, en cas de basculement sur les nouveaux dispositifs contrats aidés, ne fasse pas l’objet d’une interruption de service et qu’ils soient ainsi dispensés d’une inscription à l’ANPE ;

- Demandent aux parlementaires précédemment nommés, qu’ils acceptent au moins d’intercéder auprès des ministres de l’Éducation et de l’Outre-mer pour que les personnels en contrat CEC puissent au minimum conserver la même durée hebdomadaire de travail dans le cadre des nouveaux dispositifs d’emplois aidés ; à savoir 30 heures par semaine et ainsi leur garantir le maintien de leur traitement ;

- Demandent au recteur d’Académie de les recevoir de nouveau tout prochainement ;

- Souhaitent par ailleurs le soutien public de toutes les forces sociales, associatives, politiques et institutionnelles (Région, Département) ;

- Exigent qu’une véritable réflexion soit menée et que des mesures pérennes soient enfin prises pour mettre un terme définitif à la précarité de leur situation, pour la mise en œuvre un plan d’intégration.


Remplacement de courte durée

Le SGEN dénonce une "supercherie démagogique"

Dans un communiqué diffusé mardi, le SGEN-CFDT donne son point de vue sur une mesure annoncée par le ministre de l’Éducation nationale. Un décret paru le 26 août prévoit que les absences de moins de 15 jours sont remplacées par des personnels de l’établissement selon un protocole applicable le 1er janvier prochain.
Pour le SGEN-CFDT, c’est "une réforme inacceptable en l’état", "structurellement inapplicable", "mensongère" et "génératrice de conflit".
Pour le SGEN-CFDT, "résoudre la question du remplacement, de courte comme de longue durée, nécessite de se pencher sur les problèmes de fond comme les rythmes scolaires, la formation continue, la redéfinition des services tenant compte de la concertation et du travail interdisciplinaire".


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