
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Département et travailleurs sociaux : des rapports sous tension
2 avril 2007
La Présidente du Département semble ne pas apprécier la mauvaise publicité que lui occasionne les débrayages successifs des travailleurs sociaux, qu’elle a publiquement fustigé jeudi dernier lors d’une réunion de travail avec les assistantes familiales.
Leurs courriers à l’intention de la Présidente du Département restant lettres mortes, en 2005, les travailleurs sociaux du GUT Saint-Denis 2 débrayent une heure. Insuffisance d’effectifs, de moyens, de structures pour assurer la protection de l’enfance... ils sortent de leur réserve avec l’espoir d’obtenir des réponses. Rien.
Alertes à répétition
En décembre 2006, fait exceptionnel, les responsables des GUT en personne interpellent la collectivité sur les dysfonctionnements au sein des services sociaux. Malgré l’urgence signalée, les cadres ne seront guère plus entendus. Le 21 février 2007, c’est au tour du personnel de l’Unité Territoriale du Moufia d’oser tenter un réveil de sa hiérarchie car l’exiguïté de leur service ne leur permet plus d’assurer l’accueil du public en difficulté, de plus en plus nombreux. Après 8 ans d’attente, on lui demandera de patienter encore 2 ans, au minimum. Enfin, le 7 mars, les professionnels du GUT Saint-Denis 2, qui en plus de n’avoir obtenu aucune réponse depuis 2005 se voient confier de nouvelles missions, sont obligés d’opter à nouveau pour le débrayage, soutenus par des assistantes familiales qui, elles aussi, subissent les insuffisances de la politique sociale du Département. Ces trois dernières années, nombre de services sociaux de l’île contiennent leur mécontentement, étouffent leurs revendications au profit de leur déontologie, espérant toujours une main tendue de leur hiérarchie. La justice elle-même constate les manquements et s’impatiente.
Nassimah Dinn’dar allume le feu
Mais poussée dans des retranchements, qu’elle a elle-même creusés à coups d’autisme et d’inertie, la Présidente du Département a opté jeudi dernier, lors d’une réunion de travail à Champ-Fleuri avec les assistantes familiales, les professionnels et responsables des services sociaux, pour la politique du “c’est-celui-qui-dit-qui-y’est”, du “c’est-pas-moi-c’est-lui” en dénonçant : « les insuffisances des professionnels des équipes médico-psycho-sociales et de leurs responsables », selon un communiqué du syndicat CFDT-Interco transmis à la presse le lendemain. Un syndicat qui rappelle son indéfectible soutient aux salariés « qui n’ont comme unique préoccupation que la protection de l’Enfance et des familles les plus en difficulté dans notre département. » Mais les propos et l’attitude méprisants, provocateurs de Nassimah Dindar (voir courrier qui suit) risquent de faire mouche au sein d’une profession qui, s’évertuant à tisser, quatre bouts de ficelle en main, un lien social avec les familles en difficulté, se voit aujourd’hui retournée l’incompétence de sa hiérarchie. C’est d’autant plus osé lorsque l’on se rallie à un mot d’ordre électoral comme « Ensemble tout est possible » !
Stéphanie Longeras
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- Lettre
Travailleurs soucieux au Conseil Général
Voici une lettre envoyée à la Présidente du Conseil Général en réaction à la rencontre qui a eu lieu entre elle et les travailleurs sociaux jeudi dernier.
- Madame la Présidente,
Le 29 mars, les assistants familiaux et les travailleurs sociaux étaient conviés à une matinée d’échanges présidée par vos soins, sur le thème de l’évolution du statut des assistants familiaux. Si nous ne pouvons que saluer cette initiative, nous sommes particulièrement scandalisés par votre attitude ce jour-là, Madame la Présidente.
