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18ème jour de grève à Rhums-Réunion
10 août 2007, par
Les travailleurs de Rhums-Réunion s’attendent aujourd’hui à un bras de fer avec la Direction lors de la Commission de conciliation prévue à la Direction du Travail.
Depuis 18 jours, les travailleurs de Rhums-Réunion sont en lutte pour une augmentation de salaire. Ils revendiquent une hausse de 150 euros.
Jusqu’à présent, les négociations n’ont pas abouti. Aujourd’hui doit se tenir à la Direction du Travail une Commission de conciliation réunissant représentants des travailleurs, de la Direction, de la CGTR et du MEDEF. Les salariés s’attendent à des discussions difficiles. Pour s’en convaincre, il suffit de constater la durée de ce conflit. Cela fait bientôt 3 semaines que les travailleurs ont dû cesser le travail pour tenter de se faire entendre. Et jusqu’à aujourd’hui, aucun accord n’a été trouvé avec la Direction.
Si le dialogue social est bloqué, la Direction imagine des solutions pour écouler la production malgré la grève, dit-on de sources syndicales.
Une possibilité serait d’embouteiller le rhum dans une autre usine à La Réunion. Les salariés font part de leur indignation et annoncent l’amplification du mouvement si un tel procédé était utilisé.
Mettre en bouteille en France
L’autre annonce est celle d’effectuer la mise en bouteille dans une usine en France. Pour les grévistes, cette idée qui s’apparente à un moyen de pression n’en est pas un. Bien avant la grève, une telle éventualité avait déjà été évoquée. Le Groupe Quartier-Français a en effet investi dans l’achat d’une usine d’embouteillage en France, et si ce projet se concrétisait, cela concernerait non seulement la production de Rhums-Réunion, mais également celle de la distillerie de la Rivière du Mat et celle de Savanna.
Autrement dit, l’embouteillage de la production en France ne serait pas la conséquence de la grève, mais la concrétisation d’un projet industriel prévu de longue date.
À ce sujet, il est important de préciser que Rhums-Réunion est une société qui appartient au Groupe Quartier-Français. Propriétaire de la totalité des usines sucrières à La Réunion, en 2005, le Groupe a réalisé 70% de son chiffre d’affaires en Europe, où il distribue 250.000 tonnes de sucre.
Pour l’URSO-CGTR, la situation subie par les travailleurs de Rhums-Réunion est inacceptable. « Honte aux patrons qui restent sourds aux revendications justifiées des salariés exploités », affirme avec force Jean-Marc Gamarus, Secrétaire général de l’union régionale. « L’augmentation demandée correspond au minimum », poursuit-il, expliquant qu’il faut tenir compte des hausses de prix « tout azimuth » que connaît La Réunion.
Intransigeance patronale
Présent lors de la réunion de négociation d’avant-hier, Jean-Marc Gamarus constate que la Direction reste sourde aux revendications. Pour le dirigeant syndical, cela correspond à « une stratégie affichée de façon radicale par le MEDEF ». « Le MEDEF donne consigne au patronat de ne rien céder sur les salaires, car il craint que toute avancée donne des idées dans les autres entreprises », précise le secrétaire général de l’URSO-CGTR.
« Cette intransigeance est inacceptable, car les salariés créent des richesses et ils sont les oubliés quand a lieu la redistribution de la richesse créée par leur travail », poursuit-il en réaffirmant le total soutien de l’URSO-CGTR à la lutte des salariés de Rhums-Réunion.
Jean-Marc Gamarus souhaite qu’à l’occasion de la Commission de conciliation prévue aujourd’hui, « le patronat revienne à plus de clairvoyance afin que la cause des travailleurs soit entendue ». C’est un SOS de salariés qui protestent contre la misère sociale, conclut Jean-Marc Gamarus qui voit dans le conflit à Rhums-Réunion la traduction d’un durcissement des positions du patronat face aux revendications des salariés.
Manuel Marchal
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