Jean-Marc Gamarus, Secrétaire confédéral de la CGTR

’Non à la traque et à la répression des chômeurs’

29 septembre 2005

Le Secrétaire confédéral de la CGTR, Jean-Marc Gamarus, appelle les travailleurs réunionnais du privé et du public, les chômeurs, les précaires à se rassembler le mardi 4 octobre à Saint-Denis.

Pour Jean-Marc Gamarus, "le Contrat nouvelles embauches (CNE) institutionnalise la précarité. Du jour au lendemain, l’employeur peut licencier un salarié. La procédure de licenciement définie par le Code du Travail n’est plus respectée. Et surtout, l’employeur n’a plus l’obligation de démontrer la cause réelle et sérieuse du licenciement". Le CNE "atteint la dignité du salarié car il ne peut plus se défendre. Ce nouveau contrat bafoue la démocratie dans l’entreprise car l’employé se trouve à la merci de l’employeur", indique-t-il. Il souligne par ailleurs que ce dispositif "correspond aux attentes du MEDEF".

Non au travail forcé et non payé, le jour de la Pentecôte

Le représentant de la CGTR s’oppose fermement "au travail forcé et non payé le jour de la Pentecôte". Cette solidarité envers "les personnes âgées repose uniquement sur les salariés, observe-t-il. Ce jour, "les parlementaires étaient en vacances", se souvient-il. Jean-Marc Gamarus précise les méfaits "du plan d’urgence. Les acquis sociaux individuels et collectifs du salarié volent en éclat. Au sein d’une entreprise, la représentativité syndicale est remise en cause". Il ne partage pas "les convictions sociales de Chirac, de Villepin et de Sarkozy. Elles écrabouille les acquis". Aujourd’hui, "les salariés s’appauvrissent", observe-t-il.

La remise en cause des acquis sociaux

Pour Jean-Marc Gamarus, "ce gouvernement mène une politique antisociale". Pour la contrer, il appelle "les Réunionnais à se réunir pour dire non à la traque et à la répression des chômeurs, non à la politique de chômage et de précarité, non aux emplis sous payés et sous protégés".

Jean-Fabrice Nativel


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