En effet, aux côtés de vos collègues élus et de plusieurs cadres du Département, vous avez tenu des propos indignes et insultants à l’égard des travailleurs sociaux. Ainsi, vous avez parlé "de rapports à la con" (sic) pour qualifier les écrits des professionnels chargés de l’agrément des assistantes familiales. Vous avez estimé que les débrayages (que vous appelez "grèves") pratiqués par certains de nos collègues sont des manifestations de travailleurs sociaux grassement payés et avides de confort. Après avoir pourtant souligné la difficulté de notre métier, vous avez, tout au long de vos nombreuses interventions, distillé ici et là des remarques désobligeantes en direction des travailleurs sociaux, où des dysfonctionnements anecdotiques devenaient pour vous des habitudes de travail que vous promettez de faire changer. Avec le savoir-faire qui vous est propre, vous provoquiez adroitement les applaudissements d’approbation d’une partie de la salle. Humiliés par la grossièreté de votre attitude, la quasi totalité des travailleurs sociaux ont quitté la salle. Des responsables de GUT (des cadres donc) en ont fait de même et à eux, vous avez promis sous forme de menaces, d’en reparler...
Quel but voulez vous atteindre madame la Présidente ?
Dresser un corps de métier contre un autre ? Sachez que dans la très grande majorité des cas, nous n’avons pas de difficultés majeures à travailler ensemble. Plusieurs assistantes familiales ont même soutenu les débrayages de nos collègues. Détourner de leur cible les revendications des assistantes familiales qui aspirent à une meilleure reconnaissance de leur profession ? Gageons que leur détermination leur évitera ce leurre. Vous venger de vos employés qui ont osé manifester dans la rue, ce que vous avez refusé d’entendre dans vos bureaux ?
Madame la Présidente, nous voulons une dernière fois vous rassurer.
Nous n’avons pas pour habitude de faire publicité de nos petits soucis ; notre profession même, nous oblige à la discrétion. Quoi que vous en clamiez, nos revendications, voire nos supplications, n’ont jamais concerné notre confort ni nos salaires mais la volonté d’une gestion plus humaine et plus efficace de la situation des personnes en difficulté.
Nous ne sommes pas là pour saboter votre carrière politique,
si c’est cela qui vous inquiète. Aujourd’hui encore, nous respectons votre personne, ce sont juste vos attitudes que nous déplorons. Nombre d’entre nous sont quelque peu soucieux depuis cette mémorable matinée. Quel crédit aurons nous désormais auprès de nos collègues assistantes familiales après ce désaveu de la part de la chef du Département ? Qu’aurons-nous le droit de faire et de dire en rapport avec nos missions et notre technicité et qui ne serait pas sous votre contrôle ?
Sachez enfin que nous ne "profitons pas des médias" comme vous l’avez aussi affirmé mais que nous les remercions juste d’ouvrir une porte que vous refusez vous, d’entrebâiller.
Sachez également que nous devons paradoxalement vous remercier car, grâce à vous, depuis ce jour-là, nous parlons sérieusement de nous constituer en collectif de travailleurs sociaux du Département, élargi à nos collègues du privé. Nous espérons très sincèrement que dans ce collectif, notre énergie sera destinée davantage à faire évoluer notre profession et notre savoir-faire, qu’à être obligés de contrer vos attaques...
Des travailleurs sociaux outrés !
Section du Conseil Général
Voici le communiqué que le syndicat a publié à la sortie de la rencontre avec la Président du Conseil Général.
Le 29 mars 2007 au Théâtre de Champ Fleuri, la Présidente du Département rencontre les Assistants Familiaux et l’ensemble des services sociaux de la collectivité intervenant auprès des enfants placés.
La Présidente décide, sous prétexte de la mise en place de la loi 2005-706 du 27 juin 2005 relative aux assistantes maternelles et aux assistants familiaux, de fustiger et de concentrer son discours essentiellement sur les insuffisances professionnelles des équipes médico psycho sociales et de leurs responsables.
Depuis plusieurs mois, ces professionnels n’ont eu de cesse d’interpeller la collectivité sur la carence des moyens, l’inadaptation des locaux, la précarisation des emplois, le parasitage des missions premières et obligatoires et l’absence de coordination dans les politiques d’actions sociales avec les partenaires et prestataires.
Ces professionnels déplorent le manque de sang-froid de la collectivité, lequel ne saurait masquer les insuffisances du Département en matière de protection de l’Enfance. Les instances judiciaires constatent comme eux, l’état de ces services et monter le personnel les uns contre les autres ne changeront rien à ces défaillances.
Le syndicat INTERCO - CFDT apportera toujours son soutien aux salariés qui n’ont comme unique préoccupation la protection de l’Enfance et des familles les plus en difficultés dans notre département.
La section CFDT - INTERCO du Conseil Général
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