Contre le CPE, demain devant la préfecture et à l’Université

Non à ’une destruction du droit du travail’

6 mars 2006

Samedi, la FSU, l’UNEF, la CFTC, FO, SAIPER et Solidaires présentaient à la presse leur appel à la grève de demain contre le Contrat première embauche. Ils donnent rendez-vous mardi à 10 heures devant la préfecture et le soir à 17 heures à l’Université pour une conférence-débat. Cette mobilisation fait echo à la journée d’action prévue ce mardi en France.
"Après l’apprentissage à 14 ans, le Contrat première embauche instaure pour les moins de 26 ans une période d’essai de deux ans, qui permet un licenciement sans justification", affirment les organisations "il constitue, avec le Contrat nouvelle embauche (qui a déjà donné lieu à la condamnation de plusieurs entreprises aux prud’hommes pour licenciement abusif) et autres contrats aidés, une destruction du droit du travail".
"Généralisation de la précarité, bâillonnement de la jeunesse et tentative de mise au pas du salariat sont les véritables objectifs du gouvernement". Des objectifs qui visent à "servir les intérêts du patronat".
Car pour les syndicalistes, CNE et CPE placent les jeunes devant un choix "entre deux alternatives inadmissibles : partir à la retraite avec un revenu de remplacement misérable ou travailler jusqu’à 70 ans..."
"Ce n’est pas cet avenir-là que nous voulons offrir à la jeunesse", affirment-ils avec force avant de décliner les différentes revendications de la mobilisation "pour exiger le retrait du CPE, pour lutter contre la précarité, pour la défense du Contrat à durée indéterminée (CDI) et des statuts, pour la défense du Code du Travail, des Conventions collectives et des garanties statutaires, pour la défense des services publics".


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