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12 décembre 2006
Les enseignants et agents de l’éduction nationale, avec la délégation du CMG/SNES, et des parents d’élèves de la FCPE/Groupement des Parents d’Elèves du collège Marcel Goulette de Piton st Leu ont tenu à affirmer leurs positions face à la détérioration constatée dans les établissements scolaires.
Nous n’avons pas pour vocation, parents, enseignants, agents et plus généralement tous les acteurs de la communauté éducative, à nous transformer tous les six mois en mendiants ou en pèlerins allant implorer les élus de leur bonne grâce ! Nous n’avons pas à dire merci pour ce qui nous est dû ! La réactivité de l’Etat doit être à la hauteur du mouvement de colère et de désespoir qui naît, mouvement qui s’annonce, lui, sans merci.
Jour après jour, établissement après établissement, le lent dépeçage de l’Education Nationale s’opère sous nos yeux.
Au Port, ce sont trois agents d’entretien qui seront bientôt remerciés. A Saint-Louis, ils seront sept. Quant au collège Marcel Goulette de Piton Saint-Leu, ce sont cinq contrats CEC qui sont arrivés à terme au 30 novembre et qui, malgré de nombreux courriers, n’ont pas été renouvelés. Outre le drame personnel des hommes et des femmes concernées, considérons toutes ces expériences perdues dont l’établissement se voit soudain privé pour de simples raisons comptables.
Dans un collège encore récemment considéré en ZEP, les pertes, uniquement en ce qui concerne la vie scolaire, s’élèvent à 340 heures/semaine sur les trois dernières années : une véritable hémorragie qui n’a jusqu’alors eu aucune conséquence dramatique, la chance et le travail fait en amont sur le quartier s’étant alliés pour qu’il n’y ait pas d’incident grave.
Vivant en permanence sur la corde raide, contrainte d’organiser son temps de travail autour de manques criants, la communauté éducative a donc vécu comme un coup terrible cette soudaine amputation. Une pétition a rapidement circulé et une délégation de parents et de personnels du collège est allée demander le rétablissement de ces postes au plus vite, étayant sa détermination par une menace de grève fin janvier au cas où la situation se révèle aussi ingérable.
Bien que les emplois CEC perdus relèvent du Conseil Général, la délégation a tenu à affirmer son attachement à un véritable service public national d’éducation et a donc demandé à être reçue au rectorat. Elle y a été écoutée, interrogée, a pu y témoigner de son inquiétude, de son attachement à l’Education Nationale et se demande encore si elle a été entendue.
Nous avions pu alerter quelques élus, nous tenant en embuscade tels des mendiants, devant l’entrée de la salle de réunion du Conseil Général, celui-ci se réunissant en assemblée plénière. Le soir même, Jean-Jacques Vlody, conseiller général socialiste du Tampon nous informait qu’il avait pu obtenir de la collectivité que notre perte horaire (175 h/semaine) soit entièrement compensée par la création de sept contrats d’avenir.
Notre première réaction fut bien sûr un sentiment de victoire : nous n’avions pas fait tout ce travail pour rien et nos enfants retrouveraient, en heures, l’encadrement dont ils ont besoin. Mais bien vite l’amertume et la colère ont repris le dessus.
En choisissant la voie du dialogue, car même assortie d’une menace de grève, notre démarche se voulait non-conflictuelle et responsable, n’avons-nous pas fait le jeu de la précarisation grandissante dans la fonction publique, ne sommes nous pas tombés dans le piège que nous dénoncions il y a bientôt quatre ans lors du transfert des TOS, d’une clientélisation des nominations ? Notre seul interlocuteur ne devrait-il pas être l’Etat qui se désengage jour après jour et met en place toutes les conditions pour que les familles se tournent de plus en plus vers l’enseignement privé ?
Au-delà de notre communauté scolaire qui n’a toujours reçu aucun “signe” du rectorat, c’est tout le problème de la spirale de la précarité qui est posé, non seulement à La Réunion mais dans la Nation toute entière. Nous ne pouvons considérer le remplacement de cinq CEC par 7 contrats d’avenir (CAV), situation encore plus précaire, puisque les “bénéficiaires” ne sont nommés que pour un an renouvelable une fois (soit deux ans maximum), soit une victoire. Nous attendons de l’Etat qu’il ne se défausse plus sur les collectivités et prenne ses responsabilités en reconduisant sur ses fonds propres les emplois perdus.
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